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Dernier pointage avant le Rallye de Monza 2021

La saison 2021 du Championnat du monde des Rallyes touche au but à Monza. Intégrée au calendrier pour la seconde année consécutive en raison de la crise sanitaire, l’épreuve italienne s’apprête à conclure plusieurs chapitres historiques de la discipline ce week-end. Tour d’horizon !

Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC

Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC

Toyota Racing

Le parcours

Un an tout juste après une première apparition en Championnat du monde marquée par des conditions dantesques (pluie, neige, etc…), le Rallye de Monza et son mythique Autodromo Nazionale font leur grand retour en WRC cette semaine.

16 spéciales et 254,46 km sont donc au programme de ce week-end lombard qui, contrairement à l’an passé, met l’accent sur les spéciales montagneuses au nord de Bergame (57% du parcours).

L’épreuve débutera vendredi matin avec les deux tronçons proches du lac de Côme (à parcourir deux fois) de Gerosa (10,96 km) et Costa Valle Imagna (22,11 km), empruntés en 2020. Les hostilités se poursuivront à Monza avec trois spéciales dessinées sur le circuit et ses abords, dont "Grand Prix" et ses 10,29 km parcourus de nuit. La journée du samedi reprendra un format comparable à la veille avec la répétition de deux secteurs chronométrés montagneux en matinée, l'inédit San Fermo (14,80 km) et Selvino (24,93 km), puis une fin d’étape sur l’autodrome. La dernière étape sera quant à elle intégralement basée sur le circuit avec trois spéciales, Serraglio et ses 14,62 km faisant office de Power Stage.

Les engagés

82 équipages vont prendre le départ de la douzième et dernière manche du Championnat du monde des Rallyes 2021. Parmi les 10 WRC présentes pour écrire le dernier chapitre de l'ère WRC avant l'arrivée de l'hybride en 2022, Toyota Gazoo Racing fait confiance à son line-up habituel dans sa quête du titre mondial, tout comme M-Sport qui aligne deux Ford Fiesta WRC pour Adrien Fourmaux et Gus Greensmith, ce dernier étant copiloté ce week-end par le Suédois Jonas Andersson. Pour palier le forfait d'Ott Tänak, absent pour "raisons familiales", Hyundai Motorsport mise quant à lui sur Teemu Suninen pour épauler Thierry Neuville et Dani Sordo.

Titré en WRC2 depuis le Rallye d'Espagne, Andreas Mikkelsen fait honneur à sa couronne mondiale en arborant une livrée dorée inédite sur sa Skoda Fabia Rally2 avec un nouveau copilote, le Britannique Phil Hall passé en JWRC cette année. Face au Norvégien, Marco Bulacia et Jari Huttunen (engagé par M-Sport) apparaissent comme ses principaux adversaires. En WRC3, tous les regards sont tournés vers le duel entre Kajetan Kajetanowicz et Yohan Rossel. Depuis le rejet de son appel, par la Cour d'appel Internationale de la FIA, au sujet de sa disqualification sur le Rallye de l'Acropole (berceau moteur non conforme), le Gardois n'a d'autre choix que de s'imposer pour devenir Champion du monde de la catégorie.

Le pilote à surveiller

Quel que soit le dénouement du Rallye de Monza, Sébastien Ogier s’apprête à vivre un week-end riche en émotions. Tout d’abord, puisqu’il y arrive solidement en tête du championnat (17 points d’avance sur son coéquipier Elfyn Evans), et qu’il peut, en cas de résultat favorable, y décrocher un huitième titre mondial et ainsi asseoir encore un peu plus sa domination sur la dernière décennie du WRC. Ensuite, parce qu’il va prendre son dernier départ, le 168e en Championnat du monde, avec son copilote Julien Ingrassia qui a décidé de mettre un terme à sa carrière à l’issue de la saison. Enfin, car en 2022, son implication en WRC, qui même si elle débutera au Rallye Monte-Carlo comme à l’accoutumée, ne sera plus que partielle afin de se tourner vers d’autres horizons.

Les pneus

Pirelli compte bien terminer l'année en beauté à domicile, après avoir essuyé de vives critiques tout au long de la saison qui marquait son retour comme fournisseur unique. Pour ce faire, le manufacturier milanais s'est préparé "à toutes les possibilités" en proposant quatre gommes différentes pour les allocations des WRC qui compteront 28 pneus ce week-end. Ayant prouvé son efficacité en Catalogne, le nouveau pneu dur (P Zero RA WRC) devrait logiquement laisser sa place à sa déclinaison plus tendre ce week-end où les températures pourraient flirter avec la barre du zéro. Prenant en compte les conditions de 2020 qui s'étaient révélées totalement imprévisibles avec d'importantes chutes de neige dans les spéciales montagneuses, Pirelli n'a pris aucun risque en proposant également des pneus pour la pluie (Cinturato RWB) ainsi que pour d'éventuelles conditions hivernales (Sottozero STZ-B).

Le chiffre à retenir

1997 et l’instauration de la catégorie WRC en Championnat du monde des Rallyes. En perte de vitesse depuis la disparition du groupe B en 1987, la discipline se cherche une nouvelle réglementation pour instaurer une certaine équité, réduire les coûts et retrouver des couleurs en attirant de nouveaux constructeurs. Sous l’impulsion de David Richards, le WRC est créé et résonne comme un profond changement avec un règlement beaucoup moins laxiste (limitation de la puissance, contrôle du poids, déroulement d’un rallye, etc…). Le but premier est de mettre en place une certaine organisation pour que le Championnat du monde reparte sur de bon rails. Après le groupe 4, le groupe B et le groupe A, le WRC est né. La génération des 2.0 litres part sur les chapeaux de roues à la fin des années 90, début 2000 avec la présence de Subaru, Mitsubishi, Peugeot, Ford, Toyota, Skoda, Hyundai et Citroën mais perd en intensité au fil des années. Fin 2010, la génération des 1,6 litres prend le relai mais peine à séduire avec le duel Citroën-Ford, puis la présence éphémère de Mini et la démonstration écourtée de Volkswagen. Dans une position délicate, la FIA souhaite à nouveau redorer le blason du Championnat du monde et instaure la règlementation des WRC 2017. Plus légères, puissantes et agressives, elles se veulent plus impressionnantes pour attirer davantage le grand public et de nouveaux investisseurs. Le pari est réussi et pendant cinq saisons, malheureusement tronquées par le COVID, le spectacle est au rendez-vous et l’intensité à son paroxysme. Les contraintes écologiques et environnementales imposent cependant à la discipline de revoir sa copie pour répondre aux nouvelles attentes sociétales face auxquelles le sport automobile se plie fort logiquement pour subsister. Le WRC tire sa révérence, le Rally1 hybride n’a plus qu’à suivre sa trace…

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