Le retour de Peugeot résiste à la crise : c'est du sérieux !
Lorsque la pandémie mondiale de COVID-19 s'est déclenchée, cela aurait pu fournir à Peugeot l'excuse parfaite pour revenir sur ses intentions de retour aux 24 Heures du Mans en 2022. Ça n'a pas été le cas, ce qui révèle à la fois le goût d'inachevé du constructeur en Endurance ainsi que les opportunités offertes par la réglementation Hypercar.
Il y a un an, lorsque Peugeot a annoncé son retour aux 24 Heures du Mans à l'horizon 2022, le monde était bien différent de celui d'aujourd'hui. La crise du coronavirus et ses effets collatéraux sur l'économie mondiale auraient donné la justification parfaite à un rétropédalage quelques mois plus tard, mais au lieu de ça, le constructeur français a confirmé son arrivée future en choisissant la voie de la catégorie Le Mans Hypercar.
Début 2012, quand Peugeot a brutalement décidé de mettre fin à son programme LMP1, la nouvelle a fait l'effet d'un choc pour le monde de l'Endurance. Nous étions alors à l'aube de la naissance du Championnat du monde FIA WEC et la discipline perdait l'un de ses deux constructeurs majeurs, forçant Toyota à accélérer ses plans pour venir concurrencer Audi. Peugeot n'était revenu aux 24 Heures du Mans que quelques années auparavant, pour l'édition 2007, dans l'espoir de renouer avec le succès déjà rencontré par la 905 au début des années 90. Avec son spectaculaire prototype 908 HDi FAP et son moteur V12 bi-turbo, le constructeur français y est parvenu en 2009.
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