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Apocalypse Snow

Heureux les abonnés de Motorsport.tv : ils ont pu assister en direct (et ensuite en replay, sur tous les supports) à ce qui restera certainement comme l’une des courses les plus incroyables de l’année !

#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso

JEP / Motorsport Images

Quatre tempêtes de neige ont en effet ponctué les 6 Heures de Spa, septième et avant-dernière manche de la Super Saison 2018-2019, épreuve pourtant printanière par excellence… Et sur ce toboggan, ou plutôt tremplin (de ski ?) des Ardennes, Toyota en a profité pour empocher le titre mondial constructeurs en LMP1…

La semaine de Spa avait de toute façon commencé par un coup de froid : dès mercredi, Toyota officialisait le départ de Fernando Alonso après Le Mans. Son remplacement par Brendon Hartley, qui était un secret de polichinelle (voir notre précédent édito), était du coup confirmé.

Fernando Alonso

Un petit pincement au cœur pour tout le monde, tant Alonso a marqué de son empreinte cette Super Saison – et une sorte de boucle bouclée par rapport à ses débuts officiels en WEC, pile un an plus tôt sur ce même circuit de Spa (avec une victoire à la clef). Il sera toujours temps de dresser le véritable bilan du natif d'Oviedo après Le Mans, mais force est de constater qu'Alonso a été impeccable à tous les niveaux (à part peut-être quelques déclarations à l'emporte-pièce qui n'ont pas été du goût de tous ses adversaires). Il est certain qu'au mois d'août prochain, quand commencera à Silverstone la Super Saison 2019-2020, le WEC sera tout de même orphelin d'un champion d'exception…

Tout est en place pour que l’Espagnol quitte la discipline auréolé d’un nouveau titre mondial : sa victoire acquise à Spa lui permet, avec Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima bien sûr, d’arriver au Mans le mois prochain avec 31 points d’avance sur le trio Conway-Kobayashi-Lopez, bien malheureux en Belgique (problème de système hybride et par conséquent de freins) et ayant dû se contenter de la sixième place à l’arrivée… Alonso l’a d’ailleurs publiquement avoué : il préfère quitter le WEC avec un titre de Champion du monde plutôt que d’avoir une deuxième victoire au Mans sans titre.

Lire aussi:

Franchement, en se mettant à sa place, on comprend parfaitement le raisonnement car il cumulerait finalement tous les honneurs. Il pourra se contenter d’une septième place dans la Sarthe pour atteindre son objectif, autant dire que ça se présente très bien. Et pour conclure en ce qui le concerne, avouons que sa déclaration en course au micro pour expliquer que son tête-à-queue (une seule erreur donc en une année pleine !) était de sa faute était honnête et lucide. Ce n’est pas le cas de tous les pilotes lorsqu’ils doivent se justifier…

Pour cet édito, nous avons maintenant décidé d’attribuer des tableaux d’honneur à certains qui se sont mis en évidence durant le week-end.

Eduardo Freitas

Nous avons parfois été critiques envers le directeur de course du WEC, et notamment concernant ce fameux départ des 24 Heures du Mans 2016 avec ses 50 minutes de neutralisation. Mais là, chapeau bas ! Quatre tempêtes de neige, de la pluie battante, des températures ambiantes sous les 2°C et sous les 6°C en piste, et pas un seul drapeau rouge – à part celui à 11 minutes de la fin qui a mis fin à la course et qui s’imposait…

Toutes les décisions de neutralisations, d’interventions du safety car, de restarts ont été judicieuses. La course a bien eu lieu, et les voitures ont bien roulé sous la neige, offrant des prises de vue qui ont fait le tour du monde. On a le sentiment que l’excellente gestion des événements par le Portugais a littéralement sauvé ces 6H de Spa !

Jean-Eric Vergne

Et si c’était lui le vrai héros du week-end ? L’équipe G-Drive était de retour en WEC et on se doutait que ce ne serait pas pour faire de la figuration, tant elle fait figure d’épouvantail de la catégorie LMP2. Alpine et le Jackie Chan DC Racing étaient prévenus.

Au final, G-Drive n’a pas gagné (ni les deux autres, voir plus bas), mais on retiendra avant tout l’exceptionnel chrono réalisé par JEV lors de la qualif. En 2'00''003, le Champion FE en titre a atomisé la concurrence et a manqué de très peu de passer sous la barre mythique des 2' au tour pour une P2. Selon son propre aveu, il s’agissait d’un des meilleurs tours de sa carrière, toute discipline confondue. Nous sommes honnêtement fiers d’avoir pu assister à un tel exploit.

Pastor Maldonado

À la surprise générale, c’est l’équipe DragonSpeed qui s’est imposé en P2, sa première de la saison (troisième podium consécutif tout de même). Jusqu’à la dernière neutralisation, l’équipe américaine était apparue un peu en retrait, ne jouant pas les tous premiers rôles face à ses adversaires. Et puis soudain, on l’a vu totalement relancée du fait du Safety Car, et on a surtout vu un Maldonado déchaîné qui tournait autour de tout le monde ! Nicolas Lapierre, par exemple (mais il n’a pas été le seul), n’a pas pu résister à la furia du Vénézuélien. On n’est décidément pas un vainqueur F1 par hasard…

Stoffel Vandoorne

L’équipe SMP Racing s’est pris une amende de 1000 euros pour avoir communiqué de manière "tardive" l’engagement de Stoffel Vandoorne sur la BR1 #11. C’est un peu injuste tant ce recrutement est un authentique bonus pour la discipline. Certes, cela signifie aussi que Jenson Button ne reviendra pas et nous allons beaucoup le regretter.

Mais voir arriver un pilote qui était encore titulaire en F1 il y a six mois, qui est à temps plein en FE et qui avait forcément à cœur de briller devant son public était une excellente nouvelle. Le moins qu’on puisse dire est que Vandoorne n’a pas déçu, se mettant tout de suite au diapason de sa nouvelle équipe/voiture et faisant un relais "maouss" de 2h45 en début de course.

Maxime Martin

L’autre pilote belge du plateau n’a pas manqué non plus l’occasion de se mettre en évidence. Dans ces conditions dantesques, partir à la faute n’était pas illogique et vu le niveau en GTE Pro, malheur à celui qui concédait un peu de temps… Tour à tour, Porsche et Ferrari ont semblé les plus forts, mais c’est finalement l’Aston Martin #95 qui a été la plus constante. En grande partie grâce à un dernier relais solide et magnifique de bravoure de Maxime Martin. Mine de rien, c’est la deuxième victoire dans les trois dernières courses pour la marque anglaise…

Comme espéré, beaucoup de choses se joueront donc au 24 Heures à la mi-juin, ce qui donnera bien à la classique mancelle un parfum de "Super Finale" du WEC. C'est ce que tout le monde, au-delà des interrogations sur l'avenir de la discipline, voulait absolument et on peut être rassuré : après la neige de Spa, nous aurons bien un feu d'artifice au Mans !

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