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Roborace - Des voitures capables de 24 millions d'opérations par seconde !

Même si la nouvelle discipline doit dans les faits mettre aux prises dix équipes, l'enjeu dépasse le simple cadre du sport automobile.

La voiture de RoboRace

La voiture de RoboRace

RoboRace / Daniel Simon

Présentation de RoboRace
La voiture de RoboRace
La voiture de RoboRace
La voiture de RoboRace
La voiture de RoboRace
La voiture de RoboRace
Présentation de RoboRace
Les voitures de développement de Roborace, DevBot 1 et 2
DevBot 2, voiture de développement de Roborace
Les voitures de développement de Roborace, DevBot 1 et 2
DevBot 1, voiture de développement de Roborace
Michelin annonce son partenariat avec Roborace
Michelin annonce son partenariat avec Roborace
RoboRace DevBot
RoboRace DevBot
RoboRace DevBot

W.Z., Barcelone - Peu à peu, la future discipline de voitures autonomes, Roborace, prend forme et c'est un cap important qui a été franchi ce lundi à Barcelone, en marge de la Mobile World Conference.

Le patron de Roborace, Denis Sverdlov était présent lors d'une conférence, accompagné du patron de la Formule Électrique, Alejandro Agag, et du designer de la Robocar, Daniel Simon, pour le dévoilement d'une voiture en tout point futuriste et qui n'a laissé personne indifférent dans le public. 

À l'instar de la Formule E, Roborace entend servir de véritable laboratoire pour la mobilité de demain. Mais alors que le championnat labellisé FIA sert au développement de la technologie électrique, Roborace a quant à lui pour objectif de permettre l'expérimentation de voitures autonomes. 

Dans cette nouvelle compétition automobile, et en l'absence de pilote au volant, les différences entre les bolides se feront donc uniquement au niveau des logiciels embarqués et de leur exploitation. La Robocar fait ainsi figure de véritable ovni dans le monde du sport automobile, avec ses quatre moteurs développant quelques 300kW chacun et sa batterie de 540kW, faite pour l'essentiel de fibre de carbone. 

Électrique, autonomie et intelligence artificielle

Mais au-delà de cette technologie électrique déjà entraperçue en Formule E, ce sont bien les multiples capteurs qui bardent la Robocar qui lui accordent ce supplément d'âme et ce surplus d'intérêt technologique. 

Car pour parvenir à une totale autonomie, la Robocar se voit affublée de pas moins de cinq lidars, technologie qui consiste en une télédétection par laser, deux radars, mais aussi 18 capteurs ultrasoniques et deux capteurs de vitesse optiques.

Comme on peut s'y attendre, l'intelligence artificielle jouera un rôle clé dans le bon fonctionnement de cette voiture en tout point avant-gardiste. Six caméras d'intelligence artificielle viennent donc se greffer sur la Robocar, en plus d'une navigation par satellite permise par le logiciel Nvidia Drive PX2, qui sera capable de réaliser 24 milliards d'opérations d'intelligence artificielle par seconde.

La catégorie comptera en outre sur le fournisseur pneumatique de la Formule E, Michelin, alors qu’un autre partenaire de la Formule E, la société de camion électrique Charge, fournit l’électronique et les moteurs.

Le développement s'est effectué sur un prototype baptisé Devbot, qui rassemble des caractéristiques proches des voitures du LMP2 et LMP3 en Endurance. S'il n'y a pas encore eu de confirmation quant à la date de la première course officielle, il a été en revanche confirmé que celles-ci feront partie intégrante des week-ends de Formule E.

Dix équipes aligneront chacune deux bolides qui s'affronteront ainsi sur des courses d'une durée d'une heure. Un premier essai a déjà été effectué lors du dernier ePrix de Buenos Aires, lorsque deux Robocar se sont livrés à un duel dans les rues de la capitale argentine.

S'il reste encore un peu de travail pour que le concept soit pleinement opérationnel et fiable, comme en témoigne l'accident de l'une des deux voitures lors de ce test, Denis Sverdlov s'est montré enthousiaste au moment du lancement. "Les progrès avec Devbot en piste et le fait de construire la Robocar en moins d’un an ont été extraordinaires, et nous sommes impatients de poursuivre ce voyage avec la Robocar."

Lors de la présentation, Sverdlov a clairement confirmé l'objectif dévolu à la nouvelle discipline, qui est de démontrer que les véhicules autonomes constituent une technologie sûre, et peuvent prétendre à devenir une alternative légitime pour un usage de tous les jours sur la route. 

Mais l'une des particularités de la Robocar, c'est bien sûr son allure futuriste. Pour parvenir à un tel résultat, son design a été confié à Daniel Simon, qui a notamment travaillé dans le monde du cinéma en dessinant les véhicules présents dans les films Tron: Legacy, Oblivion ou bien encore Captain America. Celui-ci a d'ailleurs souligné que la catégorie "ouvre une nouvelle dimension" pour les sports mécaniques, en intégrant l’intelligence artificielle. "Alors que nous repoussons les limites de l’ingénierie, nous avons façonné chaque partie de la Robocar", a ainsi ajouté Simon.

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