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Zarco - "Suzuki, une chance que je veux respecter"

Sa campagne victorieuse en Moto2 l'an dernier a placé Johann Zarco dans la ligne de mire des équipes MotoGP. Le Français reste toutefois prudent et entend se concentrer sur l'entente trouvée avec Suzuki.

Johann Zarco, Ajo Motorsport
Johann Zarco, Ajo Motorsport
Johann Zarco, Ajo Motorsport
Johann Zarco, Ajo Motorsport
Johann Zarco, Ajo Motorsport
Johann Zarco, Ajo Motorsport, Kalex
Johann Zarco, Ajo Motorsport
Johann Zarco, Ajo Motorsport repousse Alex Rins, Paginas Amarillas HP 40
Johann Zarco, Ajo Motorsport
Le vainqueur Johann Zarco, Ajo Motorsport
Johann Zarco, Ajo Motorsport
Johann Zarco, Ajo Motorsport

L. B., Le Mans - Il l'a toujours affirmé : le MotoGP est son objectif, cependant il n'a pas l'intention d'y aller à tout prix : trouver la bonne équipe est une première étape incontournable. "Exactement, c'est fondamental", assure le Cannois à Motorsport.com.

Justement, l'équipe, il l'a peut-être trouvée. Si aucun engagement en course n'a, pour l'heure, été annoncé, Johann Zarco a conclu un premier accord avec Suzuki afin de tester la GSX-RR pendant l'été et de disputer les prestigieuses 8 Heures de Suzuka en juillet.

"Je n'ai pas la place chez Suzuki en remplacement de Viñales", rappelle-t-il, "parce qu'on ne sait pas encore exactement ce qu'il fera. Pour ma part, Suzuki me donne l'opportunité de tester leur moto pendant l'été et également de faire les 8 Heures de Suzuka avec Yoshimura. C'est une chance et je veux la respecter. Le but, c'est d'être chez Suzuki en 2017, mais la place n'est pas encore là."

"Rien que les couleurs font rêver ! Alors, pourquoi pas ?" sourit Johann Zarco, avant tout séduit par le fait de devenir pilote officiel d'un constructeur aussi impliqué : "Avec une usine japonaise, on sait qu'il y a un sérieux qui suit, ça tient la route. Quand une usine japonaise se remet dans la compétition et veut revenir à ce niveau-là, il y a vraiment peu de choses laissées au hasard. Ce sont les forces de Honda, Yamaha ou Suzuki. Le simple fait d'avoir l'espoir d'être soutenu par une usine japonaise, c'est déjà énorme."

Il a beau avoir intéressé d'autres équipes et avoir été pressenti ailleurs, le Champion du monde Moto2 en titre souhaite aujourd'hui se montrer loyal envers la marque d'Hamamatsu : "S'ils me donnent l'opportunité de faire cette course d'Endurance, ce n'est pas pour aller chez une marque concurrente en 2017."

Un risque à prendre

Mais que se passera-t-il si les essais ne se passent pas bien ou si Viñales souhaite conserver son guidon ? Le Français risquerait-il de perdre sa place sur l'échiquier 2017 du MotoGP ? "Sans doute, oui", reconnaît-il. Il sait qu'il joue gros, néanmoins c'est un risque à prendre. "Exactement. De toute façon, j'apprends plus en étant en Moto2", assure-t-il. "Il faut savoir garder sa tête à haut niveau et jouer les victoires. Même si c'est en Moto2, on reste avec cette peur au ventre qui fait avancer, l'envie de bien faire. Jouer la victoire, déjà cela rend heureux et puis c'est ultra motivant et on s'entraîne pour ça."

Johann Zarco craint une chose : se brûler les ailes en rejoignant la catégorie reine trop tôt et dans des conditions non optimales. "Passer en MotoGP pour jouer la 10e place… on perd des pilotes comme ça", pointe-t-il. "On perd cette rage, parce qu'il faut une rage pour aller jouer la victoire. Il faut être habité."

"En MotoGP, les motos sont très importantes. Ceci dit, il ne faut pas oublier la part du pilote", poursuit-il. "En Moto2, on en apprend beaucoup sur le pilote parce que, pour tout ce qui est technique, on a presque tous la même chose. L'équipe est importante mais on voit aussi qu'il faut énormément progresser sur le pilote."

"En restant en Moto2 après mon titre, j'en apprends encore sur moi-même en matière de pilotage et le fait de grandir de ce côté-là me permettra de mieux appréhender le MotoGP", assure Johann Zarco, "parce que si on veut appréhender le MotoGP trop vite, sachant qu'il peut y avoir des différences de motos, on peut avoir tendance à se reposer sur la moto et à se dire 'Tant que je n'ai pas la moto, je n'y arriverai pas'. Alors que le pilote compte encore beaucoup, quelle que soit la catégorie."

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