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Interview

Toyota - "Nous savions que nous allions être dépassés"

Sacré Champion du Monde l'an dernier, Toyota Racing a vécu un début de saison difficile en 2015 et n'a pas pu rivaliser avec Porsche et Audi au Mans. Pascal Vasselon, directeur technique, explique à Motorsport.com les raisons de cet échec.

#1 Toyota Racing TS040 Hybrid : Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima

Photo de: Dave Dyer

Pascal Vasselon
#2 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid : Alexander Wurz, Stéphane Sarrazin, Mike Conway
#1 Toyota Racing TS040 Hybrid : Anthony Davidson, Sébastien Buemi
#2 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid : Alexander Wurz, Stéphane Sarrazin, Mike Conway
Pascal Vasselon
#1 Toyota Racing TS040 Hybrid: Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima
#1 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid : Anthony Davidson, Sebastien Buemi
#2 Toyota Racing Toyota TS040-Hybrid : Alexander Wurz, Stéphane Sarrazin, Mike Conway
#1 Toyota Racing TS040 Hybrid : Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima
#1 Toyota Racing TS040 Hybrid : Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima
#2 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid: Alexander Wurz, Stéphane Sarrazin, Mike Conway
#1 Toyota Racing TS040 Hybrid : Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima
#1 Toyota Racing TS040 Hybrid : Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima

Pascal Vasselon, quel est l’état d’esprit dans l’équipe à la mi-saison?

"On est en train de mettre en place le plan de réaction pour que ce déficit de performance dure le moins longtemps possible. Quand on parle de plan de réaction, la question qui vient après généralement c’est : est-ce que ça va aller mieux au Nürburgring? On parle de temps de réponse qui sont plus longs que ça sur des voitures d’endurance. Une voiture d’endurance, elle est développée pour Le Mans, ce qui nécessite des temps de validation assez longs en termes de fiabilité, donc notre réaction ne peut pas commencer au Nürburgring. Nous allons souffrir d’un déficit de performance encore dans les courses qui viennent. On est en train de travailler très fort sur l’année prochaine."

Parmi les cinq courses à venir, y en a-t-il une où il y aura un déclic plus visible, ou bien tout est vraiment axé sur l’année prochaine?

"Clairement, ce ne serait pas très efficace de mettre beaucoup de ressources pour travailler sur cette année. On pourrait faire quelque chose, mais au final nous ne pensons pas que nous pourrions renverser complètement la tendance, donc on travaille exclusivement sur l’année prochaine. Après, l’écart va varier de course en course. Par exemple, on a vu qu’à Silverstone nous étions presque dans le match : on termine à quelques secondes de la Porsche qui fait deuxième. L’écart va fluctuer de circuit en circuit. Mais nous nous attendons à une fin d’année difficile, c’est clair, un peu comme Audi l’année dernière."

 

Est-ce que ce déficit de performance par rapport à Audi et Porsche vous a surpris? 

"Surpris, oui et non. Il nous a surpris parce que cet hiver nous avons fait un progrès en performance extrêmement fort. Nous avons fait un progrès de l’ordre de deux à trois secondes sur un circuit normal. Ce progrès, nous l’avons vu dès les premières séances d’essais, et donc on s’est dit : ça peut être encore une très bonne année. La surprise a été que, si nous avons progressé de deux à trois secondes sur circuit normal, les autres ont progressé de trois à quatre secondes, ou un peu plus pour compenser le déficit qu’ils avaient l’année dernière. Ca, c’était une surprise."

Quand on domine un championnat, on n'est pas crédible quand on demande des ressources supplémentaires.

Pascal Vasselon, directeur technique Toyota

 

"Par contre, globalement, le fait qu’à terme on soit dépassé n’est pas une surprise. La question n’était pas vraiment de savoir si ça allait se passer, mais quand. Nous savons que nous avons travaillé sur des niveaux de ressources qui n’ont pas de commune mesure avec les adversaires. Nous ne voulions surtout pas sous-estimer des gens comme Porsche et nous savions à un moment donné qu’en travaillant sur un autre niveau de ressources que Porsche, à terme ils allaient nous dépasser. Pour nous, l’équipe de course, c’était une évidence."

"Cet hiver, quand on a vu le progrès qu’on a fait - qui à l’échelle du sport automobile moderne est énorme - on s’est dit qu’on allait peut-être pouvoir tenir une année de plus. Et puis finalement non. On a vu arriver un peu plus tôt que prévu ce que l’on avait anticipé, et là on a besoin d’une réaction en termes de ressources, que l’on est en train de mettre en place. Nous demandions des ressources supplémentaires depuis un certain temps, mais quand on gagne des courses et qu’on domine un championnat comme on l’a gagné l’année dernière, on n’est pas crédible quand on demande plus de ressources. Il nous fallait malheureusement attendre d’être dépassés pour pouvoir accéder à un niveau de ressources supérieur."

En résumé, cette année difficile est peut-être un mal pour un bien? 

"On se doutait que nous n’allions pas longtemps pouvoir rester devant un team comme Porsche, compte tenu de l’écart important de ressources. On ne les sous-estimait pas du tout et on s’est dit que s’ils se mettaient à bien utiliser leurs ressources, nous ne pourrions pas suivre. On avait conscience que nous allions être dépassés."

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