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Kovalainen - "Plus de plaisir qu'à la fin de ma carrière en F1"

L'an passé, Heikki Kovalainen a renoué avec la plus haute marche du podium après près d'une décennie sans la moindre victoire en sport auto, remportant le titre de Super GT.

#39 Lexus Team Sard Lexus RC F: Kohei Hirate, Heikki Kovalainen

#39 Lexus Team Sard Lexus RC F: Kohei Hirate, Heikki Kovalainen

Toyota Racing

Heikki Kovalainen, Kohei Hirate célèbrent leur titre en Super GT
#39 Lexus Team Sard Lexus RC F: Heikki Kovalainen
#39 Team Sard Lexus RC F: Heikki Kovalainen, Kohei Hirate
Heikki Kovalainen, Lexus Team Sard, GT500
#39 Team Sard Lexus RC F: Heikki Kovalainen, Kohei Hirate
Heikki Kovalainen
Heikki Kovalainen, Kohei Hirate célèbrent leur titre en Super GT
#39 Team Sard Lexus RC F: Heikki Kovalainen, Kohei Hirate
#39 Team Sard Lexus RC F: Heikki Kovalainen, Kohei Hirate
#39 Team Sard Lexus RC F: Heikki Kovalainen, Kohei Hirate
Podium GT500: 2e Heikki Kovalainen et Kohei Hirate, Team Sard
#39 Team Sard Lexus RC F: Heikki Kovalainen, Kohei Hirate
Heikki Kovalainen et Kohei Hirate, Team Sard fêtent leur deuxième place
#39 Lexus Team Sard Lexus RC F: Kohei Hirate, Heikki Kovalainen

Ancien pilote de Formule 1 avec une victoire en Grand Prix, Heikki Kovalainen a rejoint en 2015 le championnat de Super GT, où il fait équipe avec Kohei Hirate au sein du Lexus Team SARD.

Quelque peu méconnue du grand public, cette compétition met aux prises des voitures de 600 ch et d'environ 1000 kg. Les courses s'échelonnent entre 250 et 1000 km pour chaque équipage de deux pilotes ; l'an dernier, il y en avait 15 dans la catégorie reine qu'est le GT500, 29 dans la deuxième division, le GT300.

Malgré plus de six saisons d'expérience en Formule 1, c'est après une année sabbatique que Kovalainen a fait ses débuts en Super GT. Une grande découverte : le Finlandais y a trouvé des circuits old-school, un plateau relevé et une guerre des pneus qui lui a rappelé les milliers de kilomètres parcourus en essais lorsqu'il était troisième pilote Renault, en 2006. Bridgestone, Yokohama, Michelin et Dunlop sont tous présents dans la série japonaise.

"Quand j'y suis allé pour la première fois, j'ai peut-être un peu sous-estimé le Super GT", reconnaît Kovalainen dans les colonnes d'Autosport. "Je pensais que ce serait plus facile, que j'arrivais de Formule 1, que je savais comment fonctionnaient les choses et que je pouvais atteindre le sommet plus facilement. Mais je me suis vite rendu compte qu'il fallait travailler sur le moindre détail pour pouvoir battre ces gars-là."

En effet, les débuts n'ont pas été une partie du plaisir. Seulement treizième au championnat 2015, avec deux top 5 pour meilleurs résultats de l'année, Kovalainen admet qu'il ne s'attendait pas à un tel défi.

"C'était très difficile, probablement plus que ce à quoi je m'attendais", reconnaît-il. "Pour ma première année, je pensais que nous aurions rapidement le rythme pour nous battre à l'avant. Or, il m'a fallu six mois pour vraiment être rapide. La compétition est rude et il faut être parfait jusqu'au moindre détail pour obtenir la pole position ou remporter la course."

"La première année a été beaucoup plus décevante que ce à quoi je m'attendais, que ce à quoi tout le monde s'attendait, et j'ai le sentiment que l'équipe et moi avons déçu Toyota. Nous n'étions pas suffisamment performants, nous avons commis des erreurs stupides et notre voiture n'était pas suffisamment bonne. Nous ne pilotions pas suffisamment bien non plus. Cela ne fonctionnait pas."

Le titre en deux ans

Heureusement pour Heikki Kovalainen et son coéquipier Kohei Hirate, la saison 2016 s'est bien mieux passée. Fréquemment présents aux avant-postes, les deux hommes ont abordé le dernier meeting à la quatrième place du championnat, mais sur le circuit de Motegi, ils ont fini deuxième de la première course avant de remporter la suivante, l'ultime de la saison. À la clé, le titre.

Kovalainen remportait ainsi sa première victoire en sport automobile depuis le Grand Prix de Hongrie 2008 et son premier championnat depuis les World Series by Nissan en 2004.

"Renverser la situation pour la deuxième année m'a donné la satisfaction de savoir que nous pouvions y arriver", commente le pilote Lexus. "Cela faisait longtemps que je n'avais pas gagné de championnat. Au fil des années, on se demande souvent si ça se reproduira un jour."

"Je sais que ce n'est pas un titre de F1, ce n'est pas pareil. Mais selon mon expérience, il faut beaucoup de choses pour remporter le championnat, et il faut être très performant pendant toute l'année. Tout ce qui vous ralentit en milieu d'année, comme le lest, il faut faire avec, c'est très exigeant pour toute l'équipe et pour les pilotes."

Avec le Super GT, Kovalainen a donc redonné un sens à sa carrière. Au Pays du Soleil-Levant, il a trouvé un environnement de travail favorable ("Les Japonais sont très fiables et loyaux, et c'est quelque chose qui me manquait, surtout vers la fin de ma carrière en F1", indique-t-il) et une compétition satisfaisante.

"C'est une bonne alternative", indique l'ancien pilote de Formule 1 quant à la voie qu'il a choisie. "Le championnat est sain avec l'implication de constructeurs, et l'organisation est très professionnelle. C'est très populaire au Japon et le niveau est relevé. Les voitures ne sont pas faciles à piloter à la limite et les équipes sont très professionnelles."

Plus de plaisir

Pour celui qui avait fait ses débuts en Formule 1 dans une écurie double championne du monde en titre, cette issue de carrière peut paraître décevante. Le champion 2016 de Super GT se montre néanmoins philosophe et se réjouit de son sort.

"Beaucoup de temps s'est écoulé depuis l'époque où je me battais pour la victoire en F1, donc je prends du plaisir à l'avant", sourit Kovalainen. "Mes premières années en F1 ont été intéressantes et quelque peu réussies, mais l'étape McLaren ne s'est pas vraiment passée comme prévu, et le pas en arrière [le projet Lotus/Caterham, ndlr] n'a pas fonctionné comme nous l'espérions tous. C'était vraiment une perte de temps, en partie. Mais à ce moment-là, on ne voit pas les choses ainsi. On attend une nouvelle opportunité et on pense qu'elle va se présenter, mais les choses ne marchent pas comme ça en F1."

"Tout ça, c'est le passé, et au final, je suis content d'avoir dû prendre une année sabbatique en 2014, quand Caterham n'a pas renouvelé mon contrat. Je suis content de ne pas y être resté, d'avoir pu tester une GT et que l'équipe SARD m'ait remarqué."

"J'espère qu'il me reste de nombreuses années. Je prends plus de plaisir maintenant qu'à la fin de ma carrière en F1."

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