Chicherit passe en RX2 pour la Suède
Le Français courra pour la première fois dans la catégorie RX2 en rallycross, à l'occasion de la manche suédoise du Championnat du monde ce week-end, dans le cadre de sa préparation pour une saison 2018 complète en Supercar.
Photo de: Guerlain Chicherit
Guerlain Chicherit a six week-ends de World RX à son agenda cette saison, dont quatre déjà disputés, au volant d'une Renault Clio de la catégorie Supercar, cela en attendant la nouvelle Megane que développe actuellement Prodrive, en Angleterre, pour le compte de sa structure GCK. En parallèle, l'ancien multiple Champion du monde de freeride prend part à l'intégralité des dix rendez-vous du Championnat de France de Rallycross, toujours avec la Clio. Il s'est imposé lors de la manche d'ouverture à Essay dans l'Orne, fin avril, et occupe la troisième place provisoire derrière Fabien Pailler et Florent Beduneau.
Ayant bâti son programme de World RX en donnant au maximum la priorité aux manches censées rester au programme en 2018, mais aussi en fonction du calendrier national, Chicherit n'était pas en mesure de s'aligner sur le circuit de Höljes, en Suède, avec la Clio. Il a donc pris la décision de s'y rendre avec une RX2, un parcours étonnant et un changement radical pour celui qui n'a connu que les "grosses" voitures de la catégorie Supercar depuis ses débuts dans la discipline, il y a deux ans.
"J'ai testé la voiture sur quelques tours pour voir comment une RX2 se comporte. Nous ne pouvions utiliser la Clio parce que nous faisons aussi le Championnat de France, et nous avons une course le week-end d'avant [Höljes] et une celui d'après. Je voulais vraiment piloter sur cette piste avant l'année prochaine, car elle est très spécifique", explique Chicherit au site officiel du World RX.
Au même titre que Lohéac en Bretagne, ou Lydden Hill – qui laissera cependant sa place à Silverstone à partir de la saison prochaine – en Angleterre, Höljes est en effet un des tracés emblématiques du rallycross et accueille chaque année ce qui est surnommé le "Magic Weekend" dans le jargon du championnat. Un rendez-vous que Chicherit ne pouvait rater, quitte à affronter des espoirs aux dents longues dans une catégorie inconnue pour lui.
"Je suis sûr que ça m'aidera beaucoup, mon style de pilotage est assez doux pour le moment. Je dois apprendre à être plus progressif sur les freins et l'accélérateur", poursuit-il. "Avec une Supercar, on peut faire une erreur car on a toujours de la puissance, alors ce n'est pas trop grave... Mais avec une RX2, si on fait une erreur, on le voit immédiatement et c'est une demi-seconde de perdue, juste comme ça. Je suis super content de courir en RX2 ce week-end, c'est vraiment une bonne école."
Objectif : une place en finale
"C'est encore un défi très difficile à relever pour moi parce que les pilotes sont super compétitifs et nous avons tous la même voiture, donc il n'y a pas d'excuse. Ce n'est pas facile de sauter dans une voiture que je ne connais vraiment pas, et qui ne convient pas vraiment à mon style de pilotage, car j'aime drifter. J'ai appris à piloter sur la neige et la terre. Pour la première course, difficile de dire où je pourrai être, mais j'espère être en mesure de me battre pour une place en finale."
Chicherit retrouvera notamment son jeune compatriote Cyril Raymond, titré en 2016 dans ce qui s'appelait alors le RX Lites et leader provisoire du championnat cette année après avoir remporté les trois premières finales de la saison.
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