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L'Hypercar de Ferrari sera hybride à quatre roues motrices

L'Hypercar que prépare Ferrari pour son grand retour au sommet de l'Endurance ne s'inspirera pas d'un modèle de route.

Logo Ferrari

Photo de: Erik Junius

Alors que Peugeot a présenté cette semaine son concept Hypercar avec lequel le constructeur français fera son grand retour en Endurance, Ferrari fourbit également ses armes avec un programme décalé. Annoncé depuis février dernier, le retour de la Scuderia aux 24 Heures du Mans est prévu pour 2023 et permettra de voir le Cheval cabré se battre à nouveau pour la victoire au classement général.

Comme Toyota et Peugeot, Ferrari a fait le choix de la réglementation LMH plutôt que du LMDh. Les raisons sont compréhensibles et collent au discours invariable de la firme italienne sur la question de son engagement en compétition : pouvoir le faire avec une auto entièrement conçue à Maranello, et non basée sur un châssis fourni par un tiers.

La future Hypercar italienne partira d'une feuille blanche et ne s'inspirera pas d'un modèle de route déjà imaginé par Ferrari. Peut-être donnera-t-il naissance à une déclinaison, mais il sera donc avant tout pensé pour la compétition. Là encore, on retrouve la même approche que tous les autres concurrents connus du LMH à ce jour. En réalité, seul Aston Martin, avant son retrait, avait l'ambition de dériver son Hypercar de course d'un modèle existant, en l'occurrence la Valkyrie.

Les formes seront déterminées par la soufflerie, comme en Formule 1. 

Antonello Coletta

"Ce sera une nouvelle voiture", confirme Antonello Coletta, responsable des activités GT de Ferrari, dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. "Elle ne sera pas dérivée d'une de nos hypercars de route actuelles ou à venir. Certains des concepts de cette voiture pourront ensuite être utilisés en production, mais les formes seront déterminées par la soufflerie, comme en Formule 1. Les prototypes risquent de tous se ressembler, mais nous nous sommes donc donné pour mission d'en créer un qui ait l'ADN de Ferrari et qui soit immédiatement reconnaissable."

"Nous avons décidé de participer à la catégorie LMH, avec un moteur hybride et quatre roues motrices, et nous allons affronter une concurrence très forte, composée de grandes marques qui ont déjà remporté les 24 Heures du Mans et le WEC. Sur le papier, nous partons à armes égales, sans favori, et cela rendra le combat passionnant."

Longtemps inimaginable, le retour de Ferrari au plus haut niveau de l'Endurance a pu se concrétiser grâce à la mise en place d'une nouvelle réglementation articulée autour de la réduction des coûts. Alors que le LMP1 coûtait entre 140 et 180 millions d'euros par an à l'apogée de l'ère hybride, il sera désormais possible de faire avec beaucoup moins de moyens en Hypercar.

"L'ancien règlement ne nous permettait pas de le faire", précise Antonello Coletta. "La nouvelle catégorie sera plus facile à gérer en termes de coûts, environ 60% de moins qu'en LMP1. En outre, les bénéfices en matière d'image et de communication seront plus importants. C'est une occasion unique pour les courses d'Endurance de retrouver leur popularité d'antan."

Les bases du programme Ferrari sont donc posées, avec l'objectif de faire rouler pour la première fois l'Hypercar "en mai ou juin 2022".

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