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Citroën veut reprendre son sceptre chez Volkswagen

Il s’en fallut de trois spéciales, l’année dernière, pour que l’on puisse écrire aujourd’hui que Citroën viserait ce week-end un... treizième succès consécutif en Allemagne.

Mads Ostberg et Jonas Andersson, Citroën DS3 WRC, Citroën Total Abu Dhabi World Rally Team

Photo de: XPB Images

Kris Meeke et Paul Nagle, Citroën DS3 WRC, Citroën World Rally Team
Kris Meeke, Citroën World Rally Team
Kris Meeke et Paul Nagle, Citroën DS3 WRC, Citroën World Rally Team
Yves Matton, Citroën
Kris Meeke et Paul Nagle, Citroën DS3 WRC, Citroën World Rally Team
Mads Ostberg, Citroën World Rally Team
Mads Ostberg et Jonas Andersson, Citroën DS3 WRC, Citroën World Rally Team
Stéphane Lefebvre
Kris Meeke et Paul Nagle, Citroën DS3 WRC, Citroën Total Abu Dhabi World Rally Team
Mads Ostberg et Jonas Andersson, Citroën DS3 WRC, Citroën Total Abu Dhabi World Rally Team

Au volant de sa DS3 WRC, Kris Meeke venait de s’emparer de la tête en 2014 – suite à une sortie de route de Jari-Matti Latvala dans la première spéciale du dimanche matin qui avait annihilé les espoirs de “grand chelem” de Volkswagen – quand il s’est fait surprendre à son tour, laissant la victoire à Thierry Neuville et Hyundai.

Quatre pilotes, trois voitures, onze victoires

Une arrivée victorieuse de Meeke sur le podium final installé devant la Porta Nigra, à Trèves, aurait été en effet la douzième de rang pour Citroën.

Philippe Bugalski avait ouvert les hostilités en 2001, sur la toute jeune Xsara WRC, alors que l’épreuve était en phase d’observation pour figurer au calendrier mondial dès l’année suivante. Si elle ne comptait pas pour le Championnat, les équipes officielles avaient pour la plupart “envoyé” une voiture, les constructeurs engagés en WRC souhaitant tous ardemment qu’une manche se déroule en Allemagne.

Suivirent les huit triomphes consécutifs de Sébastien Loeb au volant de la Xsara puis de la C4 WRC de 2002 à 2010 (l’Allemagne ne figurant pas au calendrier 2009). Sébastien Ogier prit le relais en 2011 pour le passage à la DS3 WRC avant un neuvième succès de Loeb et celui de Dani Sordo en 2013.

Les sorties de route de Kris Meeke restent d’ailleurs un sujet plus que jamais d’actualité chez Citroën. À en croire le calendrier fixé par Yves Matton, le Directeur de l’équipe, il ne resterait au Nord-Irlandais que deux rallyes pour démontrer qu’il mérite de garder sa place en 2016. Et s’il a reçu un soutien qui doit faire du bien de la part de Jost Capito (le patron de Volkswagen Motorsport, qui a déclaré qu’il l’engagerait s’il avait une place dans son équipe), il n’a peut-être pas marqué de points en interne quand il est parti à la faute en Finlande alors qu’il occupait une solide 3e place.

Le vainqueur du Rallye d’Argentine sera d’autant plus attendu en Allemagne que ce rallye, on l’aura compris, est le terrain de jeu favori de Citroën et la première d’une série de manches sur asphalte avant la Catalogne et la Corse.

“Ce Rallye marque le début du sprint final et le retour sur asphalte après deux rallyes sur terre rapide [Pologne et Finlande],” confirme Yves Matton. “C’est un changement radical de cadre et de surface et aussi un rendez-vous très particulier pour Citroën Racing.”

“L’équipe possède une très grande expérience de l’épreuve. Cette première manche sur asphalte va nous permettre de mesurer la progression de la DS3 WRC sur cette surface. Kris et Mads [Østberg] auront la possibilité de choisir leur stratégie pour mener à bien leur course.”

“Kris a déjà montré son potentiel sur asphalte, en particulier en Allemagne, et Mads continue de progresser sur tarmac.”

Objectif podium pour Kris Meeke

Meeke se dit en tout cas impatient de prendre le départ vendredi matin.

“Le Rallye d’Allemagne est une épreuve que j’apprécie tout particulièrement,” dit-il. “L’an passé, nous étions dans le rythme. Pour ma première course sur asphalte avec la DS3 WRC, j’avais rapidement pris confiance.”

“Je préfèrerais un rallye sec et chaud, même si la météo est toujours difficile à prédire dans cette région. Avec l’humidité, les premiers [à s’élancer dans les spéciales] posent beaucoup de boue sur la trajectoire et tout devient plus compliqué.”

“Monter sur le podium est un objectif réaliste. Si je parviens à être régulier et à éviter les problèmes, je sais que nous serons aux avant-postes. Ensuite, tout peut arriver !”

Mads Østberg, qui reste sur 11 top dix consécutifs et occupe la 3e place du Championnat, n’est lui non plus pas assuré de conserver son volant l’an prochain.

“La DS3 WRC est une voiture exceptionnelle sur asphalte, j’ai donc hâte d’être au départ de ce premier vrai rallye sur cette surface dans le calendrier 2015,” dit-il. “Les essais se sont très bien passés. J’ai pu me concentrer sur mon pilotage pour reprendre mes marques.”

Les spéciales sont très différentes entre les vignobles, les forêts et le camp militaire et il faut toujours adapter son style de pilotage.

Mads Østberg

Les essais auxquels Østberg fait référence, qui se sont déroulés non loin de la frontière allemande sur un revêtement proche de celui de la première étape en Moselle, ont permis de définir de nouvelles spécifications adaptées au terrain pour les suspensions, les amortisseurs et les freins.

“Je connais assez bien le Rallye d’Allemagne pour l’avoir disputé à cinq reprises, c’est une belle épreuve qui demande énormément de concentration,” poursuit Østberg, dont les ambitions sont un peu plus mesurées que celles de son équipier.

“Mon objectif est de faire de mon mieux en étant le plus rapide possible. Les spéciales sont très différentes entre les vignobles, les forêts et le camp militaire et il faut toujours adapter son style de pilotage. Terminer dans le top 5 ou le top 6 serait un assez bon résultat, car il faut marquer des points pour les championnats.”

Les deux pilotes titulaires garderont sans nul doute un œil sur les performances de Stéphane Lefebvre, engagé sur une troisième voiture.

“Ce sera pour lui une nouvelle étape pour poursuivre son apprentissage,” explique Yves Matton. “Cette première apparition en DS3 WRC souligne que la formule proposée par Citroën Racing fonctionne. Il y a seize mois, il faisait ses débuts en Championnat du Monde au volant d’une DS3 R3. Il a beaucoup travaillé pour en arriver là. Désormais, c’est un nouveau défi qui se profile devant lui.”

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