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Alpine : Rejoindre le WEC tard, un avantage vu la fiabilité des LMDh

Nicolas Lapierre estime qu'Alpine a tout à gagner à rejoindre le Championnat du monde d'Endurance de la FIA avec un an de retard, en 2024, en raison des difficultés rencontrées par les constructeurs LMDh avec les pièces hybrides standards.

Gros plan sur l'Alpine A480 LMP1

Photo de: Alpine

Alpine s'est engagé à fabriquer un prototype LMDh en vue de ce qui a été présenté comme un nouvel âge d'or de l'Endurance, mais sa voiture basée sur une Oreca LMP2 ne sera pas prête avant la deuxième année du cycle réglementaire, c'est-à-dire en 2024. Certains pensent que cela pourrait placer la marque française en difficulté par rapport aux autres constructeurs LMDh tels que Porsche, Cadillac et BMW, tout en l'obligeant à combler son retard par rapport à des firmes comme Toyota, Peugeot et Ferrari qui utilisent des LMH dans la même catégorie Hypercar.

Cependant, tous les constructeurs LMDh qui sont prêts à courir en WEC et dans le championnat IMSA l'année prochaine ont été confrontés à des problèmes lors des essais avec le système hybride standard, qui comprend un moteur électrique fabriqué par Bosch, une batterie fournie par Williams Advance Engineering et une boîte de vitesses conçue par Xtrac. Les soucis ne concernent pas seulement les composants eux-mêmes, mais aussi la façon dont ils sont intégrés au reste du bloc moteur, que les constructeurs doivent concevoir eux-mêmes.

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C'est pourquoi Nicolas Lapierre, pilote Alpine, estime que le constructeur tricolore ne devrait pas particulièrement s'inquiéter de rejoindre le LMDh un an après la concurrence, l'expérience acquise par Oreca dans le développement de l'Acura ARX-06 jouant également en sa faveur. "En ce moment, je vois beaucoup d'avantages [à arriver en 2024] parce qu'il y a beaucoup de pièces communes qui seront certainement davantage prêtes fin 2023 qu'elles ne le sont actuellement", a déclaré Lapierre à Motorsport.com. "Il y a beaucoup de nouvelles pièces standards que vous ne pouvez pas changer, c'est l'inconvénient de courir en LMDh."

"C'est sûr, la voiture est beaucoup plus simple [que les LMP1 ou les LMH] mais il y a des pièces communes avec lesquelles vous devez composer et les essais sont très importants pour les rendre fiables. Je pense que nous allons dans la bonne direction, mais cela prend du temps. Et les gens auront plus d'expérience, Oreca s'occupe également du châssis Acura. J'espère donc que nous pourrons en profiter."

"Ensuite, en termes de préparation, cela nous donne un peu plus de temps. C'est un nouveau moteur, une nouvelle voiture, il y a beaucoup à faire donc je pense que le timing est bon. C'est un peu dommage de manquer le 100e anniversaire [des 24 Heures du Mans] parce que ça va être un bel événement, mais finalement c'était juste le meilleur timing pour tout le monde d'être de retour en 2024."

Nicolas Lapierre estime qu'arriver en 2024 sera une bonne chose pour l'Alpine LMDh.

Nicolas Lapierre estime qu'arriver en 2024 sera une bonne chose pour l'Alpine LMDh.

Alpine n'a pas encore révélé quel sera le moteur à combustion interne qui sera au cœur du successeur de l'A480 LMP1, dont le nom n'est pas non plus encore connu. Cependant, Bruno Famin, directeur exécutif d'Alpine Racing, a déclaré que ce moteur était sur le banc d'essai "depuis un certain temps déjà", avant d'ajouter avec malice : "J'en suis assez content, [il] se développe bien. Nos concurrents sont en train de développer le système Bosch [pour nous]."

Alpine n'a pas non plus révélé la date à laquelle elle prévoit d'effectuer des tests avec son LMDh, mais le constructeur français a déjà établi un calendrier précis d'ici la première sortie de la voiture. "Nous devons passer tous les jalons normaux d'un tel développement", a expliqué Famin. "Il n'y a pas d'étape ou de sujet très important, mais nous réfléchissons simplement en fonction du planning ou du calendrier du projet."

"Nous testons le moteur, nous développons l'intégration du moteur, nous développons tout le côté carrosserie, l'aspect châssis avec Oreca. Tout se déroule selon le calendrier prévu et il n'y a pas grand-chose à ajouter."

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