Villeneuve - “J’aimerais bien vous donner des nouvelles…”

Le Champion du monde 1997 devait effectuer un retour en série NASCAR Xfinity en début de saison à Daytona avec une nouvelle écurie, Wingnut Racing, mais des retards forcent le Québécois à attendre patiemment. Il donne priorité à son travail d’analyste F1 à la télévision.

“J’aimerais vous donner des nouvelles, mais je ne sais pas quoi vous dire”, nous explique Jacques Villeneuve à Melbourne. “Wingnut Racing, c'est tout nouveau, mais repose sur une organisation qui a de l’expérience de la course automobile et possède donc un minimum de crédibilité. Quand tu signes un contrat, tu ne prends pas l’avion pour aller tout vérifier. Il fallait que je me décide vite à cause de mon implication en Formule E. J’espère qu’on ne me raconte pas de mensonges comme c’est souvent le cas. Ça m’est déjà arrivé dans le passé. Je reste positif, on verra bien.”

Priorité à la NASCAR

“Il y a quand même eu une annonce faite avec des sponsors sérieux. Quelle que part, ça ne peut pas n’être que du vent. Je possède un contrat en bonne et due forme ; un contrat de plusieurs années avec de la Sprint Cup en bout de ligne. C’est de la NASCAR, et c’est pour cette raison que j’ai sauté vite sur cette occasion.”

Jacques Villeneuve nous a aussi parlé de son histoire de licence NASCAR. “Le retard n’est pas causé par la licence”, explique Villeneuve. “Je suis accepté à courir dans toutes les catégories de la NASCAR et sur toutes les pistes. J’attends simplement pour me rendre aux États-Unis et subir mon test de contrôle antidopage qui consiste en un échantillon d’urine, tout simplement. Je ne me rendrai pas aux États-Unis pour faire le test si je ne sais pas quand je pourrai conduire la voiture. J’irai quand tout sera prêt.

“Tant que je n’aurai pas de nouvelles, je ne bouge pas les pions, Je ne ferai pas travailler des gens pour les combinaisons et les casques en ne sachant rien. Je préfère être low profile… De toutes façons, il y a tellement de courses en NASCAR... Puisque je ne fais pas la saison complète, en rater trois ou quatre ne fait pas de différence”, nous confie Villeneuve, tout sourire, et surtout, très patient.