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Audi n’attend pas de réponses avant Silverstone ou Spa

Marcel Fässler estime qu'il faudra peut-être attendre jusqu'aux 6 Heures de Spa-Francorchamps avant de connaître réellement les contours de la hiérarchie du WEC en 2016.

#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer

#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer

Damien Martinière

#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#4 Corvette Racing Chevrolet Corvette C7.R: Marcel Fässler
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
Livrée 2016 de l'Audi R18
La livrée 2016 de l'Audi R18
La livrée 2016 de l'Audi R18
La livrée 2016 de l'Audi R18
La livrée 2016 de l'Audi R18

B.D., Le Castellet - Audi se fait plutôt discret à l’heure des préparatifs de la nouvelle saison du FIA WEC, malgré des essais déjà nombreux avec la nouvelle R18 et une présentation en ligne en début de semaine. La nouvelle arme d’Ingolstadt ne manque pas de caractère, avec un look agressif qui ne laisse pas insensible, mais elle doit maintenant démontrer en piste que la marque aux anneaux a fait des progrès décisifs pour espérer aller concurrencer Porsche cette saison. 

"Nous espérons vraiment qu’elle soit aussi rapide qu’elle en a l’air", confirme Marcel Fässler à Motorsport.com. "La voiture nous semble vraiment prometteuse, il y a beaucoup d’innovations, notamment avec le système hybride. Toute la voiture est nouvelle, il n’y a rien qui reste de l’ancienne voiture. Le système hybride est de 6MJ et il est vraiment bon. Nous avons aussi trouvé plus de performance avec le moteur, et le package global paraît vraiment bon. Mais maintenant, il faut le prouver en piste."

Double objectif

Le Suisse, triple vainqueur des 24 Heures du Mans aux côtés d’André Lotterer et Benoît Tréluyer, partagera à nouveau son baquet avec l’Allemand et le Français cette année. S’il est impatient d’en savoir davantage sur la hiérarchie que le WEC offrira, il rappelle toutefois que les véritables réponses n’arriveront pas avant la première course le mois prochain, et peut-être même un peu plus tard. "C’est bien de voir les autres concurrents en piste, mais nous ne savons pas ce que les autres montrent pendant ces essais", souligne-t-il. "La vérité sera connue à Silverstone, si ce n’est à Spa."

Ces deux dernières années, Audi a régulièrement manqué de performance pure pour faire face à Toyota en 2014 puis Porsche en 2015. Cela n’avait pas empêché la marque de triompher au Mans il y a deux ans, et de repousser l’échéance du titre mondial jusqu’à la dernière épreuve l’année passée, mais il en faut plus pour pouvoir à nouveau viser ces deux objectifs. 

"Le titre mondial a de plus en plus de valeur, et nous voulons à nouveau gagner le Championnat du monde", insiste Fässler. "Nous en étions proches l’année dernière, c’est dommage de ne pas avoir réussi, mais la course est rude. J’aime la concurrence élevée à laquelle nous avons fait face en 2015, c’était vraiment agréable de courir, et j’espère que ce sera à nouveau le cas. L’objectif est de gagner les deux, Le Mans et le Championnat du monde."

La pression sur l'équipe ?

À l’instar de Porsche, le constructeur allemand devra également composer avec un effectif réduit au Mans, puisqu’il n’y aura pas de troisième R18 alignée. Un manque qui met plus la pression sur l’équipe que sur les pilotes, selon Fässler. 

"C’est davantage un problème pour Audi, car si vous avez trois armes, vous avez plus de chances de gagner", admet-il. "Pour nous, ça ne change pas grand-chose car en 2011 nous avions aligné trois voitures mais après 12 heures nous étions seuls en piste, et nous avons gagné la course. Je ne crois pas que ça met plus de pression sur les pilotes, mais peut-être sur l’équipe." 

"Nous sommes toujours motivés pour gagner Le Mans, c’est une nouvelle édition. On devient accroc à la victoire, et une fois qu’on y a goûté, on en veut chaque année. C’est la plus grande course, une course que tout le monde veut gagner, et nous ferons de notre mieux."

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