Sa lente agonie ne doit pas abîmer la gloire du LMP1
Le dernier acte de l'histoire du LMP1 a lieu aujourd'hui à Bahreïn. On sait déjà que cette course ne sera pas celle dont on se souviendra plus tard, mais cela n'enlève rien aux grands moments offerts par cette catégorie en 25 ans d'existence.
C'est une triste manière de finir. L'ère du LMP1 va s'achever ce samedi par un gémissement à Bahreïn : seulement deux Toyota sur la grille et très peu de chances, voire aucune, d'assister à un combat qui raviverait les plus beaux souvenirs des jours glorieux de la catégorie. Pendant que les deux TS0540 Hybrid – dont les pilotes de l'une d'entre elles auront une main attachée dans le dos – joueront ce samedi la mascarade que seront sûrement ces 8 Heures de Bahreïn, j'aurai fort à faire pour éviter que mon esprit ne vagabonde dans les souvenirs du passé. Car il y a vraiment eu des moments incroyables au court de ce quart de siècle de LMP1.
Je suis peut-être partial, car l'histoire du LMP1 chevauche quasiment le temps durant lequel j'ai travaillé pour Autosport. La catégorie a débuté sous sa forme embryonnaire en 1994, première année durant laquelle j'ai écrit pour le magazine, et a peiné à décoller à une époque où les constructeurs étaient davantage intéressés par la production de GT1 prétendument basées sur des voitures de route. Tout s'est mis en marche alors que le siècle dernier arrivait à son terme, avant d'éclater au grand jour dans les années 2000.
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