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Dernier pointage avant le Rallye de l'Acropole 2021

Le Championnat du monde des Rallyes renoue avec son passé cette semaine en retrouvant la Grèce et le Rallye de l'Acropole. Huit ans après sa dernière apparition au calendrier mondial, l'épreuve grecque reste un monument pour diverses raisons. Tour d'horizon !

Kalle Rovanperä, Jonne Halttunen, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC

Photo de: Toyota Racing

Le parcours

Le WRC retrouve cette semaine les pistes rocailleuses et cassantes de la Grèce, absente du calendrier mondial depuis 2013. Présente dès 1973 dans l'élite, l'épreuve s'est rapidement forgé une forte réputation au fil des décennies en étant considérée comme un des rallyes les plus difficiles du calendrier avant de céder sa place pour des raisons financières au début des années 2010. Après plusieurs saisons passées en ERC (de 2014 à 2018), le Rallye de l'Acropole a obtenu le soutien du gouvernement pour prétendre à un retour en WRC dès 2022, celui-ci étant même anticipé grâce à la crise sanitaire et aux contraintes liées au déplacement hors d'Europe.

Emblématique à bien des égards, la Grèce a misé, pour son grand retour en WRC, sur un parcours alliant des spéciales empruntées lors des dernières éditions et des tronçons qui ont écrit l'Histoire de son rallye.

292,19 kilomètres chronométrés et 15 spéciales seront donc au programme des quatre journées de course. Après un Shakedown disputé en préambule ce jeudi matin, les concurrents ont mis le cap sur Athènes, à 2h30 au sud-est de Lamia, pour la cérémonie de départ organisée au pied de l'Acropole et une super spéciale tracée à deux pas de la Place Syntagma et du parlement grec. La deuxième journée s'articulera ensuite autour de Loutraki, l'ancienne ville hôte de l'épreuve, avec cinq spéciales déjà parcourues à de nombreuses reprises pour un programme de 89 km. Les deux dernières étapes prendront de la hauteur sur les montagnes autour de Lamia avec plusieurs spéciales bien connues comme Bauxites ou Pavliani à disputer le samedi, et la mythique Tarzan qui fera office de Power Stage en clôture dimanche.

Les conditions

Disputé traditionnellement début juin, l'Acropole a hérité, pour sa 65e édition, d'une date beaucoup plus tardive, en remplacement du Rallye du Chili annulé sur fond de crise sanitaire depuis mars dernier. Malgré ce décalage, le thermomètre dépasse habituellement les 30 degrés dans la ville hôte de Lamia. Cependant, les conditions météorologiques ont joué des tours à l'ensemble des équipages tout au long de la semaine et notamment pendant les reconnaissances. La pluie, le brouillard et un mercure tutoyant étonnement les 15 degrés ont donc rendu l'exercice particulièrement délicat sur des routes transformées en véritable bourbier. De quoi ajouter une belle dose d'incertitude à une épreuve qui n'en manquait déjà pas.

Les engagés

48 équipages vont affronter le défi grec ce week-end. Parmi les 11 WRC inscrites au départ, le début de semaine a été marqué par le forfait de dernière minute de Takamoto Katsuta, suite au retour en Angleterre de son copilote Keaton Williams pour des raisons familiales. Au-delà de ce malheureux imprévu, le line-up Toyota reste inchangé tandis que Hyundai enregistre le retour de Dani Sordo dans la troisième i20 Coupe WRC, accompagné d'un nouveau copilote cette année, Cándido Carrera. Chez M-Sport, la fin de la collaboration avec Teemu Suninen offre une belle opportunité à Adrien Fourmaux de terminer la saison dans la Ford Fiesta WRC aux côtés de Gus Greensmith. Sur la même monture, Jourdan Serderidis s'ajoute à la liste près de trois ans après sa dernière apparition au plus haut niveau (Australie 2018). 

Dans les catégories inférieures, le WRC2 retrouve des couleurs après Ypres grâce à la présence des favoris au titre mondial Andreas Mikkelsen et Mads Østberg, tandis que le WRC3 voit s'opposer à nouveau les deux prétendants à la couronne mondiale, le Français Yohan Rossel et son rival polonais Kajetan Kajetanowicz.

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Le pilote à surveiller

Ott Tänak n'est jamais aussi fort que lorsqu'il est en difficulté. Englué dans une spirale négative depuis plusieurs rallyes et des résultats frustrants, l'Estonien ne se fait guère d'illusions quant à ses chances de titres qui, même si elles sont maigres, restent mathématiquement encore d'actualité. Aussi bien à l'aise sur les routes cassantes que boueuses, il est donné favori ce week-end et sa cinquième position sur la route lors de la journée du vendredi joue clairement en sa faveur pour espérer inverser la tendance.

Le chiffre à retenir

8, comme le nombre d'années d'absence de l'Acropole au calendrier du WRC, le numéro affiché sur les portes du favori Tänak, mais aussi la quantité de pneus softs alloués pour ce week-end déjà qualifié d'imprévisible. Pirelli a en effet misé sur un rallye cassant et exigeant pour ses gommes en favorisant les pneus hards cette semaine. Les conditions atypiques, rencontrées lors des reconnaissances, pourraient toutefois venir brouiller les attentes et imposer aux pilotes une gestion des pneus softs, clairement plus efficaces que les hards si les routes restaient humides. 

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