"Une sacrée expérience" : Alonso et Pérez au volant de Supercars
À la veille des premiers essais libres du Grand Prix d'Australie de Formule 1, Fernando Alonso et Sergio Pérez ont pris le volant de Ford et de Holden engagées en Supercars Championship.
Avec le retour de la Formule 1 à Melbourne, les pilotes ont pu prendre part à des activités très australiennes cette semaine. Notamment, Valtteri Bottas s'est essayé au football australien dans le centre d'entraînement du Richmond FC et Fernando Alonso et Sergio Pérez ont eu l'opportunité de prendre le volant de voitures engagées en Supercars, le championnat de tourisme le plus populaire en Australie et en Nouvelle-Zélande.
En raison d'un partenariat commun avec Castrol, le pilote Alpine s'est installé dans la Ford Mustang GT de Thomas Randle (Tickford Racing). Aidé à la radio lors de ses tours de piste, Alonso s'est plutôt bien débrouillé, même si ce dernier a dû couper le premier virage après avoir manqué le point de corde en cherchant à monter sur les vibreurs.
Interrogé sur les sensations au volant par rapport à ses autres expériences sur quatre roues, Alonso a répondu : "[La Supercar] se situe entre une GT3 et une NASCAR. C'est plus lourd et plus doux dans les virages mais, ensuite, on sent la puissance du V8… Le bruit est incroyable. C'est très amusant [à piloter] parce que les voitures sont toutes très similaires. D'après ce que j'ai entendu, elles ne sont séparées que d'une seconde [sur la grille] et, avec 25 voitures, c'est incroyable."
Fernando Alonso
De son côté, Pérez a emprunté l'une des Holden Commodore ZB de l'équipe Triple Eight Race Engineering, peinte aux couleurs de Red Bull, avec l'aide radio du pilote Broc Feeney. "J'ai été surpris par le niveau de roulis sur la voiture rien qu'en ligne droite", a expliqué Pérez. "Il y avait pas mal de roulis donc j'ai dû m'y habituer."
Et selon le Mexicain, le freinage a été la partie du pilotage la plus difficile à maîtriser. "L'efficacité du freinage, la prise de virage, la vitesse en courbe sont très différentes. Mais c'est aussi très amusant, [les libertés] que l'on peut prendre avec les vibreurs. En Formule 1, on est très limité à ce niveau, alors qu'ici on peut à peu près utiliser toute la piste. C'est plutôt difficile, c'était une sacrée expérience [et] c'était vraiment très amusant."
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