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Plus que jamais, Ogier et Ingrassia tracent la route!

Sébastien Ogier et Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport

Sébastien Ogier et Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport

Volkswagen Motorsport

Les vainqueurs Sébastien Ogier et Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Sébastien Ogier et Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Le vainqueur Sébastien Ogier
Podium : les vainqueurs Sébastien Ogier et Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport, les deuxièmes, Hayden Paddon et John Kennard, Hyundai i20 WRC, Hyundai Motorsport, les troisièmes, Thierry Neuville et Nicolas Gilsoul, Hyundai i20 WR
Podium : les vainqueurs Sébastien Ogier et Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport

Après sa déception du Rallye du Portugal, où, malgré une performance de choix, le fait d’ouvrir la route s’était avéré un handicap impossible à surmonter, Sébastien Ogier s’apprêtait à souffrir encore et pour la même raison lors des deux manches suivantes du WRC, en Sardaigne et en Pologne.

Le premier de ces deux rallyes s’est toutefois conclu dimanche par la 21e victoire d’Ogier et de son copilote Julien Ingrassia depuis leurs débuts chez Volkswagen avec la Polo R WRC en 2013.

Je suis agréablement surpris par ce dénouement,” reconnaît le double Champion du Monde des pilotes, plus que jamais candidat n°1 à sa propre succession avec désormais 66 points d’avance“Sur le papier, ce rallye n’était pas le plus favorable. Cependant, j’ai toujours au fond de moi l’envie d’essayer et de lutter.”

Dès le premier jour, et même si les routes en terre n’étaient pas suffisamment humides son goût – la pluie était pas mal tombée avant le rallye mais ne s’est que rarement et légèrement invitée durant les trois jours de course –, l’équipage français a été moins pénalisé que prévu par le fait de passer le premier dans les spéciales.

On a adopté notre stratégie habituelle : partir sur un gros rythme, pour limiter au maximum la perte de temps sur le début du rallye,” explique Sébastien Ogier. “C’est déterminant d’y arriver à ce moment-là pour rester au contact et pouvoir passer en tête quand l’occasion se présente.”

Hayden Paddon, rival inattendu

Deuxième au terme de cette première étape durant laquelle il a pris tardivement le dessus sur son équipier Jari-Matti Latvala, celui-ci ayant commis une petite erreur qui a elle-même entraîné une crevaison, Ogier est d’abord tombé sur un os le samedi en la personne d’Hayden Paddon.

Les quatre voitures sur lesquelles il comptait pour balayer cette fois les spéciales n’ayant assez rapidement été plus que deux, le pilote Volkswagen a peiné pour réduire son retard sur le leader qui avait bénéficié la veille de conditions excellentes.

Il a finalement fait la différence en fin de journée, ne manquant pas de saluer la performance de ce rival plutôt inattendu.

Un rallye long et éprouvant

Si j’ai gardé espoir, c’est aussi parce que la course était très longue, avec une véritable notion d’endurance” rappelle Ogier. “Il fallait pouvoir tenir la distance sur un rythme élevé, et malgré des spéciales relativement exigeantes.”

En effet, la manche italienne du championnat a proposé deux premières journées de compétition très longue et intenses, celle du samedi étant même – avec ses 212,83 km de spéciales – la plus “chargée” en termes de secteurs chronométrés depuis... 2002.

La chaleur était très élevée dans le cockpit, les spéciales dures et exigeantes,” décrit Ogier. La plupart des pilotes a d’ailleurs souligné à quel point le parcours était cassant sur ce rallye.

À la fin de la journée, on était littéralement exténués en se mettant au lit. Physiquement, c’est le rallye le plus exigeant de la saison jusque-là.”

Le facteur décisif dans ce succès, en plus de la voiture et de l'équipe, est que Julien et moi avons travaillé en parfaite harmonie

Sébastien Ogier

Au-delà de notre pointe de vitesse, notre gestion de la course a fait notre force, car l’expérience nous a aidés à doser notre attaque en fonction des conditions,” ajoute Ogier, qui se félicite une nouvelle fois de la grande cohésion du duo qu’il forme avec Julien Ingrassia.

Le facteur décisif dans notre succès, en plus d’une voiture parfaite et de l’excellent travail de l’équipe, est que Julien et moi avons travaillé en parfaite harmonie ce week-end,” dit-il. “Cela n’a rien d’inhabituel, mais il y avait tellement de spéciales et les journées étaient tellement longues qu’il nous fallait à tous les deux rester totalement concentrés, tout le temps.”

À les entendre, les deux hommes sont heureux et fiers de ce troisième succès de rang sur un rallye qui leur tient particulièrement à cœur. Et il y a de quoi.

 

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