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Camilli - "Finlande et Suède, les plus difficiles pour un Français"

Le pilote M-Sport a réalisé une grosse première moitié de Rallye de Finlande très solide le week-end dernier, avant de connaître sa première sortie de route depuis le Mexique.

Éric Camilli, Benjamin Veillas, M-Sport Ford Fiesta WRC

M-Sport

Éric Camilli, Benjamin Veillas, M-Sport Ford Fiesta WRC, après la sortie de route
Éric Camilli, M-Sport Ford Fiesta WRC
Éric Camilli, Benjamin Veillas, M-Sport Ford Fiesta WRC, après la sortie de route
Éric Camilli, Benjamin Veillas, M-Sport Ford Fiesta WRC
Éric Camilli, M-Sport Ford Fiesta WRC
Éric Camilli, Benjamin Veillas, M-Sport Ford Fiesta WRC
Éric Camilli, Benjamin Veillas, M-Sport Ford Fiesta WRC
Éric Camilli, Benjamin Veillas, M-Sport Ford Fiesta WRC après sa sortie de route
Éric Camilli, Benjamin Veillas, M-Sport Ford Fiesta WRC après sa sortie de route
Éric Camilli, Benjamin Veillas, M-Sport Ford Fiesta WRC après sa sortie de route

Éric Camilli s'est distingué en Finlande en signant des chronos proches de ceux de son équipier Mads Østberg, autrement plus expérimenté sur ce terrain, puis en le devançant pour la première fois dans l'ES4. Après un tête-à-queue dans la sixième spéciale, il s'est encore montré plus rapide que le Norvégien dans la suivante qu'il a parcourue en un dixième de plus seulement que Kris Meeke et à moins d'une seconde de Sébastien Ogier et Jari-Matti Latvala - une performance soulignée par le patron de la structure alignant les Ford Fiesta RS WRC, Malcolm Wilson.

Dans le bon wagon

Cela a été une journée géniale pour nous”, disait Camilli vendredi soir, après avoir maintenu un bon rythme l'après-midi et terminé la première étape en étant resté au contact du groupe luttant pour la troisième place du général et composé de Thierry Neuville, Andreas Mikkelsen, Craig Breen, Hayden Paddon, Østberg et le rapide Ott Tänak retardé par plusieurs pépins. “La Finlande est un rallye si spécial et ce n'est pas facile pour des Français d'aller vite ici, quand ils pilotent une World Rally Car pour la première fois !”

Nous sommes très contents d'avoir réussi des chronos compétitifs aujourd'hui. Je sais que nous avons beaucoup plus à apprendre avant de pouvoir signer régulièrement des meilleurs temps sur ces spéciales, mais c'était fantastique de se battre parfois avec ces gars qui ont bien plus d'expérience.”

Après un chrono à un peu plus de huit secondes d'Østberg lors du premier passage dans le juge de paix d'Ouninpohja, samedi matin, le rallye s'est malheureusement terminé de façon abrupte pour lui et son copilote Benjamin Veillas. Cela s'est passé assez tôt dans l'ES14, sur un terrain dont tous les pilotes ont souligné le caractère glissant.

Mes notes pour un gauche était trop rapides”, reconnaît sans détour le Niçois. “Nous sommes allés dans un fossé, puis dans les arbres et sommes partis en tonneau. C'était une grosse sortie - un vrai crash - mais nous allons bien tous les deux, et c'est le plus important.”

Pas question cependant d'intégrer cet incident à la série de sorties dont il avait été victime lors des trois premières manches de la saison - signes d'une plus grande fébrilité et alors que les performances n'étaient pas encore au rendez-vous - avant de voir l'arrivée de toutes les autres depuis... jusqu'à la Finlande, donc.

Les gens oublient souvent combien Éric a peu d'expérience comparé à ceux contre lesquels il se bat”, a ainsi rappelé Malcolm Wilson. “Ne nous y trompons pas, les temps qu'il a réalisés ce week-end montrent un grand potentiel. On sait tous qu'il a beaucoup à apprendre - son erreur de notes met cela en évidence - mais tous les ingrédients sont là.”

Cette mésaventure est donc plutôt à ranger du côté de celles qui jalonnent le parcours d'un pilote en plein apprentissage et dont les performances n'ont cessé de progresser depuis quelques épreuves.

L'Allemagne, "mon rallye préféré"

Nous avons prouvé avoir le potentiel pour être rapides ici dans l'avenir”, estime Camilli. “La Finlande et la Suède sont les rallyes les plus difficiles pour un Français - surtout un Français qui les expérimente pour la première fois -, donc c'était positif de défier certains des pilotes les plus expérimentés ce week-end. Nous devons nous souvenir de ça.”

Ça n'a pas été l'arrivée que nous voulions, mais ça n'a pas été un mauvais week-end non plus. Et maintenant nous avons une série de rallyes sur asphalte dont j'ai une meilleure connaissance, ainsi qu'un meilleur feeling de la voiture sur cette surface.”

Cela commencera dans deux semaines en Allemagne avant le rendez-vous chinois, en septembre, qui sera pour tous un grand saut dans l'inconnu. Mais chaque chose en son temps.

Le Rallye d'Allemagne est un de mes rendez-vous préférés de l'année”, conclut Camilli. “Nous y avons couru deux fois avant et sommes très motivés pour bien faire là-bas.”

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