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Glickenhaus applaudit une BoP "extrêmement équitable"

Malgré une course gâchée par "une erreur stupide", Glickenhaus a affiché un sérieux potentiel à Spa-Francorchamps et salué l'efficacité de la BoP en Hypercar.

#708 Glickenhaus Racing Glikenhaus 007 LMH Hypercar de Olivier Pla, Romain Dumas, Pipo Derani

#708 Glickenhaus Racing Glikenhaus 007 LMH Hypercar de Olivier Pla, Romain Dumas, Pipo Derani

JEP / Motorsport Images

Le week-end des 6 Heures de Spa-Francorchamps a en partie souri à Glickenhaus, qui s'est offert lors des qualifications la première pole position de son histoire. Confiée à Romain Dumas, Olivier Pla et Pipo Derani, la 007 LMH a également démontré que la fiabilité n'était pas source d'inquiétude, tout en réalisant une course prometteuse… mais aussi frustrante.

Le rythme pur affiché dans la chasse au chrono a en tout cas rassuré la petite équipe américaine quant à l'efficacité de la BoP pour équilibrer les performances avec Toyota et Alpine. "C'est évidemment une étape importante", souligne Jim Glickenhaus auprès de Motorsport.com. "C'est la première fois qu'une équipe américaine décroche la pole position en WEC. C'est assez extraordinaire, d'autant plus que nous courons contre des équipes d'usine. Nous sommes également heureux que la BoP soit extrêmement équitable. Ça a très bien fonctionné."

Après un départ parfait, Glickenhaus a conservé les commandes pendant l'essentiel du début de course, avant de céder face aux Toyota tout en maintenant un rythme particulièrement élevé. "Ce qui s'est passé, c'est que l'on a ramassé des débris dans les écopes de freins", précise Jim Glickenhaus. "C'est pourquoi le freinage ne fonctionnait plus correctement, c'était ça le problème. Sinon, on était très proche. Le fait d'être dépassé par les Toyota ne voulait rien dire. Après avoir nettoyé les écopes de freins, tout s'est à nouveau bien passé."

"La voiture est éprouvée, elle n'a aucun problème", poursuit-il. "Le fait que les freins ne fonctionnent pas parce que l'écope est bouchée ne veut rien dire. Ce qui s'est passé aussi, c'est que nous avons seulement fait le plein [sans changer les pneus] au premier arrêt. Et quand on fait le ravitaillement, on n'a pas le droit de travailler sur la voiture. On voulait gagner quelques secondes, alors on a renvoyé la voiture en piste. Avec le recul, on aurait dû nettoyer le système de freins. Après, il y a eu toutes les phases de drapeau rouge, Safety Car, Full Course Yellow. Donc pendant un moment, on n'a pas eu l'occasion de le faire. Mais ce n'était pas un gros problème, ça n'a pas causé de dégâts ou quoi que ce soit."

La remontée gâchée par une incompréhension

Glickenhaus a perdu gros dans les stands.

Glickenhaus a perdu gros dans les stands.

Plus que ce souci temporaire au freinage, c'est "une erreur stupide" qui a, selon l'homme d'affaires américain, coûté toute chance de se battre jusqu'au bout pour la victoire. Alors que la Glickenhaus affichait un gros rythme au plus fort des conditions pluvieuses, sa remontée a été entravée par un arrêt au stand supplémentaire et évitable. La faute à une incompréhension avec Pipo Derani, qui était alors au volant, et qui a condamné l'équipage à une neuvième place ne reflétant pas le véritable potentiel.

"On s'en sortait bien jusqu'à ce que l'on fasse une erreur stupide sous la pluie, quand notre pilote n'a pas bien compris ce qu'on lui demandait à la radio", explique Jim Glickenhaus. "On lui a demandé s'il voulait utiliser les intermédiaires ou continuer en pneus pluie. Il a mal compris et il a dit slicks. C'était un choix terrible. On a donc dû s'arrêter une deuxième fois pour revenir aux intermédiaires. Ça nous a coûté beaucoup de temps, sinon on aurait eu une chance de terminer deuxième."

"Ce n'était pas notre première course sous la pluie, car le départ au Mans l'an passé était sur le mouillé. Le rythme était très bon. Nous avons repris le terrain perdu auparavant à cause des écopes de freins. C'est là que nous avons pensé à passer des pneus pluie aux intermédiaires, car ça nous aurait donné un avantage. Ça aurait donné une course serrée à la fin. Le rythme sur le mouillé était bon, mais ensuite on a eu ces problèmes de radio. Nous allons régler ce problème pour la suite, je ne vois pas ça comme un souci qui persistera."

Propos recueillis par Heiko Stritzke

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