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Loeb au Monte-Carlo : "La course la plus frustrante de ma vie"

Sébastien Loeb est revenu en détails sur le déroulé du Rallye Monte-Carlo 2020, terminé à une décevante et frustrante sixième place, avec Hyundai.

Watch: Rallye Monte-Carlo : Spéciales 15-16

En terminant sixièmes du Rallye Monte-Carlo, Sébastien Loeb et Daniel Elena n'ont pas signé le résultat qu'ils escomptaient. Les nonuples Champion du monde WRC espéraient le "podium" après leur quatrième place de l'an passé, dans des conditions qu'ils jugeaient moins favorables que cette année. "Contrairement à l’an dernier, j’arrivais un peu mieux préparé sur ce Monte-Carlo avec deux jours d’essais, du recul sur la voiture après la saison 2019 et aussi moins fatigué !", a ainsi expliqué Loeb sur son site internet. "Sans oublier que mon rôle principal était d’assurer des points pour Hyundai Motorsport en cas de défaillance de l’un de mes coéquipiers."

Mais des conditions météo peu favorables avec une position de départ éloignée ont rapidement fait comprendre au Français que "cela allait être plus compliqué que prévu", sur des spéciales où il s'attendait à "trouver une route très dégradée lors des deux premières journées", qui invitaient à la prudence et à la patience. Cependant, dès la seconde spéciale, lors de laquelle il s'est fait "deux ou trois frayeurs", Loeb admet avoir reçu une "petite claque" au moment où il accusait déjà un retard de 51 secondes sur son équipier Thierry Neuville.

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Même si le vendredi matin a été prometteur, la sortie d'Ott Tänak plaçait Loeb et Elena dans une position plus délicate encore, celle d'avoir à gérer pour rapporter des points importants. La messe semblait dite puisque le duo se situait dans un no man's land entre l'intouchable top 3 et le reste du plateau WRC, face auquel il semblait pouvoir facilement protéger la quatrième position. 

"À partir de là commence un autre rallye où nous entrons machinalement dans un mode de gestion. Ce qui, au Monte-Carlo, est assez périlleux", poursuit Loeb. "Quand tu commences à vouloir assurer, tu peux très facilement perdre beaucoup de temps. Ne pas vouloir prendre de risques quand dans une même spéciale tu rencontres de la glace, de la neige, du verglas, de la boue, du mouillé et du sec, cela devient 'risqué' justement. Et nous sommes entrés dans un faux rythme le matin. Et puis l’après-midi, quand nous avons voulu revenir dans le rythme, nous avons fait une erreur. C’est toujours délicat de changer de rythme dans une même journée."

A la veille de la dernière journée, alors qu'il comptait au sortir de l'ES8 51 secondes sur Esapekka Lappi, Loeb ne disposait plus que d'un matelas de 14 secondes... Et le pire restait à venir lors des quatre spéciales du dimanche matin. "Lors du briefing (très) matinal, vers 5h30, l’équipe météo Hyundai nous annonce que la première spéciale est à 80% humide et la deuxième entièrement mouillée. Ils annoncent de la pluie jusqu’à 10h et de la neige au col... 'Il est 5h30 du matin, s’il pleut pendant cinq heures, ça ne séchera jamais'. Voilà ce que l’on se dit sur le coup."

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"On décide un choix qui nous semble offensif sur le moment : cinq super softs ! On ne veut pas prendre de roue de secours pour le poids. [...] Au bout de deux kilomètres de spéciale, je savais qu’on avait fait deux erreurs : les super softs et de n’avoir qu’une seule roue de secours. On ne s’attendait pas à trouver la spéciale dans cet état, déjà quasiment sèche dès le premier passage."

"Après coup, il est toujours plus facile de faire le bon choix ! Je ne veux absolument pas blâmer l’équipe. Mieux encore, j’avais toujours retenu une règle que l’on s’était fixé avec Citroën Racing à l’époque : 'Au Monte-Carlo, si tu as un doute sur le choix des pneus, pars toujours vers le tendre et jamais vers le dur'. Je crois que c’est la première fois que cette règle n’a pas marché ! C’est aussi la première fois que je dois disputer toute une fin de rallye au ralenti pour pouvoir rejoindre l’arrivée. Ce fut interminable avec quatre pneus à la toile et comme seule option de rouler à 10% pour ne pas finir sur les jantes."

"À l’arrivée, malgré certainement la course la plus frustrante de ma carrière, pour toutes les raisons que l’on vient d’évoquer, on termine sixième au général et on marque les points du cinquième pour le championnat constructeurs, ce qui permet à Hyundai de prendre la tête dès la première course. On a rempli une part du boulot."

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