Chris Green remporte la Coupe Porsche canadienne 2015

Les victoires lors de cette épreuve sont revenues à Scott Hargrove, Cirone et Michael de Quesada, qui s’imposent dans les Platinum Cup, Platinum Masters et Gold Cup, respectivement.

Chris Green, de Montréal, a donc remporté son premier titre dans la série aux commandes de la Porsche n^o 9 de l’écurie torontoise Pfaff Motorsports. Green disputait sa troisième saison dans cette catégorie, et s’est imposé par cinq points devant un autre ex-pilote de karting, Daniel Morad, 170 points contre 165.

“C’est fait. Mais je ne m’en rends pas encore vraiment compte”, déclarait Green. “Les gars de Pfaff ont travaillé très dur, et Castrol nous a soutenus à 100 % durant toute la saison. Tous les gars qui travaillent sur ma voiture sont des employés du garage Pfaff, à l’exception de mon ingénieur et de mon chef mécano. Et tout le monde a travaillé extrêmement fort. Je devais leur rapporter le titre cette saison”.

Marco Cirone de Toronto a remporté le titre en classe Platinum Masters. Lui aussi en était à sa troisième saison en Coupe Porsche aux commandes de la 911 n^o 88 de l’équipe Mark Motors Racing. Cirone a battu Tim Sanderson dans la course au titre, terminant premier avec 196 points contre 180.

Orey Fidani de Woodbridge en Ontario a décroché le titre de la catégorie Gold Cup par deux petits points. Pilote de la Porsche Pfaff Motorsports n^o 13, Fidani a récolté 170 points contre 168 pour son plus proche rival, Michael de Quesada.

Green, qui a surtout piloté des monoplaces durant sa carrière, avoue avoir changé son approche de la course cette saison. “C’est un peu comme si nous avions écrit le scénario de la saison 2016, nous l’avons suivi à la lettre”, affirme Chris Green.

“La régularité paie, alors il fallait être très constant. Il ne fallait pas rater un podium. Il fallait marquer le plus de points possible et éviter les erreurs, surtout celles qui vous coûtent une victoire ou un tas de points, comme j’en ai commis dans le passé. J’ai raté des titres comme ça, notamment en 2013. Mais j’apprends et je pilote de façon beaucoup plus mature maintenant, même si ce n’est pas toujours facile de se retenir. J’aime me battre pour la victoire et pousser la machine à fond. Et là je devais y aller plus mollo. Ça signifie se laisser doubler quand c’est nécessaire et accepter de terminer deuxième ou troisième. Il était hors de question de me placer dans une position dangereuse ou risquée en course”, termine Green.