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Interview - Roborace, objectif championnat en 2019

Motorsport.com est allé à la rencontre du dirigeant du projet ROBORACE, un championnat en devenir ayant pour but de mettre en compétition 20 prototypes électriques dépourvus de pilotes.

La voiture de RoboRace

La voiture de RoboRace

RoboRace / Daniel Simon

Présentation de RoboRace
La voiture de RoboRace
La voiture de RoboRace
Les voitures de développement de Roborace, DevBot 1 et 2
La voiture de RoboRace
Denis Sverdlov, directeur de Roborace
La voiture de RoboRace
Roborace avec la livrée NVIDIA
RoboRace DevBot
Denis Sverdlov, Fondateur de Kinetic et Alejandro Agag, Président de la Formule E
Une Formule E à New York City
La Jaguar de Formule E en tests

C'est à Barcelone que nous nous sommes installés avec Denis Sverdlov, PDG de Roborace, ce projet hautement ambitieux visant à faire courir une meute de voitures sans pilotes dans les rues des plus grandes capitales du monde. Avec passion, le Russe n'évite aucune question, comme celle, difficile, de la date de lancement concret d'un championnat en support de la Formule E, ou du regard porté par la FIA sur une forme de course qui n'a jusqu'à présent jamais eue à être envisagée...

Pourquoi avoir choisi de présenter la Robocar maintenant ?

Parce que c’est remarquable, nous avons présenté la première voiture de course électrique sans pilote. C’est superbe !

Que désirez-vous réaliser ou prouver avec cette auto ?

Nous voulons montrer que Roborace est une plateforme technologique qui peut être exploitée mais où l’on peut aussi apprendre, dans un environnement où il y a de la pression liée au temps. Si vous prenez l’élément de gestion informatique, tout ce qu’il y a de plus avancé dans le domaine actuellement se trouve ici. Traitement de données en temps réel, intelligence artificielle, technologie de capteurs… C’est la meilleure plateforme technologique qui soit.

Quelles sont les prochaines étapes de développement avec le DevBot testé en Formule E ?

Tout d’abord, je désire expliquer pourquoi le bot est important. Durant le cycle de développement que nous avons créé, nous voulions tester directement et il nous fallait un support sans pilote pour le faire, pour nous entraîner. C’est pourquoi nous avons créé Devbot : il n’y a pas de pilote, on entre les données et c’est parti ! A terme, nous désirons voir 10 équipes se battre entre elles dans ce championnat fantastique.

Où en êtes-vous avec ça ? Avez-vous des équipes, des sociétés, qui ont postulé pour devenir des exploitants ?

Plus de 100 requêtes pour créer des équipes, oui. Mais il va falloir du temps, je pense, pour que l’on puisse mettre tout le monde en place correctement, pour leur faire comprendre ce qu’ils ont besoin d’investir en termes de temps et de ressources.

On doit leur expliquer pourquoi c’est réellement important pour eux et comment ils peuvent concrètement utiliser ce qu’ils font là pour leurs autres projets… Je pense que ça prendra du temps pour la vraie course, mais en attendant on fera ça avec notre propre équipe interne, en démo, pour réaliser des shows différents qui montrent ce spectacle.

Mais permettez-nous d'insister, quelle est la visée en termes chronologiques pour la vraie course avec des équipes se battant dans un championnat ?

Je dirais que si ça se produit dans les deux prochaines années, ce sera un bon résultat. Comme je le disais, cela prendra du temps de développement. C’est une chose de faire le DevBot, c’en est une autre à notre niveau. On teste à 50 km/h, 70km/h, puis 150 km/h, etc.

Bien entendu, on peut utiliser les mêmes techniques que pour les automobiles routières mais ici, c’est bien plus extrême : toutes les conditions mises en place sont plus extrêmes.

Quelle a été l’importance du soutien de la Formule E et d’Alejandro Agag dans la faisabilité de ce projet ?

La Formule E est l’une des parties les plus importantes pour nous ; ils nous soutiennent depuis le premier jour ; nous utilisons leurs circuits, leurs infrastructures, allons dans les grandes villes et c’est un partenariat vraiment important pour nous car c’est ce qui nous permet d’amener la technologie à proximité des gens.

La FIA est elle aussi très impliquée derrière la Formule E. Désirez-vous aussiembarquer la FIA dans votre projet pour qu'elle régule la discipine?

Bien entendu, la FIA a sa propre stratégie définie ; pour le moment je sais qu’ils n’ont pas l’intention de réguler le pilotage par intelligence artificielle. Ce que je veux vraiment rappeler est qu’on ne peut pas dire que le futur ne sera pas sans conducteurs. Il nous faut donc trouver une façon de faire accepter cela.

Quelles sont les prochaines grandes étapes pour que tout cela devienne réalité, maintenant ?

Je dirais que la plus grosse marche est de produire l’auto en elle-même, avec tout ce package de technologie très avancée dans un organe si compact. Elle a l’air grande comme ça, mais l’espace utilisable est vraiment faible. Je pense que maintenant, il s’agit de voir comment ça va se développer. Au début, on faisant les premiers pas comme des bébés, et maintenant on développe et l’on voit arriver plus de technologie. Je ne crois pas que ce soir un si grand défi, maintenant. Ce n’est plus juste le début du voyage.

Un dernier mot sur le design, êtes-vous fier de ce look ?

Oui! Bien entendu, nous voulions qu’elle génère beaucoup d’émotions. Créer quelque chose qui ne soit pas juste de la technologie. Si l’on fait la voiture du futur, il faut faire venir quelqu’un qui est capable de lui faire communiquer des émotions, quelque chose qui touche à la science-fiction.

Nous avons proposé à plusieurs artistes de se pencher dessus et Daniel Simon est le meilleur choix pour nous. Je l’ai approché pour qu’il rejoigne notre équipe, et il a été super enthousiaste. Il a fait un boulot fantastique ; ce que vous voyez ici comme forme, c’est très difficile à faire. Il y a des roues et oui, c’est une voiture...mais en même temps, ça n'en n'est pas une !

Avec Filip Cleeren

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