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Opinion - Pluie d'infos à Shanghai

On a eu peur de revivre à Shanghai le "syndrome Fuji 2013", cette course de sinistre mémoire où, à cause des conditions climatiques, on n’avait pu boucler que 16 tours au total…

#7 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Mike Conway, Kamui Kobayashi, Jose Maria Lopez, #8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso

#7 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Mike Conway, Kamui Kobayashi, Jose Maria Lopez, #8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso

Toyota Racing

Malgré deux interruptions au drapeau rouge et pas mal de neutralisations, on n’a pas assisté à un tel cauchemar sous la pluie chinoise et on a même le sentiment d’avoir eu droit à une course qui peut représenter un nouveau départ dans la discipline…

La pluie n’était pas désirée…

Généralement, tout commentateur qui se respecte est content lorsqu’il découvre que la course qu’il est censé suivre va se dérouler sous une pluie battante ! Pour au moins deux raisons : 1. il va forcément se passer plus de choses, incidents ou accidents, accrochages ou contacts, que d’habitude ; 2. c’est donc la promesse de sortir des sentiers battus et d’avoir des surprises et des imprévus.       

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Or, il faut bien avouer que Paul-Loup Chatin et moi-même, qui vous commentions la course pour Motorsport.tv, avons été déçus de voir qu’il pleuvait à Shanghai ! Pourquoi ? Simplement parce que là où les essais semblaient nous avoir démontré que la concurrence des P1 privés face à Toyota était enfin une réalité, eh bien la pluie venait pratiquement l’annuler…

Paul-Loup n’a cessé de rappeler pendant le direct que l’avantage des Toyota de posséder quatre roues motrices est déterminant dans ces conditions ! Du coup, il nous faut encore considérer que ces 6 Heures de Shanghai n’ont pas été représentatives de ce que le WEC peut et doit offrir, et on attend donc de nouveau avec impatience la course de Sebring (la sixième de la Super Saison !) pour enfin avoir le spectacle que nous appelons tous de nos vœux !

Est-ce la bonne Toyota qui a gagné ?

La Toyota #7, après avoir signé sa troisième pole en cinq épreuves, a donc remporté sa deuxième course consécutive. Il n’y a plus que cinq points d’écart au championnat entre les deux voitures et on sait désormais que les deux équipages sont sur un pied d’égalité et ont globalement le même niveau. Sébastien Buemi s’est estimé déçu de ne pas avoir gagné à Shanghai, et il est vrai que la décision s’est faite lors du deuxième arrêt au stand ; la 7 s’est arrêtée un tour plus tôt que la 8, et cette dernière a été bloquée au feu rouge à la sortie de la pitlane.

À partir de là, les 20 secondes de retard concédées sur l’autre voiture n’étaient plus rattrapables à la régulière. Nous nous permettrons pourtant de préciser que lors du premier arrêt, la 7 avait aussi perdu une vingtaine de secondes "injustement" en devant stopper en même temps que la 8 et en devant faire deux ou trois manœuvres supplémentaires pour bien se positionner à son emplacement ! Mais il est vrai que la 8 avait su prendre le meilleur en début de course, Buemi doublant Lopez sans appel dans les premiers "vrais" tours. Bref, et c’est tant mieux, une lutte interne est à l’œuvre chez Toyota !

SMP, deuxième force du plateau ?

Derrière les bolides japonais, l’événement est venu de la voiture qui est montée sur la troisième marche du podium. Rebellion a eu la double mauvaise surprise de voir très vite une de ses voitures se mettre dans le rail (la #3, comme à Fuji) et de voir l’autre devancée au final par la meilleure SMP. Honnêtement, on sentait le coup venir et c’était une évidence que SMP (et ART Grand Prix pour l’exploitation) montaient en puissance ces derniers temps.

Restait à concrétiser et c’est donc ce qui s’est passé avec un formidable Jenson Button qui, une semaine après être devenu Champion Super GT, accroche un podium en WEC. Il nous semble bien en tout cas que la BR1 (née Dallara) soit maintenant plus efficace que la Rebellion et ce sera un des enjeux majeurs de la fin de saison de voir ce que peut donner cette bataille pour la troisième place – voire mieux si un souci devait survenir chez Toyota !

Corvette en touriste ?

Si on passe en revue les autres catégories, on va dire qu’il n’est pas illogique que le Jackie Chan DC Racing triomphe à domicile en P2, même s’il s’agit d’une première et qu’on imagine qu’on s’est mis un peu la pression du côté de l’équipe chinoise. Le fait est qu’on en est à trois victoires en cinq courses pour cette équipe et que les forces françaises dignement représentées par Alpine et TDS Racing ont un peu de souci à se faire…

En GTE Pro, une quatrième marque s’est imposée en cinq courses : Aston Martin a ouvert son compteur, suite à une course limpide et même magistrale, ce qui lui a permis de se classer septième au général, une place devant la Jackie Chan ! D’ailleurs, de manière globale, les GTE Pro ont en effet pris le meilleur sur les P2 dans cette course, ce qui n’est sans doute pas tout à fait normal… On a en revanche été déçu par Corvette, qui revenait dans la cour des grands hors-Le Mans pour la première fois en quatre ans. Il n’y avait qu’une voiture et les pilotes Gavin-Milner ont avoué avoir souffert des conditions climatiques. Au final, ce n’est qu’une huitième place dans la catégorie et l’impression d’une "participation amicale" d’une équipe de deuxième division au niveau supérieur. Pas sûr que cela ait été le but de l’opération.

L’affaire Dempsey-Proton

Il nous faut maintenant aborder le volet du GTE Am, et cette drôle d’histoire qui a secoué le paddock et qui concerne l’équipe Dempsey-Proton Racing. Pour ceux qui ne seraient pas au courant, l’équipe a donc été disqualifiée de Fuji et tous ses points acquis depuis le début de la saison lui ont été retirés, au motif d’une gigantesque duperie "informatique" consistant à modifier une ligne de code dans l’enregistreur de données pour augmenter de deux secondes le temps indiqué sur le capteur FIA/ACO calculant le temps de ravitaillement…

 

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