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Le marketing et la décoration des voitures en Sprint Cup

Regarder quelques courses de la NASCAR Sprint Cup fait vite réaliser que les bolides alternent de peintures et de décorations d’une course à l’autre. En voici l’explication.

Kurt Busch, Stewart-Haas Racing Chevrolet

Kurt Busch, Stewart-Haas Racing Chevrolet

Action Sports Photography

Gene Haas, Haas Automotive, avec Kurt Busch, Stewart-Haas Racing Chevrolet
Kurt Busch, Stewart-Haas Racing Chevrolet
Kurt Busch, Stewart-Haas Racing Chevrolet
Kevin Harvick, Stewart-Haas Racing Chevrolet
Kevin Harvick, Stewart-Haas Racing Chevrolet
Tony Stewart, Stewart-Haas Racing
Tony Stewart, Stewart-Haas Racing Chevrolet
Danica Patrick, Stewart-Haas Racing Chevrolet
Danica Patrick, Stewart-Haas Racing Chevrolet
Danica Patrick, Stewart-Haas Racing Chevrolet

Nous en avons discuté à Montréal avec Mike Arning, directeur des communications chez Stewart-Haas Racing (SHR) qui fait rouler quatre Chevrolet en Sprint Cup : la no 4 de Kevin Harvick, la no 14 de Tony Stewart, la no 10 de Danica Patrick et la no 41 de Kurt Busch.

Bien qu’Arning parle spécifiquement de Stewart-Haas Racing, sachez que le principe général de cette alternance de décorations, de sponsors et de logos s’applique à toutes les équipes en Cup.

Le budget d’opération d’une voiture de Sprint Cup de haut niveau est très élevé ; on parle d'un montant variant entre 15 et 20 millions de dollars par saison.

Il s’agit d'une somme d’argent importante, même pour de très grosses entreprises, et une nouvelle tendance s’est progressivement installée en Cup depuis une dizaine d’années ; celle qui consiste à voir non plus un, mais plusieurs entreprises sponsoriser une voiture. Ceci explique donc le changement régulier de décoration des voitures afin d'offir une visibilité optimale à chaque sponsor.

L’idée est de donner une visibilité maximale à chaque sponsor selon son investissement,” explique Arning à Motorsport.com. “Il y a relativement peu de sponsors qui peuvent acheter toute la carrosserie d’une voiture pour toute la durée de la saison. C’est, je crois, devenu beaucoup trop cher pour un seul sponsor. Lowe’s arrive toutefois à le faire avec Jimmie Johnson. Par contre, Lowe’s va parfois faire la promotion de sa marque maison d’outils, Cobalt, ou de ses services [Lowe's ProServices et Lowe's Red Vest].”

Des marchés cibles

Arning nous explique que les sponsors cherchent à cibler des marchés précis. “En fait, tout dépend du public cible que votre sponsor désire rejoindre. Si vous êtes, par exemple, une banque publique et avez des points de services dans le sud-est [des États-Unis], vous ne voudrez pas vous afficher lors de courses organisées sur la côte ouest.

“C’est à notre service marketing de travailler avec nos sponsors afin de leur garantir une visibilité maximale lors de certaines épreuves spécifiques. Ainsi, un sponsor peut jouer un rôle principal lors d’une dizaine de courses, puis devenir un sponsor associé lors d’une vingtaine d’autres épreuves qui ne sont pas organisées dans son marché cible. Évidemment, cela constitue un casse-tête pour le marketing, car tout cela doit être négocié lors de la signature des contrats, et nous devons être certains que tous nos sponsors sont heureux et satisfaits,” explique-t-il.

Une voiture de Sprint Cup est divisée en trois surfaces publicitaires : le capot moteur, le panneau latéral et le pare-chocs arrière, aussi appelé panneau de télévision, car il est très visible lors des séquences de caméras embarquées. Chaque emplacement possède une valeur publicitaire précise.

Arning nous donne ici des exemples précis. “Sur la voiture 41 de Kurt Busch, nous alternons les logos de Haas Automation et de Monster Energy. Par exemple, le logo Haas Automation occupait tout l’avant de la voiture lors de la course présentée à Charlotte tandis que Monster Energy apparaissait à l’arrière. Lors de la course organisée au Michigan la semaine suivante, ce fut l’inverse avec Monster Energy comme sponsor principal, tandis que Haas était devenu le sponsor associé.”

La Chevrolet no 4 de Kevin Harvick possède cinq sponsors qui se partagent la carrosserie comme suit en 2016 : Busch Beer (12 courses), Jimmy Johns Sandwiches (21 courses), Outback Steakhouse (deux courses), diTech (deux courses) et Mobil 1 (deux courses).

Lors de certaines courses ciblées, la Chevrolet sera aux couleurs d’une marque de bière précise du géant Anheuser-Busch, comme la Busch Light. Lors d’une autre course, ça sera Busch, puis, lors d’une autre épreuve, ce sera une peinture spéciale avec la Busch Trophy Can, et ainsi de suite. C’est Anheuser-Busch qui décide par la suite d’annoncer la marque de bière qu’elle désire, selon le marché visé.”

La même chose s’applique avec la Chevrolet no 10 de Danica Patrick qui a comme sponsor principal Nature’s Bakery lors de 28 manches de la Cup, Aspen Dental lors de quatre courses, TaxACT lors de quatre autres épreuves et Mobil 1 lors d’une seule course.

Ceci explique donc pourquoi les décorations des voitures changent d’une course à l’autre. Ce n’est pas par pure fantaisie, mais bien parce que c’est bien l’argent, le nerf de la guerre, qui dicte ses conditions !

 

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