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Kremer réussit avec M-Sport là où Kubica a échoué

Le pilote allemand rejoindra lors de sa manche nationale du WRC, en août, le club sélect des pilotes ayant utilisé en compétition une World Rally Car de la nouvelle génération.

L'assistance M-Sport

Photo de: M-Sport

Armin Kremer, Pirmin Winklhofer, Skoda Fabia R5
Armin Kremer, Pirmin Winklhofer, Skoda Fabia R5
L'assistance M-Sport
Armin Kremer, Pirmin Winklhofer, Skoda Fabia R5
Armin Kremer, Pirmin Winklhofer, BRR Baumschlager Rallye & Racing Team, Skoda Fabia R5
Détail de la Ford Fiesta WRC M-Sport
Malcolm Wilson, directeur de M-Sport, fête la victoire
L'assistance M-Sport
Robert Kubica et Maciek Szczepaniak, Ford Fiesta WRC
Robert Kubica et Maciek Szczepaniak, Ford Fiesta WRC

Grand habitué du Rallye d'Allemagne, appelé là-bas Rallye ADAC du nom d'une fédération d'automobile clubs, Armin Kremer s'est entendu avec l'équipe M-Sport pour disposer à domicile d'une Ford Fiesta WRC. Celle-ci devrait être la cinquième au départ avec les trois "officielles" de l'équipe britannique – aux mains de Sébastien Ogier, Ott Tänak et Elfyn Evans – et celle, engagée à titre privée, de Mads Østberg qui participe à la quasi intégralité de la saison.

"Je suis comblé et fier. C'est un honneur et un grand plaisir pour moi, mais aussi un immense défi de courir l'ADAC Rallye avec la même voiture que le quadruple Champion du monde Sébastien Ogier", explique l'Allemand âgé de 48 ans et doté d'une importante expérience sur "son" rallye, qui a déjà brièvement piloté la Fiesta en test et prendra part début août (le rallye ayant lieu du 17 au 20) à une séance d'essais avec les pilotes titulaires de M-Sport. 

Après avoir participé aux deux premières éditions mondiales du Rallye d'Allemagne en 2002 et 2003, sur des Ford Focus et Toyota Corolla WRC, Kremer y a fait son retour en 2013 sur une Fiesta RRC et a pris part aux trois dernières sur une Skoda Fabia S2000 puis R5. Il est monté en 2014 et 2016 sur le podium de la catégorie WRC2, terminant aussi dixième au général l'année dernière.

"Je ferai tout pour confirmer la confiance placée en moi par M-Sport et Malcolm Wilson", poursuit-il. "Il est encore trop tôt pour penser à un résultat, mais je suis sûr qu'avec le soutien des pilotes et des ingénieurs de M-Sport, je m'habituerai rapidement à la Ford Fiesta WRC et trouverai le set-up optimal pour moi."

Il ne fait guère de doute qu'un financement adéquat est venu favoriser la conclusion de l'accord entre Kremer et M-Sport, tout aussi probablement favorisé par les retombées dues à la présence d'un pilote du pays d'accueil au volant d'une WRC dernier cri. Et cela même si le patron de l'équipe, Malcolm Wilson, semble y voir un avantage qui va au-delà du seul côté commercial.

"Nous avons travaillé avec lui dans le passé et c'est un pilote extrêmement expérimenté, plus spécialement au Rallye d'Allemagne", dit-il en effet. "C'est fantastique d'avoir un pilote allemand dans une Ford Fiesta WRC – particulièrement à proximité de Cologne [fief européen de la marque à l'ovale, où la dernière génération des Fiesta de série avait été présentée en février dernier, ndlr]."

"Je suis sûr qu'Armin en appréciera chaque minute. Je ne doute pas non plus du fait que sa vaste expérience de ces routes uniques bénéficiera à l'équipe tout entière."

Pas de Pologne pour Kubica

Quoi qu'il en soit, Kremer rejoindra ainsi le contingent des pilotes ayant déjà piloté une WRC 2017 en course. Contingent qui, outre les trois titulaires de M-Sport, Hyundai, Toyota et les quatre déjà alignés par Citroën (avec Andreas Mikkelsen), ne comprend qu'Østberg et Khalid Al-Qassimi, qui a disputé au Portugal la première de ses quelques manches prévues sur une C3 WRC. Une "performance" que n'est pas parvenue à réaliser Robert Kubica, qui souhaitait mettre sur pieds une opération équivalente pour sa propre manche nationale de la saison, en Pologne, voire une ou deux de plus.

"À un moment donné, il y avait un projet sur lequel je travaillais, et si M-Sport avait eu une voiture quand on en a parlé, il était très possible que je me lance, mais ça n'est pas arrivé", a déclaré celui-ci au journaliste polonais Cesary Gutowski.

Là aussi, probablement, avant tout une question de financement.

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