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François Delecour - "Courir en Porsche était un rêve de gosse"

Plus de vingt ans après sa victoire au Tour de Corse sur une Ford Escort RS Cosworth, le Nordiste a remporté le week-end dernier sur l'île la première édition de la Coupe R-GT.

Francois Delecour et Dominique Savignoni, Porsche 911 GT3

Francois Delecour et Dominique Savignoni, Porsche 911 GT3

XPB Images

Francois Delecour et Dominique Savignoni, Porsche 911 GT3
Francois Delecour
Francois Delecour et Dominique Savignoni, Porsche 911 GT3
Francois Delecour et Dominique Savignoni, Porsche 911 GT3
Romain Dumas et Denis Giraudet, Porsche 911 R-GT
Romain Dumas et Denis Giraudet, Porsche 911 R-GT
Romain Dumas et Denis Giraudet, Porsche 911 R-GT
Romain Dumas et Denis Giraudet, Porsche 911 R-GT

Je suis devenu un amoureux des Porsche en devenant propriétaire, à 50 ans, de la 4.0 litres de Sébastien Loeb, un modèle collector aujourd'hui. À partir de là, j'ai absolument voulu faire des rallyes avec,” explique François Delecour à Motorsport.com, qui l'a joint en pleines reconnaissances pour le Rally Legend qu'il disputera ce week-end à Saint-Marin sur son ancienne Escort Cosworth de 1995. “Un événement incroyable avec, tenez-vous bien, une trentaine de WRC !” s'enthousiasme-t-il.

Mais revenons à nos GT. Quand la FIA a souhaité les voir de retour en WRC, Delecour ne pouvait rester insensible et s'est aligné dès le Rallye de France, en Alsace, il y a un an avec Tuthill. Puis il a convaincu ses partenaires roumains de disputer la nouvelle Coupe R-GT en 2015.

Duel avec Romain Dumas

Ils ne sont que deux à être partis à la chasse à la première couronne de la catégorie, cette année, au volant de Porsche que l'on avait donc perdu l'habitude de voir en Championnat du monde des Rallyes. Mais quels pilotes : François Delecour, donc, et Romain Dumas!

Le premier a coiffé dimanche sur l'île de Beauté, qui fut un des théâtres de ses exploits passés, cette première couronne au volant de sa 911 GT3. Il avait également remporté au Monte-Carlo, en janvier, une victoire sur un rallye qu'il avait inscrit à son palmarès au “scratch” en 1994.

Ce n'est qu'avant la Corse qu'on a pu commencer à comprendre un peu mieux les différentes gommes, à maîtriser les réglages pour le sec et la pluie.

François Delecour

Au Monte-Carlo, on en était encore aux balbutiements mais sans être trop gênés car ce qui comptait avant tout, c'était l'adhérence,” explique Delecour. “Ensuite, la voiture a bien progressé mais on a eu beaucoup de travail – sur le sec notamment car en Belgique et en Allemagne, on a fait nos essais sous la pluie. Ce n'est qu'avant la Corse qu'on a pu commencer à comprendre un peu mieux les différentes gommes, à maîtriser les réglages pour le sec et la pluie.”

Entre passionnés

En réalité, ils furent un peu plus nombreux à disputer au moins une manche cette année, les populaires pilotes belges Marc Duez et Patrick Snijers (vainqueur à Ypres) se joignant occasionnellement à la fête. Mais Delecour et Dumas ont été les plus assidus, le premier ayant prévu de disputer les cinq manches et le second de ne manquer que la dernière, le Rallye du Valais, en Suisse (29-31 octobre) – pour cause de clash avec le WEC qui courra le même week-end à Shanghai.

L'abandon de l'Alésien (vainqueur en Allemagne) dans l'ES5, suite à la casse d'une durit d'eau sur sa 997 GT3 survenue après qu'une crevaison lui a déjà fait perdre beaucoup de temps, lui enlève paradoxalement tout regret – dans l'optique de la Coupe en tout cas – de ne pas pouvoir courir en Suisse car il n'aurait de toute façon plus aucune chance mathématique d'être titré.

Porsche, mon amour

Pour moi, et même si je suis devenu Porschiste sur le tard, piloter une Porsche en course était vraiment un rêve de gosse, depuis celles du Groupe 4 que j'avais vu passer du bord des routes,” se souvient Delecour. “De par la difficulté de la machine, pleine de défauts et en même temps très attachante. Il y a toujours ce porte-à-faux, ce “sac à dos” à l'arrière qui la rendent très compliquée, très délicate à conduire.”

Même si aujourd'hui, c'est devenu une vraie voiture de course, le côté léger de l'avant fait qu'il faut être constamment sur la défensive, calmer le jeu. Elle est aussi difficile à régler.”

Enlevez-moi cette bride!

Le vice-Champion du monde 1993 espère maintenant qu'une deuxième édition de la Coupe R-GT sera organisée en 2016, histoire de remettre son titre en jeu et de faire encore parler les chevaux de sa 911 GT3... Mais cela passe, pour lui, par un changement de règlement.

Je me sens de plus en plus comme un poisson dans l'eau à son volant, et j'aimerais remettre ça l'année prochaine,” dit-il. “Mais il faudrait supprimer la bride qui a été mise à cette voiture alors qu'elle n'ira jamais chercher les WRC. Même avec 500 chevaux comme celle de Romain Dumas, ce n'est pas possible.”

J'en ai parlé à Michèle Mouton et à Jean Todt, qui était en Corse, et j'espère vraiment qu'il n'y aura plus de bride l'an prochain. Je suis sûr que cela permettra d'étoffer le plateau en attirant des pilotes qui font leurs championnats nationaux avec ces voitures et dont beaucoup ont été rebutés jusque-là, dans le sens où il fallait réinvestir pour adapter l'auto au règlement R-GT.”

Je ne vous dis pas la cote de sympathie sur le bord des routes! Le moteur, le bruit, ça reste extraordinaire...

François Delecour

La FIA, qui, sous l'impulsion de son Président, a souhaité le retour des Grand Tourisme sur la scène mondiale des rallyes, a trouvé en Delecour un parfait ambassadeur pour la catégorie.

C'est une voiture encore très vivante, vraiment brute de fonderie,” conclut-il au sujet de la Porsche. “Une vraie voiture de course, un peu à l'image de la Maxi [la Peugeot 306 qu'il a pilotée en Championnat de France et lors de quelques apparitions mondiales entre 1996 et 1998], si ce n'est qu'on parle ici d'une propulsion. C'est dans le même esprit. Et je ne vous dis pas la cote de sympathie sur le bord des routes ! Le moteur, le bruit, ça reste extraordinaire...”

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