Comme lors des années précédentes, le paddock du WEC se retrouve en commun à la fin du mois de mars, pour deux journées d'essais collectifs sur le circuit Paul Ricard.
Sur deux jours, cinq séances sont organisées, avec également du roulage de nuit. Au terme du Prologue, le premier enseignement tombe avec le meilleur chrono réalisé par Porsche et l'équipage champion du monde en titre de Brendon Hartley, Timo Bernhard et Mark Webber.
Trois semaines plus tard, la saison s'ouvre à Silverstone. Et le début de week-end est notamment marqué, le samedi matin, par l'annulation de la troisième séance d'essais libres... à cause de la neige !
Un peu plus tard dans la journée, les qualifications peuvent avoir lieu. La première pole position de l'année revient à l'équipage de l'Audi #7, formé par Benoît Tréluyer, Marcel Fässler et André Lotterer.
Ce premier affrontement est passionnant à tous les étages. La course est notamment marquée par l'accident spectaculaire de Brendon Hartley, sur la Porsche #1, après un accrochage avec une Porsche GT.
Au bout du suspense, l'Audi partie en pole position s'impose aux mains de Tréluyer-Fässler-Lotterer.
Une joie de courte durée, puisque l'Audi #7 est disqualifiée quelques heures plus tard en raison d'un fond plat non conforme. La victoire revient sur tapis vert à la Porsche #2 de Neel Jani, Marc Lieb et Romain Dumas.
En LMP2, Ricardo González, Filipe Albuquerque et Bruno Senna s'imposent avec la Ligier-Nissan de RGR Sport by Morand.
La nouvelle Ferrari 488 GTE débute quant à elle par une victoire en LMGTE Pro, avec Davide Rigon et Sam Bird au volant.
François Perrodo, Emmanuel Collard et Rui Aguas font briller sa devancière, la Ferrari 458 Italia, en LMGTE Am.
Au mois de mai, la Belgique accueillie la répétition générale avant Le Mans. Porsche décroche la pole position et verrouille la première ligne avec le trio Bernhard-Hartley-Webber.
La course offre un nombre incalculable de rebondissements, avec de nombreux problèmes de fiabilité en LMP1, qui privent notamment Toyota d'une victoire annoncée. C'est finalement l'Audi #8 de Lucas di Grassi, Loïc Duval et Oliver Jarvis qui s'impose.
Le LMP2 voit une Alpine s'imposer, avec Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre et Stéphane Richelmi.
De leur côté, Sam Bird et Davide Rigon surfent sur la vague en LMGTE Pro, avec une deuxième victoire consécutive pour la Ferrari 488 GTE.
Paul Dalla Lana, Pedro Lamy et Matthias Lauda remportent la catégorie LMGTE Am avec leur Aston Martin Vantage.
Début juin, les préparatifs pour les 24 Heures du Mans s'accélèrent, avec la Journée Test. Entre les gouttes, Audi signe le meilleur chrono de la journée.
En milieu de semaine, comme en 2015, c'est Neel Jani qui signe la pole position pour la Porsche #2. Pas de record cette fois pour le pilote suisse, mais un chrono de 3'19"733 réalisé dès le mercredi soir.
Le samedi 18 juin à 15 heures, après une grosse averse, le départ des 24 Heures du Mans est donné pour la première fois derrière la voiture de sécurité.
Près de vingt-quatre heures plus tard, au terme d'une course quasi parfaite, la Toyota #5 de Kazuki Nakajima s'immobilise sur la ligne d'arrivée, suite à un problème mécanique. Le Japonais était leader et l'image fait le tour du monde.
Comme tombée du ciel, la victoire revient donc à la Porsche #2 de Dumas-Lieb-Jani. C'est le 18e succès de Porsche dans la Sarthe, record absolu.
Cette 84e édition marque également le retour d'Alpine sur la plus haute marche du podium, 38 ans après son succès au général. Cette fois-ci, c'est une victoire de catégorie, avec Menezes-Lapierre-Richelmi, en LMP2.
Autre retour gagnant, celui de Ford avec son impressionnante Ford GT. Avec le Manceau Sébastien Bourdais, mais aussi Dirk Müller et Joey Hand, la marque à l'ovale s'impose en LMGTE Pro.
La victoire revient, presque à la surprise générale, à la vieillissante Ferrari 458 Italia de Bill Sweedler, Jeff Segal et Townsend Bell en LMGTE Am.
La deuxième partie de saison du WEC s'ouvre sur le Nürburgring où, privés de Benoît Tréluyer, blessé, Marcel Fässler et André Lotterer décrochent la pole position sur l'Audi #7.
En course toutefois, c'est le grand retour aux affaires des champions du monde en titre : Hartley, Webber et Bernhard font triompher Porsche.
Menezes, Lapierre et Richelmi poursuivent sur leur lancée mancelle en LMP2 et offrent une nouvelle victoire à Alpine.
