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Interview Davy Jeanney - Objectif titre mondial avec Peugeot-Hansen

Davy Jeanney

Photo de: Red Bull Content Pool

Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen
Le vainqueur Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen
Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen
Davy Jeanney
Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen
Andrew Jordan and Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen
Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen
Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen
Davy Jeanney
Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen
Davy Jeanney, Peugeot Hansen 208 WRX

Brillant vainqueur il y a quinze jours en Allemagne, à Estering, Davy Jeanney espère poursuivre sur sa lancée ce week-end en Suède sur sa 208 Supercar du Team Peugeot-Hansen.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, le Français a répondu aux questions de Motorsport.com sur sa saison et le boum impressionnant que connaît sa discipline.

 

Comment expliquer le regain de forme vu en Allemagne: par les tests intensifs menés juste avant?

Il n’y a pas eu de gros, gros changement sur la voiture. Par contre, oui, on a fait des essais en Suède une semaine auparavant. Une journée pour moi, en fait, après la Belgique et l’Angleterre où on avait eu de petits soucis de moteur.

Ensuite, on a eu un peu de temps dans la journée pour faire quelques petits essais de réglages du châssis, et on a mis le doigt tout de suite sur les bons, qui n’ont pas métamorphosé la voiture mais l’ont drôlement améliorée. Surtout dans la facilité de conduite. Pour ma part, en tout cas, je la trouve plus appropriée à mon pilotage et forcément, la performance en a découlé. C’était tout bénéfice.

En arrivant en Allemagne, ça s’est bien vérifié sur la voiture de course et ça a marché tout de suite. D’où une confiance bien plus grade dans la voiture, et les résultats qui ont suivi.

 

Mais vous attendiez-vous à dominer autant, car on peut parler de domination?

À ce point-là, je ne m’y attendais pas forcément, mais c’est vrai que ça s’est bien passé, avec un bon compromis entre le départ et la vitesse au tour. Ce sont deux choses très importances en rallycross. Certaines fois, il n’est pas facile de trouver ce compromis.

Pour ma part, c’est un circuit qui me réussissait assez bien les années précédentes mais de là à être aussi rapide et aussi constant tout le week-end...

 

Holjes, ce week-end: connaissez-vous bien cette piste, et quelles sont ses caractéristiques?

C’est là qu’on a fait les essais avant l’Allemagne. On a eu des conditions climatiques assez changeantes: il avait plus le matin mais ça avait séché l’après-midi. On avait eu des conditions de piste un peu différentes de celles qu’on aura ce week-end je pense.

C’est un circuit où j’ai toujours pris énormément de plaisir. C’est vraiment un tracé historique du rallycross, avec des spécificités un peu partout parmi lesquelles deux sauts par tour, une terre assez meuble et assez spécifique à la Suède, un asphalte pas très abrasif – des choses qu’il faut connaître avant d’aborder la course.

Cela dit, les principaux concurrents ont déjà au moins deux ou trois courses en Suède derrière eux. Il va falloir tout donner lors de chaque manche.

 

Le titre est-il désormais jouable pour vous et l’équipe Peugeot-Hansen?

Pour l’équipe, je suis plutôt confiant. Je pense qu’avec Timmy [Hansen], on ne forme pas une mauvaise équipe, on est assez complémentaires et assez réguliers sur chaque course – j’espère même plus maintenant qu’en début de saison. On a vraiment trouvé, pour lui et pour moi, une bonne base au niveau de la voiture.

Chaque circuit a des exigences différentes mais on est assez constants sur chaque week-end et on marque des points. Mais il faut en marquer encore plus pour remporter le championnat teams.

Pour celui des pilotes, ça va être plus compliqué je pense, parce que Petter Solberg a quand même déjà pas mal d’avance. C’est vrai que mathématiquement, être Champion du Monde est toujours possible, mais si lui gère bien la suite, il ne devrait logiquement pas passer à côté.

Perter Solberg a vraiment changé sa philosophie de course. Avant, il donnait tout à 110 %. Cette année, on voit que sa gestion est plus précise, et qu'il maîtrise bien son sujet.

