Breen - "Un top 6 suffirait à mon bonheur"

Craig Breen a marqué les esprits cet été en Finlande, quand il a signé une magnifique troisième place et rejoint sur le podium son coéquipier Kris Meeke. Un résultat important dans l'optique d'une possible participation à une saison au moins partielle en 2017 au volant de la nouvelle Citroën C3 WRC - rendue d'autant plus possible que trois voitures pourront désormais être désignées pour marquer des points au Championnat constructeurs.

Pour prendre part à la manche française du calendrier, Craig Breen et son copilote Scott Martin ont bénéficié des malheurs de leurs compagnons de team, Stéphane Lefebvre et Gabin Moreau, blessés dans une sortie de route lors du Rallye d'Allemagne. Une occasion pour eux d'évoluer sur asphalte, surface qu'ils connaissent bien au volant de voitures de catégorie S2000/R5 mais qu'ils n'ont encore jamais affrontée en compétition dans l'habitacle d'une World Rally Car.

Breen a ainsi pris part aux quatre dernières éditions du Tour de Corse, les trois premières en Intercontinental Rally Challenge puis Championnat d'Europe, et la dernière en 2015 à l'occasion du retour de l'épreuve insulaire au calendrier du Mondial. 

“J’apprécie beaucoup ce rallye. Par leur côté bosselé et étroit, les routes du Tour de Corse me rappellent celles de l’Irlande et c’est peut-être pour cela que je me sens à l’aise sur ce terrain”, disait il y a quelques jours l'ancien pilote Peugeot en Championnat d'Europe, entré cette année dans le giron de Citroën. “Le format de l’épreuve est différent de ce que nous connaissons habituellement en WRC, il y a une dimension supplémentaire d’endurance, avec la première étape sans assistance et beaucoup de kilomètres à parcourir. Il faudra s’adapter à ce rythme, pour se calmer sur les longues liaisons avant de retrouver le fighting spirit au départ des spéciales !”

“Ensuite, nous connaissons les composantes habituelles de ce rallye, avec la météo qui complique les choix des pneus, la gestion de l’usure des freins, la nécessité de garder la concentration sur des spéciales sinueuses de 50 km…”

“Je ne pense pas qu’il y aurait meilleur endroit pour disputer mon premier rallye asphalte au volant d’une WRC. Même si je repars presque de zéro, je sais que l’équipe fera tout pour me mettre en confiance. Il serait illusoire de vouloir reproduire le podium de la Finlande, un top 6 suffirait à mon bonheur !”