En LMGTE Pro, c'est au tour de Gianmaria Bruni et James Calado d'imposer la Ferrari 488 GTE.
Dalla Lana, Lamy et Lauda signent, eux, une deuxième victoire dans leur saison en LMGTE Am, avec Aston Martin.
Début septembre, le WEC se rend pour la toute première fois à Mexico. Et c'est de nouveau une Audi R18, celle de Duval-Di Grassi-Jarvis, qui excelle en qualifications.
Malheureusement, rien ne se passe comme prévu pour Audi en course. Comme en Allemagne, le trio Hartley-Bernhard-Webber s'impose de main de maître.
À domicile, Ricardo González et son équipe RGR Sport by Morand s'imposent en LMP2. Filipe Albuquerque et Bruno Senna sont toujours de la partie.
Richie Stanaway et Darren Turner font gagner Aston Martin pour la première fois de l'année en LMGTE Pro.
C'est une Porsche qui s'impose en LMGTE Am, confiée à Khaled Al Qubaisi, David Heinemeier Hansson et Patrick Long.
Quelques jours plus tard, au Texas, Audi prend de nouveau ses quartiers en première ligne, avec une pole position pour Fässler-Duval-Tréluyer, comme au Mexique.
Mais une fois encore, Audi échoue en course, et c'est une nouvelle fois le trio Bernhard-Hartley-Webber qui tire les marrons du feu !
Menezes-Lapierre-Richelmi impressionnent encore et s'offrent une victoire de plus en LMP2.
En LMGTE Pro, Aston Martin s'impose grâce à Marco Sørensen et Nicki Thiim.
Carton plein pour le constructeur britannique, avec une nouvelle victoire en LMGTE Am pour Dalla Lana-Lamy-Lauda.
Pour l'arrivée en Asie, c'est toujours Audi qui tient le haut du pavé en qualifications. La pole position est signée par Di Grassi, Duval et Jarvis sur la R18 #8.
Le lendemain, la course donne lieu à une bataille incroyable et à un suspense de haut niveau, jusque dans les dernières minutes.
À la faveur d'un choix stratégique osé mais payant, et d'un dernier relais parfait de Kamui Kobayashi, Toyota renoue avec la victoire grâce à l'équipage de la #6, complété par Stéphane Sarrazin et Mike Conway.
En LMP2, c'est un châssis ORECA qui s'impose, grâce au G-Drive Racing de Roman Rusinov, Alex Brundle et Will Stevens.
Sans victoire depuis Le Mans, Ford retrouve la plus haute marche du podium en LMGTE Pro, avec un doublé emmené par l'équipage d'Andy Priaulx et Harry Tincknell.
En LMGTE Am, ce sont encore une fois Dalla Lana, Lamy et Lauda qui triomphent.
La tournée asiatique se poursuit en Chine, et Porsche met un terme à la domination d'Audi en qualifications en décrochant la pole position avec le trio Bernhard-Hartley-Webber.
Les trois hommes, bien qu'écartés de la lutte pour le titre mondial qu'ils avaient conquis un an plus tôt, s'offrent un nouveau succès en course.
Pour Porsche, une première partie de la mission est accomplie, puisque ce résultat permet d'assurer un deuxième titre mondial des constructeurs consécutif.
En LMP2, G-Drive enchaîne avec un deuxième succès consécutif pour Rusinov, Brundle et Stevens.
Deuxième victoire de rang également pour Ford, toujours avec le duo Priaulx-Tincknell en LMGTE Pro.
En LMGTE Am, c'est la première victoire de la Porsche 911 RSR de KCMG, emmenée par Christian Ried, Wolf Henzler et Joël Camathias.
Le dénouement du WEC se joue à Bahreïn. Alors que l'émotion est grande chez Audi avant de fermer le ban, la marque aux anneaux s'offre une ultime pole position avec Di Grassi, Duval et Jarvis.
En course, les R18 sont intouchables et signent un doublé marquant. Pour Di Grassi, Duval et Jarvis, c'est la deuxième victoire de la saison.
Si la Toyota #6 était encore en lice pour le titre mondial des pilotes, la sixième place de Romain Dumas, Neel Jani et Marc Lieb suffit à assurer le sacre aux pilotes Porsche.
En LMP2, G-Drive signe un troisième succès consécutif, avec cette fois-ci le trio Rusinov-Brundle-Rast au volant.
Le titre revient toutefois dans cette catégorie à Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre et Stéphane Richelmi, sur l'Alpine #36.
Aston Martin achève sa saison avec une victoire en LMGTE Pro, grâce à Marco Sørensen et Nicki Thiim. Les deux Danois en profitent pour décrocher le titre pilotes.
En LMGTE Am, Khaled Al Qubaisi, David Heinemeier-Hansson et Patrick Long signent une deuxième victoire.
Mais le sacre est pour François Perrodo, Emmanuel Collard et Rui Aguas sur leur Ferrari 458.
Top Comments