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Senna : "Gagner est agréable, mais nous voulons nous battre"

Difficile, par les temps qui courent, de faire le tri dans ses sentiments lorsque l'on est pilote en LMP1. C'est ce qui ressort du discours de Bruno Senna au lendemain des 6 Heures du Circuit des Amériques.

#1 Rebellion Racing Rebellion R-13 - Gibson: Bruno Senna, Gustavo Menezes, Norman Nato

Photo de: JEP / Motorsport Images

À la lecture du résultat, Bruno Senna aurait toutes les raisons d'être heureux : Gustavo MenezesNorman Nato et lui ont conquis leur deuxième victoire de la saison 2019-2020 sous les couleurs de Rebellion. Leur prestation n'a souffert d'aucune contestation puisqu'ils ont mené la course de bout en bout, à la faveur d'un déroulement sans fausse note, notamment dans l'exécution de la stratégie. Pourtant, celui qui reste à ce jour le seul à avoir remporté au moins une épreuve dans chacune des quatre catégories du WEC admet ne pas forcément savoir sur quel pied danser.

La gestion de cette campagne mondiale est fortement influencée par le système de "Success Handicap" qui altère les performances de chaque LMP1 en fonction du classement du championnat et des points marqués. Certes, c'est ce procédé qui permet aujourd'hui à Rebellion d'être en mesure de lutter pour la gagne sur certains circuits. La contrepartie, c'est un sentiment parfois doux-amer, en l'absence de combat rapproché en piste. "C'est compliqué", reconnaît Bruno Senna auprès de Motorsport.com. "À cause de la différence de technologie entre les voitures, ce n'est pas facile de trouver une formule qui fonctionne parfaitement. Nous ne sommes pas là juste pour venir et gagner une course. Gagner une course est toujours agréable, mais nous voulons nous battre. C'est bien plus excitant quand il faut se battre pour tout."

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Le rapport de force évolue donc d'une manche à l'autre, et la différence sera probablement plus criante encore quand viendra le mois de juin et la finale du championnat aux 24 Heures du Mans. Que personne ne l'oublie : le Success Handicap ne s'appliquera pas dans la Sarthe. "Je dirais qu'il y a quelques manières d'améliorer les choses et auxquelles je penserais, mais en même temps, au Mans il n'y aura pas de BoP du tout et Toyota…", hésite Senna. "Nous ferons la course avec les LMP2 plutôt qu'avec les Toyota."

Pour les pilotes Rebellion, il convient donc de faire avec la donne telle qu'elle est définie et de retirer la satisfaction dans l'accomplissement d'objectifs définis en amont. "Nous devons saisir chaque victoire que nous pouvons décrocher car de toute manière, nous sommes derrière lorsque tout est normal", rappelle le pilote brésilien. "Nous prenons donc chaque victoire possible, mais je suis d'accord, j'aimerais vraiment des courses difficiles en permanence. J'adore le LMP2 pour ça, j'adore le GTE Pro pour ça, c'était fantastique. Et même en GTE Am, lorsque j'ai couru à Fuji [en 2013]. Alors nous attendons la même chose du LMP1. Jusqu'à présent, ça va, ça vient."

"Survivre" à Sebring... 

#1 Rebellion Racing Rebellion R-13 - Gibson: Bruno Senna

Sur le Circuit des Amériques, le handicap de performance punissait les Toyota de plus de deux secondes au tour, quand Rebellion subissait un abaissement de son niveau estimé à une demi-seconde. Sur les trois dernières épreuves, l'équipe suisse a décroché à chaque fois la pole position, en revanche un accrochage en début de course à Bahreïn lui avait coûté tout espoir de victoire. Après le succès de ce dimanche au Texas, les perspectives sont beaucoup plus mesurées pour le rendez-vous à Sebring le mois prochain.

"À Bahreïn par exemple, nous avions un bel avantage aussi sur le papier, et la voiture fonctionnait mieux que prévu là-bas", se souvient Senna. "Mais les circuits où il faut de la traction, avec des épingles, des bosses, sont vraiment le pire ennemi de notre voiture. Ici [à Austin], quand les Toyota ont davantage de puissance hybride, on se retrouve vraiment derrière. Donc à Sebring, je crois que nous essaierons juste de survivre. Je pense que le plus important pour nous à Sebring, c'est de ne pas avoir de problèmes avec la voiture. Si nous pouvons faire Sebring sans connaître la moindre défaillance, si nous pouvons terminer la course sans avoir de souci, peut-être que nous pourrons faire Le Mans sans problème, et c'est vraiment ce que nous voulons."

Propos recueillis par Jamie Klein  

Le résumé vidéo des 6 Heures du Circuit des Amériques

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