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Résumé de spéciale

ES9 - Ogier commence bien la journée, avant... la neige

Le Français a fait une première différence sur le premier et long secteur chronométré de la matinée. La suite du programme est une nouvelle spéciale visitant la station de ski d'Ancelle.

Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport

Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport

Red Bull Content Pool

Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën DS3 WRC, Abu Dhabi Total WRT
Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën DS3 WRC, Abu Dhabi Total WRT
Jari-Matti Latvala, Miikka Anttila, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Un pneu Michelin
Andreas Mikkelsen, Anders Jæger, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Thierry Neuville, Nicolas Gilsoul, Hyundai i20 WRC, Hyundai Motorsport
Daniel Sordo, Marc Marti, Hyundai i20 WRC, Hyundai Motorsport
Armin Kremer et Pirmin Winklhofer, Skoda Fabia R5

Sébastien Ogier a signé son cinquième temps scratch du rallye en devançant Kris Meeke, une nouvelle fois le plus rapide de ses adversaires, de 10”6 lors du premier passage dans les 51,55 km de Lardier et Valença - Faye. Si le pilote Volkswagen avait choisi de monter quatre pneus super tendres sur sa Polo, il n'en a pas moins été surpris par l'état de la route.

C'est une bonne nouvelle car je n'avais aucune idée de ce qu'il se passait”, a-t-il lancé au point-stop en découvrant son chrono. “C'était très glissant et beaucoup plus verglacé que je ne m'y attendais. On va essayer de continuer comme ça.”

De son côté, Meeke, qui évolue en cinquième position sur la route au volant de sa DS3, a trouvé un parcours quelque peu différent. “Un peu de neige fraiche a été déposée sur la route, qui est aussi très sale. J'ai fait de mon mieux avec la route que j'avais”, a déclaré le Britannique, désormais à 20”1 au classement général.

Ogier a fait une différence de 31”3 et de pas moins de 1’13”5 sur ses deux équipiers Jari-Matti Latvala et Andreas Mikkelsen. Si le premier, fataliste, a confirmé ne pas vouloir aller chercher le champion du monde sur ce terrain (“L'écart est important, mais c'est le Monte-Carlo”), le second avait tenté un pari étonnant en montant un mélange de pneus tendres et cloutés.

On a essayé quelque chose de différent mais la route a séché beaucoup plus qu'on ne le pensait”, a justifié le Norvégien. “Bon, au moins ce sera mieux pour la prochaine spéciale.”

Entre les deux Polo s'est intercalé Thierry Neuville, 4e de la spéciale à seulement 5”7 de Latvala et qui s'intercale également à cette position, séparant les deux Nordiques, au classement général mais à plus de deux minutes (Latvala comptant 1’19”3 de retard sur Meeke).

Ça s'est bien passé”, a confié le pilote de la nouvelle Hyundai. “C'était un peu piégeux sur la fin car la route a beaucoup changé depuis les reconnaissances [mardi dernier]. La suspension est meilleure [il se plaignait qu'elle soit trop souple vendredi]. On a tenté un nouveau réglage et je suis plus à l'aise dans les portions glissantes.”

Sordo perd gros

Plus rapide que le Belge aux trois premiers intermédiaires, donc sur la première moitié de la spéciale environ, Dani Sordo a ensuite perdu quatre minutes. Explication à l'arrivée : “C'était très glissant au freinage dans un virage, on a fait un tête-à-queue et heurté un talus par l'arrière. Ça bouge beaucoup maintenant.” Et pour cause : la roue n'étant plus alignée, du dégât était à craindre du côté de la suspension.

Un Mads Østberg pas du tout satisfait sur sa Ford Fiesta M-Sport (“Absolument horrible, rien n'a fonctionné, on doit ajuster la voiture car je ne suis pas content”) a signé le 6e temps devant Hayden Paddon, Bryan Bouffier, Ott Tänak qui s'est plaint de “ne rien avoir dans [ses] notes à certains endroits” (d'où l'importance d'avoir de bons ouvreurs) et Stéphane Lefebvre qui a lui aussi trouvé le terrain très glissant.

Changement de leader

Le leader du WRC2, Elfyn Evans, a également tapé à l'arrière et perdu plus d'une minute et demie sur Armin Kremer, le pilote de la Skoda s'emparant du commandement de la catégorie après avoir signé le 2e chrono de la spéciale derrière la DS3 de Yohann Bonato. Matthieu Margaillan a réalisé un beau 3e temps, devant Quentin Giordano et Esapekka Lappi, d'une ES dont Julien Maurin n'a pas vu l'arrivée et dans laquelle Quentin Gilbert a crevé en coupant un virage, concédant lui aussi beaucoup de temps. François Delecour en a pour sa part laissé dans un fossé dont il a été extrait par des spectateurs.

Le premier passage dans la spéciale de St-Léger-les-Mélèzes – La Bâtie Neuve, inédite car passant par le col de Moissière (jamais emprunté par le rallye) puis la station de ski d'Ancelle, débutera à 9h52. Cette fois, la neige sera bien au rendez-vous.

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