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Week-end de frustrations pour Alpine à Silverstone

L'équipe française avait le rythme pour s'imposer en terre anglaise, mais a été accablée par l'intervention de la voiture de sécurité à mi-parcours, qui a gâché tous ses efforts.

#36 Signatech Alpine A470 Gibson: Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre, Matt Rao

Photo de: JEP / Motorsport Images

#36 Signatech Alpine A470 Gibson: Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre, Matt Rao
#36 Signatech Alpine A470 Gibson: Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre, Matt Rao
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#36 Signatech Alpine A470 Gibson: Gustavo Menezes, Romain Dumas, Matt Rao
#36 Signatech Alpine A470 Gibson: Gustavo Menezes, Romain Dumas, Matt Rao
#36 Signatech Alpine A470 Gibson: Gustavo Menezes, Romain Dumas, Matt Rao
#36 Signatech Alpine A470 Gibson: Gustavo Menezes, Romain Dumas, Matt Rao
#36 Signatech Alpine A470 Gibson: Gustavo Menezes, Romain Dumas, Matt Rao
#36 Signatech Alpine A470 Gibson: Gustavo Menezes, Romain Dumas, Matt Rao

Alpine est repartie de Silverstone avec quelques regrets et beaucoup de déception, après que sa seule voiture engagée lors de la manche inaugurale du Championnat du monde d'Endurance ait vu son épreuve gâchée en raison d'un fait de course.

Tout avait pourtant bien commencé pour les Bleus, après des qualifications maîtrisées à défaut d'avoir décroché la pole position dans la catégorie LMP2 – celle-ci leur est passée sous le nez pour seulement 46 millièmes de seconde face à l'ORECA #26 du G-Drive Racing. 

De quoi mettre la rage. Et c'est bien avec le couteau entre les dents que Nicolas Lapierre a abordé la course le dimanche. Le Français n'a mis que quelques tournants pour régler la voiture russe et s'emparer du commandement dès le premier tour. 

Celui qui disputera les deux prochaines épreuves du WEC au sein du Toyota Gazoo Racing a dès lors imprimé un rythme d'enfer pour céder le volant à son coéquipier Gustavo Menezes avec un premier matelas confortable d'une trentaine de secondes. "Nous avons continué à augmenter notre avance lorsque j’ai pris le volant", explique le pilote californien. "Quand la pluie s’est mise à tomber, l’équipe m’a demandé de rester calme et de ne pas prendre de risques. La piste a vite séché et j’ai pu enchaîner un triple relais sur un bon rythme."

L'Américain a donc pris le relais sur le même tempo pour pousser l'avantage de l'A470 à environ une minute après deux heures et demie de course, et laisser à son tour la machine dans les meilleures conditions possibles au pilote Silver de l'équipage, Matt Rao

Des efforts réduits à néant par la neutralisation

Mais la très bonne prestation de l'équipe française a finalement été gâchée par un événement extérieur à la catégorie, avec l'accident de la Toyota LMP1 de José María López à la mi-course, qui a provoqué la sortie de la voiture de sécurité et a regroupé tout le peloton.

L'écart creusé au long cours par Lapierre et Menezes s'est évaporé en l'espace de quelques instants, laissant un Rao encore un peu vert mener une meute de prédateurs affamés par la proie qui venait de refaire son apparition devant eux. "Avec l’entrée de la voiture de sécurité, toutes les LMP2 se sont regroupées et notre avance a été réduite à néant", a rappelé Rao. "J’ai attaqué pour conserver la première place, mais les pneus se sont vite dégradés et je ne pouvais plus me défendre à cause d’un important survirage."

Le pilote britannique a bien fait de la résistance, mais a dû s'incliner devant les coups de butoir infligés par Matthieu Vaxiviere, sur l'ORECA #28 du TDS Racing, et la #38 du Jackie Chan DC Racing aux mains d'un autre Français, Thomas Laurent.

Le jeune pilote de 22 ans a même bu le calice jusqu'à la lie en constatant une usure prématurée de son pneu avant-gauche, liée à une trop grosse attaque pour tenter de préserver sa position. Dès lors, l'Alpine n'avait plus le même rendement, et même un changement d'enveloppe n'y a rien fait. 

Le patron de Signatech Alpine, Philippe Sinault, n'a d'ailleurs pas tenu rigueur à son protégé de cette chute dans le classement, préférant souligner les différents coups du sort qui ont compromis la course de sa voiture. "Nous avions opté pour une stratégie agressive, qui a payé pendant plus de la moitié de la course", explique-t-il. "Après la neutralisation derrière la voiture de sécurité, nous nous sommes retrouvés au départ d’une nouvelle épreuve… mais sans pneus frais et sans avoir ‘passé’ notre pilote Silver. Matt a hérité d’une situation compliquée en se retrouvant en slicks sur une piste encore humide et devant le reste du peloton. Il a attaqué pour se défendre, mais cela a dégradé ses gommes et nous avons perdu encore plus de temps."

C'est dans ces circonstances que Lapierre a hérité du volant pour la dernière partie de course, alors que sa machine avait dégringolé de la première à la cinquième place. Le panache du Français a tout de même permis à la marque de Dieppe de sauver une quatrième position à l'arrivée, non sans quelques bris mécaniques au niveau de la boîte de vitesses, qui ont freiné la remontée du Haut-Savoyard vers le podium. Quand ça veut pas...

"Je suis déçu, car nous avions la vitesse pour gagner", a regretté après-coup le pilote tricolore. "Après la mi-course, nous avions une confortable avance qui nous permettait de gérer. La voiture de sécurité a ruiné nos espoirs et ce n’est vraiment pas facile à accepter… En revanche, nous pouvons nous satisfaire de l’équilibre de la voiture. Nous étions parmi les plus rapides en piste."

Gageons que les Bleus rencontreront des circonstances plus favorables lors de la prochaine manche, lors des 6 Heures de Spa le 6 mai prochain. 

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