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Zarco : Trois courses pour un avenir en MotoGP

C'est un Johann Zarco décontracté et souriant qui s'est présenté face aux journalistes pour son retour dans le paddock MotoGP, avant sa première course chez LCR Honda. Mais il sait aussi que les trois courses qu'il va disputer pourraient décider de son avenir à plus ou moins long terme dans la catégorie reine...

Johann Zarco, LCR Honda

Johann Zarco, LCR Honda

LCR Honda MotoGP Team

Après avoir dû regarder les trois dernières manches de MotoGP à la télévision, Johann Zarco fait son retour dans le paddock ce week-end, à Phillip Island en Australie. Le pilote français dispose en effet d'une chance inespérée de disputer les trois dernières manches de la saison au guidon d'une Honda RC213V du Team LCR. Il y remplace Takaaki Nakagami, qui est allé se faire opérer de l'épaule afin d'être prêt à affronter la saison 2020.

Le porteur du numéro 5 a pleinement conscience que son aventure en MotoGP était peut-être arrivée à son terme à la fin du Grand Prix de Saint-Marin, lorsque KTM l'a remplacé par Mika Kallio. Le Français sait donc mieux que quiconque qu'il lui faudra profiter un maximum de ces trois dernières courses de la saison, avant même de penser à un avenir à plus long terme.

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"Le sourire est là ! C'est difficile de fixer un objectif. Je veux clarifier toutes les sensations que j'ai eues cette année, j'ai très bien démarré en MotoGP mes deux dernières années, et celle-ci a été très compliquée. L'histoire en MotoGP était quasiment finie, mais Lucio [Cecchinello] m'a appelé pour cette opportunité de trois courses. Je la saisis, car ce sont peut-être mes trois dernières courses ! J'ai pris un énorme risque cet été, en stoppant mon contrat 2020, et je vais peut-être réaliser que courir est ce que je veux. J'ai un futur court, mais je vais le vivre avec beaucoup d'intensité."

Cette sorte de bouée de sauvetage lancée par Lucio Cecchinello et toute son équipe peut également permettre à Johann Zarco de faire le point mentalement. L'excitation est évidemment à son paroxysme après trois courses passées à la maison, mais cette opportunité est principalement là pour faire prendre conscience au Français de son potentiel une nouvelle fois, sur une machine Championne du monde en titre.

"C'était un immense plaisir lorsque Lucio m'a appelé pour me parler de cette possibilité. Il m'a dit que Taka pourrait se faire opérer, qu'il fallait des confirmations, puis il m'a demandé si je serais intéressé et j'ai répondu oui. Quand j'étais à la maison et que je voyais les autres gars rouler au lieu de moi, c'était un peu étrange. Au lieu de louper six courses et de terminer ma vie en MotoGP directement, je récupère au moins trois courses où je pourrai voir où est mon potentiel. J'ai vécu une saison vraiment compliquée, donc si je peux repartir d'un meilleur pied avant la fin de saison, ça m'aidera à mieux gérer", a-t-il expliqué au site officiel du MotoGP.

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"Il n'y a pas de grosse pression, je veux en profiter, je suis très excité. Ça fait longtemps que je n'étais pas aussi excité de remonter sur une moto. L'équipe est principalement composée de pilotes italiens, j'adore ça, j'adore parler italien, ça me rappelle ma période en Moto2. Je ne peux rien dire avant de grimper sur la moto. Il y aura plus de réponses demain. Mais c'est bien d'être de retour dans le paddock et savoir que demain j'irai au-dessus des 300 km/h."

Alors que depuis le début de l'année, Cal Crutchlow ne cesse de rappeler que la Honda de 2019 est très physique, Johann Zarco disputera ses trois courses sur le modèle de l'année précédente. Pas question toutefois d'avoir pris à la légère l'entraînement physique, et le Français l'affirme, il est en meilleure forme que lorsqu'il a quitté KTM, il y a plus d'un mois.

"Ce n'était pas difficile, mais étrange quand les types qui courent, tu cours avec eux", indique-t-il également lorsqu'on lui demande si regarder les courses à la télévision était difficile. "Je comprenais les choses vite, ça voulait donc dire que ma place n'était pas devant la télé mais en piste. Mais bon, j'ai eu quelques semaines à la maison, et je me suis très bien entraîné. J'ai aussi pu mettre beaucoup de choses au clair. Physiquement, je suis mieux qu'en septembre par exemple."

Et au niveau des objectifs, le double Champion du monde Moto2 en a-t-il ? "Pas vraiment. Normalement si je pilote bien cette moto, je devrais être dans le top 10, c'est le minimum que la moto peut faire à mon avis. Je dois être intelligent pour amener la moto à ce niveau."

Le Moto2 plutôt qu'un poste essayeur ?

Comme l'ont rappelé plusieurs fois les responsables de LCR et de Honda, ces trois courses ne servent pas d'audition grandeur nature pour Johann Zarco pour un poste 2020. Alors qu'il semblait s'orienter vers un rôle de pilote d'essais, peut-être chez Yamaha, ce retour à la compétition risque-t-il de modifier son approche, et donc son programme 2020 ?

"Je n'ai aucune idée, je ne me fais pas d'illusions. Mon avenir est très court, trois courses, mais au moins il sera très intense. J'ai choisi cette option car la meilleure façon, c'est de courir. Même si je devais revenir en Moto2, j'adorerais parler avec quelques équipes au cas-où pour l'an prochain. Je pensais à un poste de pilote d'essais quand j'ai quitté KTM, mais quand j'ai regardé les autres à la télé, je sentais que je voulais faire 20 courses sur la moto, même en Moto2, c'était vraiment simple."

"Il ne faut jamais dire jamais !", répond-il toutefois concernant un avenir de pilote d'essais. "Mais je veux être un top pilote, et pour ça, il faut courir. Même quand tu cours en Moto2, tu gardes ces sensations au fond de toi. On voit ce que fait Fabio, mais aussi je me souviens quand je suis arrivé en MotoGP sans expérience, j'ai fait de bonnes choses car l'esprit de course était là. Le marché 2021 va s'ouvrir tôt en 2020 ! Cela pourrait donc être une option, mais pour le moment, mon futur, c'est trois courses, c'est tout."

Un futur qu'il aborde sans peur, et avec une philosophie finalement très simple : "Je n'ai pas peur. Soit je m'adapte, j'apprends et j'arrive à revenir à un bon niveau pour prendre du plaisir sur la moto. Soit je ne m'adapte pas, et je n'aurai plus ma place en MotoGP."

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