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2001 - Richard Burns, une victoire pour un titre mondial

En 2001, à la manière de Keke Rosberg en F1, Richard Burns s’offre le titre mondial avec une seule et unique victoire. Celle-ci est survenue en Nouvelle-Zélande, au terme d’une course agitée... du moins le premier jour.

Richard Burns, Robert Reid, Subaru Impreza WRC

Richard Burns, Robert Reid, Subaru Impreza WRC

LAT Images

Rétro : Dans l'Histoire des sports méca

Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.

Elles sont belles les Subaru Impreza. Même seize ans après, les décorations de la marque aux étoiles n’ont pas pris une seule ride. En 2001, nouvelle Impreza oblige, Subaru a délaissé sa première WRC, le coupé de la première génération, pour une berline plus arrondie. Elle aussi est jolie, mais moins efficace : un peu plus encombrante que la précédente, Richard Burns et Petter Solberg peinent à la faire gagner.

Cette année-là, le WRC est à son apogée. Parmi les écuries présentes, on retrouve Ford, Škoda, Subaru, Mitsubishi, Peugeot, Hyundai et Citroën à temps partiel. En pilotes engagés, c'est aussi le festival : Petter Solberg, Richard Burns, Marcus Grönholm, Didier Auriol, Harri Rovanperä, Gilles Panizzi, Philippe Bugalski, Sébastien Loeb, Markko Märtin, les frères McRae, Carlos Sainz, Juha Kankkunen, Tommi Mäkinen, Freddy Loix, Kenneth Eriksson ou encore François Delecour. Excusez du peu.

À la veille de la dixième manche du championnat, Subaru n’a toujours pas réussi à s’imposer. Et à ce moment de l’année, Mäkinen sur sa Mitsubishi et Colin McRae avec sa Ford, tous deux très performants en début de saison, caracolent en tête du championnat. Marcus Grönholm, lui, ne peut pas défendre son titre : le début de saison de la Peugeot 206 a été catastrophique, avec des ennuis mécaniques en série. Burns, de son côté, sans être flamboyant comme en 1999 et en 2000, s’offre une saison régulière, avec seulement deux abandons, et quatre deuxièmes places.

Balayage de porte

Aussi, à l’heure d’entamer ce rallye, endeuillé par les attentats du 11 septembre, les regards sont plutôt tournés vers les deux duettistes du championnat. Pourtant, rien n’est jamais simple en Nouvelle-Zélande. En cause ? Les épaisses routes de gravier. Ici, le balayage a une influence importante, et déjà, on réfléchit à comment perdre le moins de temps dans la journée.

Richard Burns, Robert Reid, Subaru Impreza WRC
Richard Burns, Robert Reid, Subaru Impreza WRC

Photo de: LAT Images

Le règlement d’époque impose au premier de l’étape du jour, d’ouvrir la route du lendemain. Aussi, chez Ford, Peugeot, Mitsubishi, Subaru, on se creuse la tête. Comment faire pour perdre du temps afin de ne pas ouvrir la route, mais pas trop pour ne pas se faire larguer dès le premier jour. À ce petit jeu, chacun y va de sa stratégie. Ainsi, on peut voir des Ford, des Peugeot s’arrêter en spéciale, juste avant l'arrivée, d’autres pilotes lever le pied. Pas assez haut pour ne pas se les prendre dans le tapis, bien souvent. Et si Grönholm a montré les dents en début d'étape, pas sûr que sa stratégie lui permette de se battre pour la victoire.

Richard Burns, Robert Reid, Subaru Impreza WRC
Richard Burns, Robert Reid, Subaru Impreza WRC

Photo de: LAT Images

Au soir du vendredi, les comptes sont à faire. Chez Hyundai, on ne s’est pas posé de questions. Kenneth Eriksson, sur sa rétive Accent, est en tête ! Presque une victoire ! Derrière, on retrouve Marcus Grönholm, Carlos Sainz, Colin McRae et Petter Solberg. Richard Burns est neuvième, à 47 secondes. C’est lui qui fait la bonne opération. Le lendemain, il n’aura pas à balayer, et même pas à attaquer pour passer devant. Chez Peugeot, Marcus Grönhölm ne cache pas sa colère. En une journée, le rallye est plié.

La dernière sans le savoir

Sans surprise, dès le lendemain, dans la première spéciale, longue de 59 kilomètres, Burns fait une razzia. Il prend la tête, et creuse son avance en s’offrant six des huit meilleurs temps de la journée. Mieux, il termine ainsi devant McRae, avec une avance de 25 secondes, et Rovanperä, auteur d’une belle remontée avec sa 206. Le dimanche, la situation n’évoluera plus, et Burns s’offrira par là-même sa dixième et dernière victoire en mondial.

Richard Burns, Robert Reid, Subaru Impreza WRC
Richard Burns, Robert Reid, Subaru Impreza WRC

Photo de: LAT Images

C'est un moment déterminant dans la saison. Cette victoire relance le pilote de la Subaru au championnat. Burns, malgré un abandon au Sanremo, sera le plus régulier, tandis que Colin McRae va multiplier les sorties de routes, et Mäkinen, se battre avec une Lancer Evolution WRC plus que rétive. Au soir du Rallye de Grande-Bretagne, l’Anglais coiffera la couronne mondiale, avant de rejoindre Peugeot.

L’histoire veut que, en dépit de son titre, Burns ne se trouva jamais à l’aise au volant de la 206. Après deux saisons chez Peugeot, sans victoire, il signait pour un retour chez Subaru en 2004. Mais peu avant le Rallye de Grande-Bretagne 2003, il s’évanouissait, et l’on décelait chez lui une tumeur au cerveau. Maladie dont il succombera, en 2005. L’Angleterre perdit là son unique champion du monde des rallyes.

Richard Burns et Robert Reid avec le trophée des vainqueurs
Richard Burns (à droite) et Robert Reid avec le trophée des vainqueurs

Photo de: LAT Images

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