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Didier Auriol, le premier Français Champion du Monde des rallyes (2)

La Toyota Celica de rallye pilotée par Didier Auriol

La Toyota Celica de rallye pilotée par Didier Auriol

Toyota Racing

Didier Auriol
Toni Gardemeister et Didier Auriol
Didier Auriol
Didier Auriol
Didier Auriol
Juha Kankkunen retrouve sa Toyota Celica ST185

Fort d’un troisième titre consécutif en Championnat de France des Rallyes, Didier Auriol semble plus que jamais avoir les épaules pour évoluer en Mondial. Le Français a en effet décroché son premier rallye WRC à l’occasion du Tour de Corse 1988. Mais c’est surtout sa performance bluffante lors du "Rallye des 1.000 lacs" - le Rallye de Finlande, où il finit troisième devant de nombreux pilotes locaux – qui va finir de convaincre Cesare Fiorio, le patron de Lancia, de signer le Montpelliérain pour une saison complète, et ce dès 1989.

L’équipe italienne domine alors le championnat du monde, avec le titre obtenu lors des deux dernières saisons. D’abord avec Juha Kankkunen en 1987 avec la Delta HF 4WD, puis par le biais de Miki Biasion sur la très prometteuse Delta Integrale.

Didier Auriol doit donc se faire une place aux côtés de l’Italien champion du monde en titre, mais aussi auprès d’illustres pilotes tels que Markku Alén et Bruno Saby. La tâche ne semble guère aisée, un véritable cadeau empoisonné même, avec lequel le Français aurait vite fait de "se griller".

Les débuts sont prometteurs. Passé le Rallye de Suède dominé par les pilotes scandinaves, Auriol montre les crocs dès l’épreuve suivante, au Rallye Monte Carlo, en terminant deuxième d’un trio 100% Lancia. Il ne faut attendre que la cinquième manche de la saison pour qu'Auriol remporte son premier succès, sur le Tour de Corse.

Lire la première partie de notre série sur Didier Auriol

Bien vite, celui-ci commence à tailler des croupières à ses coéquipiers, et bousculer l’ordre établi chez Lancia. Tant et si bien que la direction du team italien doit recourir aux consignes d’équipe lors du Rallye de l’Acropole pour permettre au pilote fétiche de la maison, Miki Biasion, de s’imposer. Mais l’essentiel est fait pour le Français, qui a prouvé avoir les épaules pour être bien plus qu’un simple porteur d’eau.

La saison 1990 commence d’ailleurs sous les meilleurs auspices, avec une victoire sur le Monte Carl’, après une rude bataille livrée contre Carlos Sainz (Toyota Celica) et Miki Biasion. Auriol semble être en mesure de jouer le titre, avec d’excellentes performances sur les rallyes suivants – deuxième au Portugal et nouvelle victoire sur le Tour de Corse.

Le Français acquiert rapidement une réputation d’attaquant, capable de prendre tous les risques pour aller chercher la victoire. Pourtant, c’est bien sa parfaite maitrise des événements et sa bonne gestion de course qui lui vaudront son second succès de la saison, lors du Rallye Sanremo, où il profite de la lutte homérique entre Biasion et Sainz pour s’imposer. Le pilote français terminera vice-champion du monde en fin de saison et dauphin de Sainz. Tous les espoirs semblent donc permis pour 1991.

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