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Ogier a fait parler son expérience : "Le titre, on ne l'a pas volé !"

Sébastien Ogier estime que son expérience a été un atout face à Elfyn Evans au Rallye de Monza, tout en reconnaissant qu'il aurait lui aussi pu partir à la faute. Le Français juge qu'il mérite son septième sacre mondial, auquel il accorde une valeur différente après une saison écourtée.

Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC

Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC

Toyota Racing

Sébastien Ogier a conquis son septième titre en WRC au Rallye de Monza, alors qu'il accusait un retard de 14 points sur son équipier Elfyn Evans avant le début de l'épreuve. Le Gallois a été piégé par des conditions dantesques le samedi, sur des spéciales de montagne enneigées. Thierry Neuville, qui pouvait encore prétendre à la couronne mondiale, a de son côté abandonné après un accident dans l'une des spéciales disputées dans le parc de Monza.

Ogier a su éviter les pièges dans un rallye très atypique, composé de nombreuses spéciales boueuses, et il estime que sa riche expérience lui a permis d'approcher cette épreuve décisive avec plus de sérénité que ses rivaux, même s'il reconnaît qu'il aurait lui aussi pu être piégé par la neige, Evans étant d'ailleurs sorti de sa Yaris pour l'avertir du danger qui l'attendait.

"Dans des conditions comme ça, l’expérience compte beaucoup", a expliqué Ogier sur Canal+. "Le fait d’avoir réussi à gagner plusieurs titres me permet d'aborder ces événements avec plus de relâchement qu'eux. Mais vu les conditions qu’on a rencontrées, je pense que c’était compliqué pour tout le monde. Il s’est fait piéger sur un truc qui aurait vraiment pu arriver à tout le monde."

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Après la sortie de route d'Evans, Ogier était dans une situation très favorable mais une erreur de sa part aurait à nouveau inversé la donne. "Malgré tout, il fallait que je reste sur la route, parce que c’était ultra piégeux à ce moment-là. On n'était pas en pneus neige. Il y en avait beaucoup sur la route. C’était très, très, très piégeux. C’est sûr qu'à ce moment-là, c’était un soulagement de se dire qu’on avait à nouveau les cartes en main pour essayer d'aller chercher le titre."

Ogier a pu reprendre le contrôle au terme d'une saison faite de hauts et de bas. Le pilote Toyota a passé tout le confinement du printemps en tête du championnat, à la suite de son succès au Rallye du Mexique, et une troisième place en Estonie lui a permis de garder l'avantage, mais sa campagne 2020 a ensuite connu un coup d'arrêt en Turquie, avec une avarie technique sur son moteur. Le titre semblait alors promis à Evans.

"On est passé de la tête du championnat à 18 points de retard [...] à ce moment-là, en sachant qu’il restait éventuellement trois rallyes à discuter", rappelle Ogier. "Le Rallye d’Ypres étant annulé, il ne restait plus que Monza pour essayer de revenir. Fidèles à notre habitude, on n’a rien lâché jusqu’au bout avec Julien [Ingrassia, son copilote]. À la fin de l’année, on est récompensé et si on prend les performances globales sur la saison, je pense qu’on ne l’a pas volé."

Je ne vais pas le mettre au plus haut de mes sept titres, c’est évident. Maintenant, on ne l’a pas volé non plus. On a fait le travail avec Julien sur les sept courses.

Sébastien Ogier

Une troisième place en Sardaigne suivie par la victoire de Monza, où Evans est donc parti à la faute, ont permis à Sébastien Ogier de conquérir une septième couronne mondiale à la saveur particulière. La saison a été réduite à sept rallyes en raison de la pandémie de COVID-19 et avant le Rallye de Monza, le Français reconnaissait qu'il accorderait moins de valeur à ce championnat. Malgré la satisfaction évidente apportée par le titre, son opinion n'a pas changé.

"C’est clair qu’il y a eu pas mal de frustration en milieu d’année, parce qu’on avait commencé l’année avec trois rallyes avant que le COVID arriveEt puis après, le WRC a vraiment mis du temps à trouver des solutions pour repartir. On a passé beaucoup de temps à la maison finalement cette année."

"Je pense que la valeur [du titre]... Je ne vais pas le mettre au plus haut de mes sept titres, c’est évident. Maintenant, on ne l’a pas volé non plus. On a fait le travail avec Julien sur les sept courses. On est arrivé à Monza avec quelques points de retard, en partie liés à un abandon sur casse mécanique au Rallye de Turquie. [Le titre] compte quand même ! On ne va pas avoir à se justifier d’être allés chercher un titre mais c'est sûr que j’espère que l’année prochaine, on pourra retrouver un calendrier un peu plus normal, avec assez d’épreuves pour faire la différence dans la durée."

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La saison s'est terminée dans un contexte particulier puisque la présence du public était interdite à Monza, mais Ogier est satisfait d'avoir pu célébrer son titre entouré de son équipe. "Je pense que ce sont des émotions qu'on ne refuse pas. Le contexte était particulier cette année, beaucoup moins de monde autour de nous, seulement entourés de notre équipe mais je pense que ce sont les personnes qui comptent le plus dans ces moments-là. C'est avec eux qu'on partage toutes ces heures à travailler, et qu'on essaie d'attendre ces objectifs. Avec Julien, évidemment, on a passé un bon dimanche et de bons moments avec eux."

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