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Le LMP1 doit "vivre dans un monde réel", sans "dépense infinie"

Le FIA WEC et les 24 Heures du Mans se portent bien. Impossible de dire le contraire après avoir vu un plateau complet de 32 concurrents dévoilés pour le Championnat du monde vendredi dernier, ainsi qu’une liste relevée à 60 partants pour Le Mans.

#17 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Timo Bernhard, Mark Webber, Brendon Hartley

Photo de: Porsche AG

Le président de l'ACO, Pierre Fillon, et le directeur général du WEC, Gérard Neveu
#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Lucas di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis
Départ : #17 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Timo Bernhard, Mark Webber, Brendon Hartley et #18 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb
Nouvelle livrée pour Toyota en LMP1
Pascal Vasselon, Toyota Racing et le Dr. Wolfgang Ullrich, Audi Sport, avec le président de la Commission Endurance de la FIA, Lindsay Owen-Jones
Alexander Hitzinger, Directeur Technique de Porsche LMP1
Porsche LMP1 en test au Bahrain
Nouvelle Audi LMP1
Chris Reinke, directeur d'Audi LMP, et Dr. Wolfgang Ullrich, présentent l'Audi R18 2016
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid

La discipline a su s’appuyer sur la réussite technologique et sportive du LMP1, avec trois constructeurs qui engagent des moyens conséquents pour offrir une lutte à suspense et de très haut niveau. Le tout au sein d’un plateau qui fait l’objet d’une attention toute particulière de la part des différentes instances impliquées, afin de garantir un avenir tout aussi brillant aux catégories LMP2 et LMGTE, sans oublier le LMP3 dans les championnats continentaux tels que l’ELMS. 

Néanmoins, après avoir établi un règlement technique LMP1 qui a fait ses preuves et qui est reconduit pour la troisième année consécutive, le WEC et l’ACO ont pleinement conscience de devoir également faire preuve de vigilance. Directeur du championnat, Gérard Neveu le souligne avec un ton qui ne laisse aucun doute quant au fait qu’il s’agit d’un sujet à prendre au sérieux, sans gravité exagérée mais tout simplement pour éviter toute déconvenue et continuer à assurer un futur sain à la catégorie. 

"En P1 hybride il faut que l’on fasse attention, très attention", prévient-il au micro de Motorsport.com. "Ca ne peut pas être une dépense infinie, bien au contraire. Il faut que chacun soit sérieux et raisonnable là-dessus, il faut vivre dans un monde réel si on veut continuer. Mais en même temps il faut un peu d’ambition et permettre à tous les hommes qui préparent la voiture de demain de trouver sur notre plateforme endurance ce qu’il y a de mieux possible pour faire de la recherche et du développement."

En ébullition permanente

Trouver l’équilibre entre les ressources engagées par les constructeurs sans dépasser la ligne rouge, tout en conservant la possibilité pour ces grands groupes de démontrer leurs nouvelles technologie et utiliser à souhait le lien entre la piste et la route, c’est tout le défi des années à venir. Les constructeurs eux-mêmes en ont conscience et savent que le contrôle des dépenses est impératif. Ainsi Audi et Porsche ont décidé d’un commun accord de ne pas engager de troisième prototype au Mans en juin prochain. Un choix sensé et "dans l’ère du temps", selon Gérard Neveu. 

Ce contexte économique sera évidemment pris en compte pour définir la direction qui sera prise en matière de réglementation technique pour 2017 ou 2018. 

"Les idées, ce n’est pas ce qui manque", rassure Gérard Neveu sur le sujet. "Il y a des groupes de travail qui échangent toute l’année, très régulièrement, et ça travaille sans cesse. Il y a des pistes qui sont explorées, des idées qui sont engagées, on est tout le temps en ébullition. Si vous voulez essayer de maintenir votre championnat dans la bonne direction, sur la bonne pente, il faut toujours essayer d’être novateur et à la pointe."

Trouver l’alchimie et la recette qui perdurera est un défi, qui est toutefois à la portée d’une discipline dans laquelle les intérêts communs sont trop nombreux pour ne pas tomber d’accord. Impliqué en LMP1 avec Toyota à travers le partenariat noué avec ORECA, Hugues de Chaunac ne manquait pas de soulever cette problématique et de lancer lui aussi l’avertissement il y a quelques mois. 

"Cela entraine une course à l'armement et il faut développer, développer, développer…", disait-il à Motorsport.com en évoquant une catégorie LMP1au "potentiel énorme". "Il faut plus d'ingénieurs, plus d'essais, plus de, plus de, plus de… C'est le côté un peu plus négatif car il faut faire absolument attention à ce qu'il n'y ait pas de dérapage et que ça ne devienne pas des bureaux de Recherche et Développement en live."

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