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Toyota ne s'attendait pas à des chronos si rapides

Les compteurs se sont affolés en qualifications à Spa-Francorchamps, et le temps au tour le plus rapide s'est avéré bien en-dessous des prévisions de Toyota.

#7 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid: Mike Conway, Kamui Kobayashi

#7 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid: Mike Conway, Kamui Kobayashi

JEP / Motorsport Images

#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid: Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima, #9 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Yuji Kunimoto, Nicolas Lapierre
#7 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid: Mike Conway, Kamui Kobayashi
Sébastien Buemi, Toyota Gazoo Racing, Alex Wurz
#9 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Yuji Kunimoto, Nicolas Lapierre
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#9 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Yuji Kunimoto, Nicolas Lapierre
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#9 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Yuji Kunimoto, Nicolas Lapierre
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#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid: Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima
#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid: Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima

B.D., Spa-Francorchamps - Il y avait un brin d'amertume qui flottait dans le clan Toyota vendredi soir à Spa. Après avoir avancé masqué pendant tout le début du week-end, Porsche s'est emparé de la pole position vendredi après-midi grâce à Neel Jani et André Lotterer, pendant que les plans de Toyota ont été perturbés par des circonstances défavorables.

Si la Toyota #8 n'a pas semblé dans le coup, ce qui fait d'ailleurs l'objet d'analyses en interne pour en comprendre les raisons, les deux autres TS050 Hybrid avaient les moyens de verrouiller la première ligne de la grille de départ. Mais à chaque fois, rien ne s'est passé comme prévu au moment du deuxième run.

"On ne se faisait pas d'illusions sur le fait que les Porsche allaient être proches", reconnaît Pascal Vasselon, directeur technique de Toyota. "On s'attendait à ce qu'ils soient proches, ils l'étaient, mais clairement, on pouvait être en pole avec deux voitures. Kamui [Kobayashi] était en avance de six dixièmes et puis il y a cette ByKolles qui fait un tête-à-queue devant lui, c'est terrible ! Il a failli le percuter. Il est entré dans un mode de protection moteur car il a freiné et accéléré en même temps, il a failli se crasher." 

"Et puis la voiture 9, le pauvre Nicolas [Lapierre] était parti pour faire un bon tour, et il y a deux LMP2 qui sortent devant lui. C'est imprévisible. On avait trouvé une fenêtre qui était correcte, mais deux LMP2 qui sortent, on ne peut absolument pas le prévoir. C'est une journée qui aurait pu être très bonne, mais qui se termine un peu en eau de boudin." 

Des pneus qui excellent dans la fraîcheur de Spa

Si la pole a échappé au constructeur nippon, compte tenu du système de calcul d'un temps moyen, le chrono le plus rapide a bien été signé par un prototype Toyota, qui plus est celui doté du kit Le Mans. Avec un chrono de 1'53"658, Stéphane Sarrazin a marqué les esprits, démontrant non seulement que lui était loin d'être rouillé, et que les LMP1 2017 avaient contourné les restrictions réglementaires pour gagner en performance autrement.

"52"1 dans le deuxième secteur avec une config Le Mans, c'était impressionnant !" ne cache pas Pascal Vasselon à la lecture des chronos. "Au niveau pur aéro, on n'a pas progressé mais on a regagné le déficit [imposé par le règlement 2017]. Après il y a eu d'autres développements, il y a eu le moteur, donc globalement c'est ce qui fait que les voitures sont plus rapides cette année. Mais du côté purement aéro, on a quasiment tout regagné." 

L'autre explication provient de la température fraîche, qui n'a jamais dépassé les 13°C, et qu'affectionnent particulièrement les pneus Michelin en LMP1. De quoi faire la différence par rapport à l'édition 2016 qui s'était déroulée sous une chaleur écrasante.

"Franchement, on s'attendait à faire 1'55, mais 1'53"6, notre meilleur tour, c'est remarquable. C'est impressionnant. On a vu tout de suite, dès le début du week-end, que le grip était bon. Par rapport à l'année dernière il ne faut pas oublier une chose, il y avait 20 degrés de plus. Les pneus n'aiment pas la chaleur. Ce n'est pas complètement une surprise qu'avec un Spa froid on ait plus de grip qu'avec un Spa plus chaud."

Une donnée qu'il faut garder bien en tête, puisque la donne change ce samedi : soleil et ciel bleu font leur première apparition du week-end et le mercure devrait monter davantage tout au long de la journée pour jouer son rôle sur l'exploitation et la dégradation des pneumatiques. 

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