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Dernier pointage avant le Safari Rally Kenya 2021

Le Championnat du monde des Rallyes fait un bond dans l'Histoire du WRC cette semaine en retrouvant le Safari Rally Kenya. 19 ans après sa dernière apparition au calendrier mondial, l'épreuve africaine reste une "aventure" pour diverses raisons. Tour d'horizon !

Colin McRae, Derek Ringer, Subaru Impreza 555

Photo de: LAT Images

Le parcours

Enfin ! Après deux décennies d'une attente interminable, le Safari Rally Kenya fait son grand retour au calendrier du Championnat du monde. Véritable pan de l'Histoire de la discipline, l'épreuve kényane a écrit à elle seule la légende du WRC de 1973 à 2002 et laissé une trace indélébile dans l'inconscient collectif de tout passionné qui se respecte. Élevé au rang de véritable mythe du championnat, le Safari reste indétrônable malgré les adaptations nécessaires au monde d'aujourd'hui.

Avec ses 320,19 kilomètres chronométrés, l'édition 2021 fait forcément pâle figure face aux 6000 kilomètres des "périples" d'antan. Après un shakedown disputé ce mercredi à partir 12h01 (en France), 18 spéciales réparties de jeudi à dimanche seront au programme de la sixième manche du Championnat du monde et à suivre sur Motorsport.com. Dans sa version édulcorée et adaptée au WRC actuel, le Safari conserve toutefois son caractère épique et reste une aventure aux yeux de tous. Son parcours varié et inconnu, sa faune et ses paysages sauvages et l'imprévisibilité de l'Afrique en font, malgré ces changements, un rallye toujours à part !

Les conditions

Situé au niveau de l'équateur, le Kenya est généralement bercé par des températures élevées tout au long de l'année. Fin juin, la première saison des pluies se termine pour laisser place à la seconde saison sèche de l'année de juillet à août. Si l'Europe rentre de plein pied dans l'été, le Kenya aborde paradoxalement "l'hiver" à cette période de l'année. Les températures restent cependant élevées avec des moyennes dépassant allègrement les 30°C.

Plantée à plus de 2000 mètres d'altitude, Naivasha, la ville hôte du rallye, possède logiquement un climat plus tempéré avec un mercure qui devrait plafonner aux alentours de 20°C cette semaine et des nuits fraîches. Sur le papier, les conditions semblent donc réunies pour épargner les concurrents même si d'éventuels orages restent à envisager.

Les engagés

54 équipages sont finalement attendus au départ du défi de l'année ! Loin de ses bases européennes, le WRC rencontre néanmoins un beau succès à l'image des dernières éditions du Safari toujours prisées. Parmi les 16 équipages non africains présents ce week-end, 11 s'aligneront en WRC. Si Toyota et Hyundai conservent un line-up identique à celui de la Sardaigne, Dani Sordo étant remplacé par Craig Breen en Estonie, M-Sport fait à nouveau confiance à Adrien Fourmaux dans la seconde Ford Fiesta WRC.

Pierre-Louis Loubet fait quant à lui l'impasse sur le Kenya pour "analyser ce qui n'a pas fonctionné depuis le début de saison" et laisse ainsi sa place à Oliver Solberg dans la i20 Coupe WRC du team 2C Compétition. Trois semaines seulement après son forfait en Sardaigne, pour cause de quarantaine liée au protocole COVID, le Suédois retrouve la catégorie reine après une première réussie du côté de l'Arctic Rally Finland. Absent depuis l'épreuve hivernale, Lorenzo Bertelli fait également son retour au volant de sa Ford Fiesta.

Suite aux forfaits de Mikkelsen, Bulacia et Suninen pour des raisons principalement logistiques, Martin Prokop est le seul représentant en WRC2 tandis qu'en WRC3, Carl Tundo semble avoir une longueur d'avance avec ses cinq victoires au Safari (hors WRC).

Lire aussi :

Le pilote à surveiller

S'il ne fait clairement pas partie des favoris à la victoire finale ce week-end, Sobieslaw Zasada va tout de même marquer l'Histoire du Championnat du monde des Rallyes en devenant le plus vieux compétiteur du WRC. Du haut de ses 91 ans, le Polonais s'apprête à prendre le départ de son huitième Safari Rally. 24 ans après sa dernière participation, le pilote de la Ford Fiesta Rally3 a fait part de sa curiosité à l'idée de relever ce nouveau défi où son seul objectif sera évidemment de rejoindre l'arrivée !

Le point COVID-19

Le huis-clos semble désormais n'être qu'un lointain souvenir pour le Championnat du monde des Rallyes. Après le Portugal et la Sardaigne, le Kenya est prêt à accueillir du public malgré un protocole toujours en place et des zones bien délimitées. Avec un personnel vacciné depuis avril dernier, l'organisation a mis en garde les personnes présentes sur le bord des spéciales face à un danger nettement plus palpable que le virus. 

Sur des spéciales tracées dans la savane kenyane, la faune locale est un des éléments essentiels à prendre en compte pour ce week-end et représente une réelle menace. En avril dernier, la Croatie avait bravé les interdits en relançant la mode du pique-nique sur le bord des spéciales. Deux mois plus tard, le Kenya espère bien ne pas suivre la même direction.

Takuma Sato avec l'Union Jack

Le chiffre à retenir

5949, soit le nombre de kilomètres de l'édition 1977 du Safari Rally qui reste à ce jour l'épreuve la plus longue du WRC. Inscrite dès 1973 (année de sa création) au calendrier du Championnat du monde des Rallyes, l'épreuve kenyane était considérée à l'époque comme un véritable marathon. Les 61 équipages inscrits au départ, s'engageaient alors dans une "épopée" de cinq jours (du 7 au 11 avril) où contrairement aux rallyes actuels, il n'y avait aucun secteur chronométré. Le classement s'établissait sur des temps de passage impartis à des contrôles horaires sur des routes ouvertes à la circulation. Le pilote ayant reçu le moins de pénalités de temps au terme du périple, inscrivait ainsi son nom au palmarès.

Dans des conditions indescriptibles comme seul le Safari Rally pouvait en proposer, les hommes et les mécaniques étaient mis à rude épreuve et rares étaient les "rescapés". Sur la soixantaine de voitures engagées dans cette galère, seules 12 parvenaient à rejoindre l'arrivée à Nairobi parmi lesquelles la Ford Escort RS1800 de Bjorn Waldegard. Le Suédois s'offrait alors sa quatrième victoire en Championnat du monde, la première avec l'Escort avec laquelle il décrochait le titre mondial deux ans plus tard.

Il en profitait également pour ouvrir son compteur sur l'épreuve africaine où il signait l'exploit de s'imposer à quatre reprises (le record en WRC). Après 1977, 1984 et 1986, Waldegard triomphait une dernière fois dans sa carrière en 1990 sur le mythique Safari au volant d'une Toyota Celica GT-4, à 46 ans et 155 jours, un record toujours d'actualité.

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