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Après la déception du Valais, Ballinari pense déjà à 2020

Venu courir en Valais la semaine dernière bien que déjà titré Champion de Suisse pour la deuxième année consécutive, Ivan Ballinari n'a pas été récompensé de cet effort, sortant de la route le dernier matin alors qu'il avait le podium en vue.

Ivan Ballinari, Skoda Fabia R5, Lugano Racing Team

Ivan Ballinari, Skoda Fabia R5, Lugano Racing Team

Christian Eichenberger

Le championnat en poche depuis le Rally del Ticino mi-septembre, Ivan Ballinari est arrivé à Sion avec pour objectifs de se faire plaisir et surtout d'engranger un maximum d'expérience, si possible en atteignant l'arrivée d'une épreuve qu'il avait disputée il y a 12 mois pour la première fois depuis 2011. Et cela ne s'est pas trop mal passé dans un premier temps puisque, après avoir occupé la sixième place le premier soir, il était remonté à la troisième au terme de la journée du vendredi.

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Malgré un choix de pneus prudent qui s'était avéré le bon pour la première boucle de trois spéciales, ayant choisi ceux pour la pluie car la route était humide par endroits lors du passage de ses ouvreurs, Ballinari estimait devoir ses bons chronos de la matinée avant tout à son attaque. Remonté dès le premier secteur chronométré du jour (ES4) à la cinquième place aux dépens du pilote tchèque Bisaha Ondřej et de sa Hyundai i20, il avait gagné une autre position en dépassant Michaël Burri deux spéciales plus tard. Enfin, la sortie de route de Peter Tsjoen avait permis au pilote de la Skoda Fabia verte d'atteindre le podium provisoire après la dernière de cette seconde étape (ES11).

''Une bonne journée, non ?'' réagissait Ballinari, s'adressant à Motorsport.com, à la dernière assistance ce soir-là, lui qui s'était déjà dit satisfait la veille malgré les routes humides par endroits et une portion en terre – surface que le pilote de 42 ans ne connaît pas du tout.

Une sortie de route assez violente

Hélas, ses espoirs d'un ultime bon résultat cette saison se sont envolés dès la première spéciale du samedi en raison d'une sortie de route assez violente, alors que Ballinari comptait près d'une demi-minute d'avance sur le plus jeune représentant de la famille Burri.

''On est partis avec l'idée de garder la troisième place. On savait que Michaël Burri allait essayer de nous mettre la pression'', a expliqué ''Bally'' à Motorsport.com. ''Malheureusement, la route était beaucoup plus glissante que lors du passage de nos ouvreurs et on ne connaissait pas assez bien les lieux pour comprendre où ça glissait ou ne glissait pas. Dans l'avant-dernier virage, on a bloqué les freins et on est partis en aquaplaning. On n'a eu aucune chance de reprendre le contrôle de la voiture après l'avoir perdu, et on a tapé une bordure à la sortie du virage.''

Ivan Ballinari, Giusva Pagani, Skoda Fabia R5, Lugano Racing Team

Ivan Ballinari, Giusva Pagani, Skoda Fabia R5, Lugano Racing Team

''C'est dommage, car même si on n'avait pas l'impression d'aller vite parce que c'était vraiment difficile, on était devant aux intermédiaires. Je n'avais pas l'impression d'être à l'attaque mais après avoir vu les vidéos des autres, j'ai réalisé qu'effectivement, j'étais plus vite qu'eux. Trop pour ces conditions de route. C'était vraiment un virage très glissant. En effet, après être sortis, on a bloqué la spéciale, il a fallu une heure et demie pour dégager la route et celle-ci avait complètement séché quand la course a repris. Et pourtant, deux autres sont encore sortis après moi, alors que c'était sec.''

De quoi rappeler quelques souvenirs au chef du service après-vente chez AMAG, importateur des marques du groupe Volkswagen en Suisse, puisqu'il avait fait partie du ''trio de Tessinois'' sortis de la route dans cette même spéciale, mais un peu plus haut, lors d'une seule et même édition du Valais au début des années 2000.

"Cela fait partie du jeu"

''C'était positif... jusqu'à notre sortie de route. Ce n'est jamais positif quand on sort de la route'', lâchait à l'heure du bilan un Ballinari qui, avec Skoda Switzerland, avait convié quelques médias suisses, dont Motorsport.com, au Valais. ''Ça fait partie du jeu. On a fait ce qu'on avait prévu jusque-là, ou plutôt ce qu'on voulait faire avant le rallye. C'est une course plus difficile que les autres parce qu'il y a des changements de grip dans certains virages. Tout change et c'est difficile à gérer, sans compter les pierres déposées sur la route.''

''Si j'avais su que ça se terminerait comme cela, je serais resté à la maison, c'est sûr. Maintenant, ça fait partie du jeu et à partir du moment où on avait décidé de prendre le départ, il y avait un risque de sortir.''

Ivan Ballinari, Giusva Pagani, Skoda Fabia R5, Lugano Racing Team

Ivan Ballinari, Giusva Pagani, Skoda Fabia R5, Lugano Racing Team

Ivan Ballinari in interview with Motorsport.com.

Ivan Ballinari in interview with Motorsport.com.

Désormais doublement titré après avoir terminé pas moins de cinq fois deuxième du championnat, Ivan Ballinari a déploré un manque de concurrence durant la seconde partie de la saison. ''Mais ce n'est pas de ma faute'', a-t-il ajouté avec raison, tant il est vrai que les absents ont toujours tort. Jamais deux sans trois, dit-on, mais il espère que cette adversité sera supérieure l'année prochaine tout en étudiant d'autres pistes.

''Il faut vraiment trouver les bonnes conditions pour être là. La priorité, maintenant, c'est de trouver de l'argent. J'aime le championnat de Suisse mais il faut regarder ailleurs. L'ERC, je pense que c'est difficile car certaines épreuves se déroulent tellement loin qu'il faut prendre encore plus de jours de congé. Peut-être, en plus d'un championnat suisse complet ou partiel, faire quelque chose en Italie voire en France, pourquoi pas ?''

 

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