Davy Jeanney

Il est impressionnant, jamais en dehors du top 2 pour l’instant...

C’est dingue, oui. Il a vraiment changé sa philosophie de course, j’ai l’impression. Avant, il donnait tout à 110%, comme il le dit souvent, mais ça lui portait un peu préjudice parfois, avec un peu de casse voire un abandon. Cette année, on voit bien que sa gestion est plus précise et qu’il maîtrise bien son sujet.

 

Petit retour en arrière : comment vous êtes-vous retrouvé propulsé chez Peugeot cette saison?

Fin 2013, après mon titre de vice-Champion d’Europe, j’ai vendu ma voiture [une Citroën C4] à Jean-Baptiste Dubourg. Avec le passage au statut de Championnat du Monde, il fallait de plus gros budgets, notamment pour les déplacements en Argentine ou au Canada. En tant qu’amateur, c’était un peu difficile. Comme je n’avais plus de voiture et plus d’argent, l’idée a été d’intégrer un team professionnel.

L’an dernier, on n’a pas pu concrétiser ni faire la totalité du Championnat. On a eu une opportunité avec Albatec en Angleterre, et sept autres courses avec l’équipe de Liam Doran. Ça m’a permis de rouler. Pas forcément de m’exprimer au meilleur niveau, mais ce fut quand même une expérience enrichissante.

Du coup, pour cette année, on a repris les contacts qu’on avait eu pendant l’hiver 2013-2014 avec le Team Peugeot-Hansen et on a réussi à concrétiser en avril, moins d’un mois avant la première course.

 

Vous vous connaissez bien, non, avec la famille Hansen?

Très bien, oui, depuis au moins trois ou quatre ans. On avait des fournisseurs communs, pour le moteur et tout ce qui est boîtes de vitesses et transmission notamment. On s’entraidait pas mal entre les courses, d’où ce qu’on peut appeler une bonne complicité.

Du coup, c’est le top d’avoir accédé à leur team. Nous ne sommes pas de la même nationalité, ils ont un rythme de vie différent du mien, mais ça se passe super bien. Il y a de la confiance entre nous.

Que ce soit sur les courses ou dans ma région, en Touraine, je vois clairement un engouement pour le rallycross. À Hockenheim, des journalistes du DTM nous disaient: c'est intéressant, au moins ça bouge et il y a du spectacle!

Davy Jeanney

Sentez-vous un engouement grandissant autour du WRX depuis la création du championnat du monde ? Pensez-vous que la discipline va encore grandir?

Moi, que ce soit sur les épreuves où dans ma région, en Touraine, je perçois clairement un engouement. C’est vrai que le fait qu’une chaîne de télévision comme l’Équipe 21 diffuse les courses en direct n’y est pas étranger.

Le promoteur, IMG, a fait un super boulot. Au début, ils avaient annoncé un Championnat du Monde dans les trois ans et cela s’est fait dès la deuxième année. À partir de là, des équipes et des sponsors sont arrivés, le niveau a progressé et il continue de le faire : aux essais libres à Estering, on a battu dès les essais libres le record de la piste établi l’an dernier en finale par Mattias Ekström... Les voitures, les pilotes, tout a monté d’un cran.

Cela a fait peur à certains, parmi les amateurs notamment, car tout le monde n’a pas pu suivre le mouvement. On a fait un choix, d’autres ont préféré rester sur l’Euro RX créé en parallèle. Mais ça leur permet quand même, comme on l’a vu en Allemagne, de participer aux mêmes courses qu’en Championnat du Monde, ce qui donne de belles épreuves avec une quarantaine de supercars [la catégorie reine].

À Hockenheim [où une manche a été organisée dans le stadium cette année], il y avait des spectateurs du DTM qui ne connaissaient pas du tout le rallycross. Et même des journalistes, qui étaient ravis après et nous ont dit : “C’est intéressant à regarder, au moins ça bouge et il y a du spectacle!”

C’est vrai qu’il n’y a pas de temps d’arrêt supérieur à cinq minutes. En France, c'était surtout la Bretagne et la région Nord-Ouest qui suivaient, mais ça commence à se développer. Et ça va continuer.

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