Alpine a pris "une belle option" sur le championnat en WEC
La saison de WEC se présente idéalement pour Alpine, en LMP2. En tête, la firme dieppoise voit la suite du championnat sereinement. Bernard Ollivier, le directeur général adjoint, analyse la saison, et envisage l'avenir.
Photo de: Vision Sport Agency
2016 est une année importante pour Alpine. Outre le développement de la nouvelle voiture de la marque, la firme dieppoise est engagée en WEC avec Signatech. Pour le moment, la saison se déroule idéalement. Bernard Ollivier, directeur général adjoint, revient sur les performances de l'équipe, et parle aussi de l'avenir.
Motorsport.com : En parallèle du lancement de la voiture, Alpine est impliqué en WEC. La saison se passe bien. Quel regard portez-vous sur ces résultats ?
Bernard Ollivier : C'est vrai que nous avons mis les moyens pour 2016. Et pour le moment, ça se passe plutôt bien pour nous, avec cinq victoires. Nous avons une dream-team de pilotes, avec notamment Nicolas Lapierre, qui est quelqu'un sur qui nous pouvons compter. Il a un bon état d'esprit, et permet à ses coéquipiers de progresser. Nous disposons d'une belle avance au championnat (38 points), ce qui, sans s'avancer, nous permet de dire que nous avons pris une belle option.
La victoire aux États-Unis, ce week-end, était-elle importante ? Un intérêt pour le marché local ?
C'est vrai que nous avons connu un week-end de rêve à Austin. Avec la pole, à près d'une seconde d'avance, une course menée pendant 5 h30, avec une arrivée à presque un tour d'avance... difficile de faire mieux. On nous disait après notre deuxième place à Mexico que nous avions la pression, nous avons répondu de la meilleure des façons. Côté résultat, c'était important au championnat. Dans le cadre d'un marché, pas vraiment. Aller aux États-Unis, cela demande d'adapter la voiture. Les règles sont différentes. Peut-être plus tard, mais pour le moment, on se concentre sur la version Européenne. On se développe pas à pas.
En savez-vous plus pour le programme de la saison prochaine ?
On aimerait rester en LMP2. Le règlement change, avec quatre constructeurs admis. Ce qui fait que nous ne pourrions pas mettre le nom Alpine sur nos châssis. Ce qui nous poserait problème pour la suite. C'est un véritable levier pour la marque qui disparaîtrait. Ce programme est aussi un support pour la marque. On amènera notamment le prototype Alpine Vision à Fuji, au Japon, qui est un marché que nous visons. Nous attendons de savoir ce que va donner le règlement.
Alpine pourrait rouler ailleurs qu'en LMP2 ?
Non, c'est vraiment cette catégorie qui nous intéresse. Il y a de la bagarre, du niveau. Alpine ne veut pas la jouer petits-bras. Le LMP1 Privé ne nous intéresse pas, et le LMP1-H non plus. Les budgets sont astronomiques, nous n'en avons pas les moyens. Il faut bien se dire que nous n'avons pas encore de chiffre d'affaire ! Et puis, un programme LMP1-H n'apporterait rien de spécial. Alpine a toujours réussi à faire de belles choses avec des petits moyens. Il faudra aussi que l'on réfléchisse à remplacer Gustavo Menezes. L'an prochain, il passera de Silver à Gold... Nous sommes en train d'étudier des pilotes.
Pourrait-on voir l'Alpine de série en course à l'avenir ?
Attendons d'abord de voir si la version de série à du succès. Si c'est le cas, pourquoi pas envisager une version GT4. Quoiqu'il en soit, ce ne sera pas avant 2018. Comme je le disais, nous allons faire les choses pas à pas.
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