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Stéphane Lefebvre - "Me faire une place parmi les grands"

Comme Sébastien Loeb et Sébastien Ogier avant lui, le jeune Stéphane Lefebvre s’apprête à faire des débuts en WRC au volant d’une troisième Citroën officielle.

Stéphane Lefebvre

Stéphane Lefebvre

Citroën Communication

Stéphane Lefebvre et Stéphane Prévot, Citroën DS3 R5
Stéphane Lefebvre
Stéphane Lefebvre et Stéphane Prévot, Citroën DS3 R5
Stéphane Lefebvre
Stéphane Lefebvre et Stéphane Prévot, Citroën DS3 R5
Stéphane Lefebvre
Stéphane Lefebvre et Stéphane Prévot, Citroën DS3 R5
Stéphane Lefebvre et Stéphane Prévot, Citroën DS3 R5
Stéphane Lefebvre et Stéphane Prévot, Citroën DS3 R5
Stéphane Lefebvre
Stéphane Lefebvre et Stéphane Prévot, Citroën DS3 R5
Stéphane Lefebvre
Stéphane Lefebvre et Stéphane Prévot, Citroën DS3 R5
Stéphane Lefebvre, Citroën
Stéphane Lefebvre et Stéphane Prévot, Citroën DS3 R5

Engagé, avec le soutien de ses partenaires, sur une troisième DS3 WRC aux côtés de Kris Meeke et Mads Østberg, le protégé de Sébastien Loeb fera ses débuts dans la catégorie reine ce week-end en Allemagne. Mais si la pression est là, il ne semble pas décidé à lui laisser trop de place.

“Ce n’est pas la première fois que Citroën Racing fait débuter quelqu’un au volant d’une WRC,” explique le jeune pilote. “Je me suis donc senti très entouré et accompagné dans mon apprentissage.”

Il ne croit pas si bien dire. En 2001, un certain Sébastien Loeb avait justement fait ses débuts, lui aussi sur asphalte, au volant d’une troisième Citroën (Xsara WRC, à l’époque) lors du Sanremo en Italie – qu’il avait cependant déjà disputé un an plus tôt sur une Toyota Corolla WRC privée.

L’Alsacien avait littéralement cassé la baraque sous la pluie et dans le brouillard pour terminer dans le sillage de LA référence sur ce terrain : Gilles Panizzi, au volant d’une 206 WRC. Quelques années plus tard, Sébastien Ogier avait lui aussi réalisé un temps scratch pour ses débuts, en Grande-Bretagne (sur la terre donc) avec une C4 WRC.

Dans les deux cas, on connaît la suite.

Fastueuse saison 2014

Né en 1992 à Nœux-les-Mines, dans le Pas-de-Calais, Stéphane Lefebvre a déjà un avantage sur ses aînés : si ces deux-là avaient “déjà” 27 (Loeb) et 25 ans (Ogier) quand ils ont fait leurs débuts en WRC avec la marque aux chevrons, il n’a lui-même que 23 printemps au compteur.

Champion d’Europe et du Monde en catégorie Junior WRC l’année dernière, Lefebvre est un pur produit des formules de promotion du groupe PSA Peugeot Citroën. Il a certes débuté sur une Renault Twingo en 2010 mais il a participé au “Volant 207” dès la saison suivante.

Un titre de vice-Champion en 2012 lui a permis d’intégrer l’année suivante la Peugeot Rally Academy aux côtés de Craig Breen (actuel pilote de la 208 T16 en Championnat d’Europe et dans un programme limité en WRC) et Kevin Abbring (également présent en Allemagne sur Hyundai WRC).

Encore 2e de la 208 Rally Cup en 2013, il a enchaîné sur une fastueuse saison 2014 avec des titres en Junior WRC, WRC3 et Junior ERC !

Une transition en “douceur”

Associé depuis le début de cette année à l’expérimenté Stéphane Prévot (copilote “historique” de Bruno Thiry que l’on a vu ensuite avec François Duval et Chris Atkinson), Lefebvre dispose en 2015 d’un programme de six rallyes en WRC2 – programme qui a débuté par une victoire au Rallye Monte-Carlo en janvier. Il a signé récemment une autre performance de choix en Finlande avec une 3e place derrière les deux Skoda d’usine, avant de la perdre sur tapis vert en raison d’une petite irrégularité technique.

Habitué aux versions R5 et RRC de la DS3, Lefebvre passe donc à la vitesse supérieure en Allemagne. “La WRC a plus de grip latéral, et tout va globalement plus vite,” disait-il, il y a quelques semaines, à wrc.com. “Je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre. Ça ne me fera pas beaucoup de préparation, mais c’est comme ça.”

Je me suis vraiment régalé lors de la prise en main de la DS3 WRC. Il y a plus de puissance et les freinages sont ahurissants sur asphalte.

Stéphane Lefebvre

L’adaptation semble toutefois bien se passer, même s’il aurait aimé pouvoir faire plus de tests.

“Je me suis vraiment régalé lors de la prise en main de la DS3 WRC durant mes premiers essais,” raconte-t-il. “Il y a plus de puissance et les freinages sont ahurissants sur asphalte.”

“Le soutien que m’apporte Stéphane au sein de la voiture est vraiment capital. Le fait de rouler sur asphalte m’aidera aussi beaucoup, car je connais mieux, j’y ai davantage d’expérience, c’est le revêtement que je préfère.”

Rejoindre les plus grands

S’il ne dit rien de ses objectifs précis pour l’Allemagne, Stéphane Lefebvre n’en a pas moins conscience d’aborder un virage important de sa carrière. Et il ne cache rien de ses ambitions à plus long terme.

“Je pense à ce rendez-vous depuis le début de l’année, même si je ne me suis jamais vraiment focalisé sur cette date,” assure-t-il. “J’essaie de ne pas me mettre de pression superflue. Pour moi, c’est une étape supplémentaire dans ma progression pour me faire une place parmi les grands.”

Oui, mais pour l’Allemagne ?

“L’objectif est de bien commencer et d’accumuler un maximum de kilomètres. Si les conditions le permettent et que je me sens bien, pourquoi ne pas montrer de quoi je suis capable !”

C’est tout le mal qu’on lui souhaite...

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