Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Nom : Vettel, prénom : Fabian, profession : pilote Audi TT Cup

À 18 ans, le frère cadet du pilote Ferrari vient d'effectuer ses débuts en sport automobile à l'occasion des deux premières manches de l'Audi TT Cup sur le circuit de Hockenheim, avec humilité et une grande soif d'apprendre.

Fabian Vettel

Fabian Vettel

Fabian Vettel
Fabian Vettel
Fabian Vettel, Hockenheim
Fabian Vettel
Fabian Vettel
Fabian Vettel
Fabian Vettel
Fabian Vettel
Fabian Vettel

E.R., Hockenheim - Fabian Vettel, de sept ans le cadet de son illustre frère, est encore un parfait inconnu en sport automobile, et semble presque s'excuser d'être l'objet de toutes les attentions de la part des fans et de la presse (allemande). S'il a baigné depuis toujours dans l'univers de la course, et été bercé par les exploits de son grand frère depuis sa plus tendre enfance, le pilote allemand a attendu l'âge de 16 ans pour toucher son premier karting.

"Tout d'abord, j'ai démarré normalement en karting, mais pas de manière professionnelle", a expliqué Fabian Vettel à Motorsport.com. "J'ai fait une seule course officielle, sinon quelques roulages pour moi-même, pour le fun. J'ai commencé vraiment à 16 ans, j'en ai désormais 18. À mon âge, on commence en Formule 1 !"

L'idée de tenter sa chance à son tour en sport automobile a pourtant titillé le jeune homme originaire de Heppenheim bien avant cela.

"C'est quelque chose qui l'aurait intéressé mais, mon père surtout, se disait 'oh non, on a déjà fait tout cela avant, c'est beaucoup de travail'", poursuit Fabian Vettel. "Je n'ai jamais trop dit que je voulais faire ça, ce n'était pas le sujet de préoccupation principal chez nous à vrai dire. Mais j'ai commencé à y penser il y a environ deux ans. Quant à mon frère, il m'a dit qu'il fallait avant tout que je m'amuse, qu'il me fallait d'abord prendre du plaisir, et que les résultats viendraient par la suite. Il m'a aussi dit de ne pas me mettre trop de pression, de faire ce dont j'avais envie."

340 chevaux, et un système de push-to-pass

Ainsi, sitôt reçu le feu vert de sa famille, Fabian Vettel décidait de se lancer cette année dans le grand bain de l'Audi TT Cup, une série lancée en 2015 en remplacement de la Volkswagen Scirocco-R Cup, qui a pour but de former de jeunes talents aux courses de tourisme ou de GT. L'Audi TT Cup aligne des voitures dotées d'un moteur deux litres, et d'une puissance de 340 chevaux. Les concurrents peuvent bénéficier du système de push-to-pass durant la course.

"Je n'ai pas voulu commencer par la monoplace car je suis déjà trop vieux pour cela, je pense", continue le jeune Allemand. "Je n'ai pas d'expérience comme d'autres pilotes de monoplace, c'est pourquoi je me suis tourné vers l'Audi TT Cup, qui est pour moi l'une des meilleures séries pour débuter en sport automobile aujourd'hui. J'ai effectué mes premiers tests il y a deux semaines, qui se sont bien passés. Je n'ai pas rencontré vraiment de problème pour m'habituer à la voiture alors que c'était la première fois que je la pilotais."

"La pression ? Quelque chose que je dois apprendre à gérer"

Lors de la course 1 à Hockenheim, Fabian Vettel a signé le huitième chrono des qualifications, avant d'être pénalisé d'un drive-through suite à un contact en course. Mais il ratait l'information (pas de communication radio en Audi TT), demeurait en piste, et était stoppé par un drapeau noir. Le lendemain, il s'élançait du 12e rang sur la grille, et franchissait la ligne au huitième rang, juste devant Benoît Tréluyer, pigiste sur le meeting. Les deux courses de ce week-end d'ouverture ont été remportées par le Britannique Philip Ellis.

"Pour moi, cette année, mes objectifs sont d'apprendre le plus possible, prendre le plus d'expérience possible, et nous verrons où nous en serons à la fin de la saison, puis nous pourrons penser à la suite. Les disciplines qui me font rêver ? Je dirais que, en termes de courses de supertourisme, le DTM est la série la plus prestigieuse. C'est effectivement un rêve pour moi…"

"Quant à la pression liée à mon nom, je savais déjà avant ce week-end que j'aurais plein de regards qui seraient tournés vers moi, et c'est quelque chose que je devrai apprendre à gérer, et avec quoi je dois apprendre à travailler. Si Sebastian m'a donné des conseils avant ce week-end ? Oui : amuse-toi !" 

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Wohlwend : "Au Liechtenstein l'intérêt monte en flèche !"
Article suivant Audi TT Cup : Brandt sur le podium dans la domination d'Ellis !

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse