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Calendrier 2023 : "Il ne faut pas oublier les classiques" alerte Evans

Elfyn Evans met en garde sur la composition du futur calendrier du WRC, qui ne doit selon lui pas négliger les épreuves historiques du championnat.

Elfyn Evans, Scott Martin, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota GR Yaris Rally1

Elfyn Evans, Scott Martin, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota GR Yaris Rally1

Toyota Racing

Alors que la publication du calendrier de la saison 2023 du WRC est à présent imminente et devrait intervenir dans le courant du mois d'octobre, plusieurs pays ont d'ores et déjà annoncé ces dernières semaines qu'ils ne seront pas inscrits au championnat l'an prochain. La Grande-Bretagne a en effet d'abord dû renoncer le mois dernier, suite à l'absence d'accord avec le gouvernement d'Irlande du Nord pour le financement du projet, puis cela a été au tour de l'Argentine de voir son dossier retoqué par le WRC plus tôt cette semaine.

Un véritable crève-cœur tant l'épreuve sud-américaine, très prisée du public, s'était taillée une place parmi les manches phares du Championnat du monde des Rallyes. Le Rallye de Catalogne, qui se courra le mois prochain, est lui aussi sur la sellette et ses jours semblent également être comptés.

Autant d'absences qui désolent Elfyn Evans. Le Gallois, qui affirme comprendre les mesures de restriction instaurées en raison de la pandémie de Covid, déplore cependant que des rallyes disposant d'une forte renommée ne retrouvent pas leur place au calendrier. "Il y a eu pas mal de changements dans le calendrier ces dernières années", explique le pilote Toyota auprès de nos confrères de DirtFish.com. "Bien sûr, je comprends toutes les restrictions qui ont eu lieu en raison du Covid en 2020 et 2021, et je dois dire que le promoteur du WRC ainsi que la FIA ont fait du bon travail en permettant au championnat d'avoir tout de même lieu, mais je pense que nous devons faire plus attention avec certains rallyes qui comptent parmi les plus célèbres."

Il est vrai que la trame du championnat a considérablement changé ces dernières années. Exit donc le Rallye d'Argentine, le Rallye de Grande-Bretagne, mais également le Tour de Corse et le Rallye d'Allemagne. Si le calendrier 2020 a bien entendu fait exception en ne comprenant que sept échéances, la campagne 2021 n'en a quant à elle proposé que 12, avec le Safari Rally comme unique manche extra-européenne.

Evans regrette que sa manche nationale, le Rallye de Grande-Bretagne, soit absent du calendrier au profit d'autres épreuves.

Evans regrette que sa manche nationale, le Rallye de Grande-Bretagne, soit absent du calendrier au profit d'autres épreuves.

Entre attrait historique et intérêt commercial

L'édition 2022, qui célèbre le cinquantenaire du championnat, devait permettre un retour à la normale et le retour d'un véritable championnat du monde en tant que tel mais au final, seuls les Rallyes de Nouvelle-Zélande et du Japon ont réintégré le calendrier. "Certains rallyes ont fini par être exclus à la faveur d'autres manches", pointe du doigt Evans, qui ne perd cependant pas de vue l'aspect commercial inhérent à l'établissement d'un programme mondial.

"Pour moi, il faut aller là où il y a une demande", nuance-t-il ainsi. "Par exemple, Ypres n'est peut-être pas un endroit où tout le monde s'accorde à dire qu'il y a les plus belles spéciales ou ce genre de choses, mais la discipline voulait clairement y aller. Ce n'est pas quelque chose que nous pouvons ignorer. Dans le même temps, je comprends tout à fait l'aspect commercial de la chose, et nous devons proposer de nouvelles manches, mais encore une fois il ne faut pas oublier les classiques. Des endroits où il y a une demande pour la discipline, des endroits comme l'Argentine, devraient par exemple figurer au championnat."

Le Rallye d'Ypres est en effet apparu l'an dernier au championnat, en lieu et place du Rallye de Grande-Bretagne, dont le projet avait déjà achoppé. Mais le retrait de l'épreuve belge l'an prochain n'a, on l'a vu, pas signifié le retour de son homologue britannique pour autant.  

Un état de fait que regrette Evans, pour qui son épreuve nationale constitue l'un des piliers du championnat. "Je ne veux pas faire le chauvin […]. Mais beaucoup de personnes, beaucoup de collègues français et d'ailleurs dans le monde m'ont dit que c'était toujours sympa de débuter l'année par le Monte-Carlo, mais que ne pas finir au Pays-de-Galles [où se sont déroulées les dernières éditions du Rallye de Grande-Bretagne] n'était pas une bonne chose. Je suis totalement en phase sur ce point."

"D'un autre côté, la dernière manche de la saison se déroulera au Japon. Honnêtement, je pourrais difficilement être plus enthousiaste de me rendre là-bas. Nous en avons été tout proches ces dernières années, mais cette fois-ci cela va vraiment se produire et cela va être fantastique."

Des Français m'ont dit que c'était toujours sympa de débuter l'année par le Monte-Carlo, mais que ne pas finir au Pays-de-Galles n'était pas une bonne chose. Je suis totalement en phase sur ce point.

Elfyn Evans

Le calendrier 2023 comprendra 14 manches, dont huit en Europe. Si le retour du Mexique a déjà été acté, les tractations continuent autour du retour du Rallye d'Allemagne mais aussi du Rallye de Jordanie, dont la dernière édition a eu lieu en 2011.

Alors, comment faire plaisir à tout le monde ? Cela pourrait passer par une extension du calendrier à 15 voire 16 épreuves, mais cela reste improbable compte tenu du contexte d'inflation et de la volonté des différentes parties prenantes du WRC, constructeurs en tête, de limiter les coûts. De cela, Evans en est bien conscient, et le Gallois reconnaît que façonner un calendrier représente une vraie gageure, surtout dans la situation actuelle. "C'est un travail difficile, mais il faut réussir à trouver le bon équilibre."

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