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Didier Auriol, le premier Français Champion du Monde des rallyes (3)

1998 Toyota Corolla WRC

Photo de: Anthony Rew

Didier Auriol au show rallye
Didier Auriol pose avec ses fans
Didier Auriol
Didier Auriol
Didier Auriol
Didier Auriol
Didier Auriol

1ère partie | 2e partie

Arrivé chez Lancia en 1989, Didier Auriol a rapidement pris ses marques pour se poser en valeur sûre au sein du team italien. Le pilote français poursuit son ascension d’année en année : troisième en 1989, vice-champion la saison suivante. Tous les espoirs semblent donc permis pour 1991.

Las, le Montpelliérain doit faire face cette année-là à un Carlos Sainz au sommet de son art, galvanisé par son premier titre décroché en 1990. "El Matador" gagne ainsi cinq des huit premiers rallyes. Le Monte Carl’, le Portugal, la Nouvelle-Zélande et l’Argentine, l’Espagnol devance même Auriol sur son terrain de prédilection, le Tour de Corse.

Sainz ne tiendra pas la distance, et s’effondrera dans la seconde partie de saison pour laisser finalement le titre à Juha Kankkunen. De son côté, Auriol connait une saison anonyme, et ne récolte que les miettes avec le gain du Rallye Sanremo comme seul pain blanc de la saison.

C’est une véritable déception pour Auriol, qui ne fut jamais réellement dans la course au titre cette année-là. Mais le Français ne se laisse pas démonter et entend bien remettre les choses dans l’ordre en 1992. Avec six victoires à la clé, un  record qui ne sera battu qu’en 2005, par un certain Sébastien Loeb.

Un nouvel échec face à Sainz

Malheureusement, cette très bonne dynamique connaitra un coup d’arrêt en fin d'année, avec une incroyable mauvaise passe pour le pilote français lors des quatre dernières épreuves de la saison. Après avoir décroché son sixième et dernier succès en Australie, Auriol frôle la catastrophe lors du rallye suivant, au Sanremo, en perdant une roue à l’approche d’un virage rapide à gauche et en descente. La Lancia finira sa route en contrebas de la route, après avoir sauté par-dessus le parapet.

Mais la série noire n’est pas finie pour le Français, qui plonge au classement en Catalogne en raison d’un problème de direction assistée, laissant Carlos Sainz triompher sur ses terres. La dynamique a définitivement changé de camp. Le coup de grâce sera porté lors de l’ultime rallye de la saison, en Grande-Bretagne lorsqu’Auriol, rapidement leader de l’épreuve, devra rendre les armes sur la spéciale de nuit suite à un début d’incendie du système électrique lié à une bougie défectueuse.

En dépit de sa kyrielle de succès, Auriol s’incline donc pour la seconde fois face à Sainz. Ce nouvel échec dans la course au titre marque en outre la fin de la collaboration entre Lancia et le pilote français. Celui-ci rejoindra les rangs de Toyota en 1993, dans l’espoir de décrocher enfin le Graal.

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