Audi doit digérer un nouvel échec "douloureux" à Fuji
Longtemps leader après avoir signé la pole position samedi, l’équipage de l’Audi n°8 n’a pas réussi à concrétiser à Fuji. Il aura manqué un peu plus d'une seconde pour y parvenir...
Photo de: Vision Sport Agency
Au volant pour le dernier relais, Loïc Duval a représenté une menace constante derrière Kamui Kobayashi, mais le pari stratégique de Toyota a payé face à un constructeur allemand qui a payé un lourd tribut avec le temps passé au stand sur les six heures de course.
À 45 minutes du drapeau à damier, Duval accusait un retard de 13 secondes sur la Toyota de tête. Un déficit réduit à 1"4 seulement sur la ligne d’arrivée, symbolisant parfaitement l’immense frustration du clan Audi, qui a de nouveau laissé passer une opportunité de succès cette saison.
"C’est douloureux de terminer deuxième, car nous avons attaqué autant que possible. Je crois que nous n’avons pas fait d’erreur, que ce soit les pilotes ou avec le stratégie. Je pense que nous avions une fois encore le package le plus rapide. Mais ce n’était pas suffisant. C’était très serré, avec beaucoup de trafic."
"J’aurais adoré doubler Kamui dans le dernier tour. Je crois que ça aurait été incroyable pour tout le monde, excepté pour eux [Toyota]."
Deux tours en moins par relais
La rapidité n’a pas suffit à la marque aux anneaux, qui faisait des relais plus courts que la concurrence. Une conséquence de la technologie diesel et du réservoir plus petit sur la R18 que sur les autres LMP1 hybrides. Alors qu’il partage le volant de l’Audi n°8 avec Duval et Oliver Jarvis, Lucas di Grassi ne cache pas que ce handicap aura pesé lourd tout au long de l’année.
"Sur cette course il y avait environ sept relais pour nous, et nous pouvions faire deux tours de moins que les Porsche", souligne le Brésilien. "Avec ces deux tours et la quantité d’essence que nous avons, nous sommes en retrait en termes de stratégie à chaque course. Il n’y avait pas d’exception ici, car c’était très serré. Nous devions faire ce que nous avons fait, et nous l’avons fait correctement."
Di Grassi admet qu’il s’attendait à ce que Porsche soit tenté par la possibilité de faire un double relais en fin de course, mais beaucoup moins à ce que Toyota tente un tel pari, ce qui a permis à la firme japonaise de s’imposer à domicile.
"Nous nous attendions à ce que Porsche fasse un relais et demi à la fin, mais nous avons été surpris de voir Toyota faire un double relais", concède Di Grassi. "Porsche ne l’a pas fait, car ils avaient naturellement moins de tours à faire à la fin. Notre préoccupation pendant la deuxième moitié de la course venait de Porsche, pas de Toyota."
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