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LMP2 - Les quatre châssis pour 2017 sont sélectionnés

#47 KCMG ORECA 05: Matthew Howson, Richard Bradley, Nicolas Lapierre

Photo de: James Holland

WEC 2017

Le WEC, Championnat du monde d'endurance de la FIA, repart en 2017 pour une nouvelle saison, marquée comme d'habitude par les 24 Heures du Mans.<br><br>Suivez l'intégralité de la saison, avec toutes les informations, photos, vidéos du FIA WEC !

#60 Michael Shank Racing with Curb/Agajanian Ligier JS P2 Honda : John Pew, Oswaldo Negri Jr.
#47 KCMG ORECA 05 : Matthew Howson, Richard Bradley, Nicolas Lapierre
Jean Todt, Président de la FIA
#01 Chip Ganassi Ford/Riley : Scott Pruett, Joey Hand
Gerard Neveu, WEC et Pierre Fillon, Président de l'ACO
#46 Thiriet by TDS Racing ORECA 05 : Tristan Gommendy, Ludovic Badey, Pierre Thiriet
Scott Atherton, PDG du Tudor United Sportscar Championship

Dallara, Onroak Automotive (Ligier), Oreca et l’association Riley/Multimatic: tels sont, a annoncé aujourd’hui l’Automobile Club de l’Ouest, les quatre constructeurs de châssis qui ont été retenus pour construire les futurs châssis LMP2 habilités à courir à partir de 2017.

Si la présence des deux fabricants français dans la liste était attendue, tout comme celle d’un châssis américain, Dallara constitue peut-être une surprise dans la mesure où la marque transalpine est surtout connue aujourd’hui pour ses monoplaces (GP2/3, IndyCar, Formula Renault 3.5, etc.).

Gibson (anciennement Zytek), Strakka Racing (qui fabrique le châssis Dome), Honda Performance Development (HPD) et BR Engineering (dont le châssis BR01 a débuté cette année au Mans) sont parmi les constructeurs candidats qui ont été déboutés, selon nos confrères d'Autosport.

Ce choix, effectué par l’ACO lui-même mais aussi l’International Motor Sports Association (IMSA) américaine et la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), est le résultat de huit mois de travail et de deux mois de processus de sélection (l’appel d’offres avait été lancé le 13 mai 2015), ont expliqué les quatre entités.

Notre priorité est de fournir aux équipes et aux pilotes engagés dans cette catégorie les meilleures options et solutions pour courir en endurance dans les années à venir,” a déclaré Pierre Fillon, Président de l’ACO. “Grâce aux décisions prises conjointement par l’ACO, l’IMSA et la FIA, nous avons réussi à réunir un pool de constructeurs d’une immense qualité, ce qui conforte l’intérêt de la série et ses belles perspectives d’avenir.”

Les châssis LMP2 seront équipés d’un moteur unique, lequel sera annoncé ultérieurement, dans les championnats organisés par l’ACO et la FIA : le Championnat du Monde d’Endurance bien sûr (WEC), dont font partie les 24 Heures du Mans, mais aussi l’European Le Mans Series (ELMS) et l’Asian Le Mans Series (Asian LMS).

Plusieurs nuances du côté des États-Unis

En revanche, plusieurs motoristes seront autorisés dans le cadre du TUDOR United SportsCar Championship (USCC) aux États-Unis où les châssis pourront être modifiés pour comprendre des éléments de style spécifiques à chaque motoriste. C’est une pratique qui a cours depuis longtemps outre-Atlantique, où l’identification visuelle commune des voitures de course et de série est une priorité. On le voit d’ailleurs avec les Daytona Prototypes actuellement engagés aux côtés des P2 en USCC et qui forment la grande majorité du plateau actuel.

La puissance des moteurs, dans tous les championnats, se situera aux alentours de 600 chevaux et un fournisseur électronique commun sera à son tour annoncé au mois de septembre prochain.

Autre différence entre les USA et le “reste du monde”: les concurrents de la série américaine pourront participer aux épreuves des autres championnats – et notamment les 24 Heures du Mans – à condition d’adopter les spécificités aérodynamiques des championnats en question, et avec leur moteur habituel. De leur côté, les équipes des autres championnats pourront courir en USCC en conservant la configuration habituelle de leurs châssis.

Réduction des coûts, augmentation de la sécurité

Ce nouveau règlement et les mesures qui en découlent, dont la première est la sélection de ces quatre constructeurs de châssis, tendent bien à avoir des voitures plus compétitives, un modèle économique performant, viable et maitrisé, un marché global de machines à même de courir en Amérique du Nord, en Asie et en Europe et un excellent niveau de service pour les concurrents,” a ajouté Pierre Fillon.

Le Président de la FIA, Jean Todt, a insisté pour sa part sur la maîtrise des coûts qu’autorise ce nouveau règlement ainsi que sur la sécurité. Deux aspects qui en étaient en fait les priorités.

C’est une nouvelle preuve des efforts de la FIA pour ouvrir la voie vers un sport plus pérenne, qui garde la maîtrise de ses coûts,” dit-il, “et, dans ce cas, travailler avec des partenaires solides tout au long du processus.”

La sécurité est également au cœur de ces nouveaux LM P2. Ils vont intégrer tout le savoir-faire et l’expérience que nous avons acquis sur la réglementation des LM P1 actuels, avec de nouvelles contraintes comme le fait d’avoir des voitures fermées, d’imposer la crash box arrière ou encore les systèmes de rétention des roues.”

Les voitures devront être homologuées et disponibles en janvier 2017 à l’occasion des 24 Heures Rolex de Daytona, première course à mettre en application le nouveau règlement de la catégorie LM P2 et des prototypes du Championnat TUDOR.

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