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LMP2 en danger : Duval veut sauver les indépendants en WEC

D'après Loïc Duval, il ne serait pas souhaitable de supprimer la catégorie LMP2 du Championnat du monde d'Endurance afin de faire de la place pour davantage d'Hypercars dans les années à venir.

#31 WRT Oreca 07 - Gibson LMP2 : Sean Gelael, Robin Frijns, Dries Vanthoor

Photo de: JEP / Motorsport Images

L'avenir des LMP2 en FIA WEC est incertain : il est envisagé qu'elles ne puissent plus participer qu'aux 24 Heures du Mans à partir de 2024. La catégorie Hypercar devrait attirer près de 20 bolides, et une nouvelle division GT3 devrait également être très fournie. Il ne devrait donc pas y avoir suffisamment de place pour une seconde classe prototype lors des autres manches du calendrier WEC.

Loïc Duval a justement couru en LMP2 pendant plusieurs années à la suite du retrait d'Audi du LMP1 fin 2016. Selon l'actuel pilote Peugeot en Hypercar, l'importance de cette catégorie ne doit pas être sous-estimée, compte tenu du rôle qu'elle a joué pendant une période de vaches maigres pour le WEC ces dernières années. Ainsi, il s'interroge sur ce qui se produira si les constructeurs quittent la catégorie Hypercar et laissent des places vides sur la grille.

"Il faut faire attention, car même si c'est bien d'avoir cette lancée avec la catégorie reine et les constructeurs, il ne faut pas oublier que ces dernières années, quand les constructeurs n'étaient pas là, le championnat était content d'avoir tant de LMP2", déclare Duval à Motorsport.com. "C'est toujours une tendance, et il faut toujours trouver l'équilibre entre la catégorie reine et les autres."

"Mais je pense aussi que l'ADN de l'Endurance et du Mans, ce sont les équipes privées, il faut des gentlemen drivers et des choses comme ça. Il ne faut jamais oublier que les avoir, c'est un must – et il faut de la quantité et de la qualité. À l'avenir, si l'on perd à nouveau des constructeurs, on va rappeler [les LMP2]."

Lorsqu'il lui est demandé s'il serait mécontent dans l'éventualité où le WEC adopterait une structure à deux catégories pour 2024 avec l'Hypercar et le LMGT3, Duval insiste sur ce qu'il considère comme la priorité : assurer que les gentlemen drivers et les équipes indépendantes puissent continuer à courir dans le championnat lors des années à venir.

"Tant qu'il y a des équipes privées et tant qu'il y a des amateurs, je suis content, quelles que soient les catégories dans lesquelles ils sont mis. Je ne veux pas, juste parce qu'il y a soudain beaucoup de constructeurs, qu'il n'y ait plus que les pilotes pro et les constructeurs qui comptent, et rien pour le reste. Je pense que le mélange est vraiment important, quelle que soit la catégorie. Il est important de garder l'ADN du championnat."

#70 Realteam Racing Oreca 07 - Gibson: Esteban Garcia, Loic Duval, Norman Nato

Les LMP2 en piste à Monza

Ancien coéquipier de Duval chez Audi en LMP1, Oliver Jarvis continue de courir dans la catégorie LMP2 du WEC et faisait partie de l'équipage Jackie Chan DC Racing qui a fini deuxième des 24 Heures du Mans au général en 2017. Forcément, Jarvis apprécie cette seconde classe, et souligne que les basiques LMP2 ont dû être ralenties artificiellement pour qu'elles ne se mélangent pas aux bien plus onéreuses LMDh et LMH.

"Cela dépend du point de vue", indique Jarvis à notre micro. "Si cela se produit, c'est purement par nécessité, en raison du nombre de voitures sur la grille. Mais ce serait dommage, à mon avis. Je pense que le LMP2 est une catégorie fantastique, c'est une voiture incroyable. Nous avons dû la ralentir à cause de l'Hypercar. Quand on voit que l'on peut acheter cette voiture pour une si petite somme et qu'elle est, au fond, plus rapide qu'une Hypercar... c'est juste une voiture incroyable."

"S'ils finissent bel et bien par supprimer le LMP2 du WEC, j'espère vraiment qu'ils mettront l'accent dessus pour l'ELMS et garantiront au moins dix places pour Le Mans. Ce serait mon espoir, afin de maintenir le LMP2 en vie, car je pense qu'il y a un marché pour."

Quant à Nicolas Lapierre, il devrait évoluer en LMP2 l'an prochain avec Alpine avant le retour du constructeur français dans la catégorie reine en 2024 avec une LMDh construite en partenariat avec Oreca. Lapierre propose un point de vue différent sur la situation en LMP2, déclarant qu'il fallait se concentrer sur la participation accrue des constructeurs à la catégorie Hypercar plutôt que sur l'impact que cela aura ailleurs sur la grille de départ.

"Le plus important, pour moi, est qu'il est super de voir le succès de la catégorie reine, l'Hypercar", nous dit Lapierre. "On ne peut pas élargir la grille, et cela va faire des dégâts, certainement. Le LMP2 est certainement la catégorie qui va en pâtir à partir de 2024, mais c'est pour une bonne raison. Si le peloton est plein de constructeurs en LMDh et en Hypercar, c'est super pour le championnat, c'est super pour les pilotes, c'est super pour les mécaniciens, les ingénieurs et les fans, alors tout va dans la bonne direction. Il est certain que le LMP2 va en pâtir, mais cela va avec et il faut l'accepter."

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