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WRC 2021 - Piqûre de rappel avant le Monte-Carlo

Après une courte trêve hivernale, le WRC reprend ses droits cette semaine sur les spéciales exigeantes du Rallye Monte-Carlo, avec plusieurs nouveautés dans ses valises. Tour d'horizon !

Esapekka Lappi, Janne Ferm, M-Sport Ford WRT Ford Fiesta WRC, Ott Tänak, Martin Järveoja, Hyundai Motorsport Hyundai i20 Coupe WRC, Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC

Photo de: Fabien Dufour / Hyundai Motorsport

L'heure de la reprise a sonné pour le Championnat du monde des Rallyes. Quarante-six jours après la fin d'une saison 2020 défigurée par l'épidémie de COVID-19, le WRC s'apprête à remettre le bleu de chauffe avec son lot de modifications mises en place cet hiver.

La valse des copilotes anime le mercato

Le marché des transferts s'est montré très discret en cette fin d'année. Avec des compositions d'équipes rapidement ficelées aussi bien dans les rangs de Toyota Gazoo Racing que de Hyundai Motorsport, la seule interrogation côté pilotes a concerné M-Sport. Avec une saison délicate sur le plan économique, l'écurie de Dovenby Hall a logiquement privilégié des intérêts financiers en validant un trio de pilotes pour seulement deux Fiesta WRC en 2021. La première étant confiée au britannique Gus Greensmith sur l'ensemble de la saison, la seconde revenant à Teemu Suninen et Adrien Fourmaux en alternance.  

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Dès lors, la véritable animation de ce mercato hivernal a concerné les copilotes. C'est d'abord Dani Sordo qui a vu Carlos del Barrio s'orienter vers un nouveau challenge en WRC3 avec le jeune paraguayen Fabrizio Zaldivar. Après plusieurs rumeurs de l'autre côté des Pyrénées, c'est finalement Borja Rozada qui a été choisi pour son expérience acquise pendant plusieurs saisons dans divers championnats dont le mondial. Jarmo Lehtinen a décidé quant à lui de revenir dans l'organigramme de Toyota, lui qui avait déjà occupé la place de directeur sportif en 2017, laissant ainsi sa place à Mikko Markkula, de retour à la droite de Teemu Suninen. Et c'est enfin le divorce inattendu entre Thierry Neuville et Nicolas Gilsoul qui est venu mettre un point final à cette valse des copilotes, un probable désaccord financier étant à l'origine de cette décision. Le quintuple vice-champion du monde a misé sur son jeune compatriote Martijn Wydaeghe pour débuter la saison.

Le COVID-19 s'invite déjà à la fête

Neuf des dix manches annulées en 2020 ont été à mettre au crédit du COVID-19. De 1973, date de création du Championnat du monde, à 2019, le WRC n'avait enregistré jusque-là que neuf annulations sur près de 600 rallyes organisés. Pour éviter un second naufrage, la FIA et WRC Promoter se sont accordés en octobre dernier sur un calendrier de 12 manches, avec une majorité (dix) programmée au-delà du premier trimestre pour éviter les nouvelles vagues de la pandémie. Après de longues semaines de tergiversations, la classique monégasque a sauvé sa place au dernier moment. De son côté, la Suède a été rapidement annulée sur fond de crise sanitaire avant d'être remplacée par l'Arctic Rally Finland, programmé fin février. Écartée du calendrier pour des raisons similaires, la Grande-Bretagne a quant à elle laissé sa date du mois d'août à la Belgique et au Rallye d'Ypres. Plusieurs zones d'ombres subsistent encore sur quelques échéances comme le retour du Safari Rally Kenya. Cependant, la présence de 12 rallyes, encore programmés à ce jour, prouve que la FIA et le promoteur du WRC ont retenu les difficiles leçons de l'an passé.

Pierre-Louis Loubet, Vincent Landais, Hyundai i20 Coupe WRC <

Le huis clos rentre difficilement dans les mœurs

Conséquence directe de la crise sanitaire, le huis clos fait désormais partie du cadre dans le monde du sport. Considérée comme difficile voire même impossible à mettre en place sur un rallye, cette mesure est devenue une habitude en Championnat du monde, certes largement critiquée mais malheureusement nécessaire dans le contexte actuel. Là où la majorité des disciplines "s'enferment" pour survivre tant bien que mal, le WRC essaye de faire bonne figure en promettant aux autorités la plus grande fermeté face à l'épineuse question de la gestion du public. Depuis le Rallye d'Estonie organisé en septembre avec une jauge limitée à 16 000 spectateurs, les organisateurs se résolvent à fermer leurs portes tout en se reposant parallèlement sur la discipline des spectateurs pour garder leur place dans le calendrier. Un véritable crève-cœur pour un sport dont l'ADN s'appuie essentiellement sur la proximité avec son public.

La Power Stage prend plus d'ampleur

La FIA a pour habitude de modifier le règlement sportif du WRC lors de chaque intersaison. 2021 n'a pas dérogé à la règle, sans toutefois subir de véritables révolutions. Parmi ces ajustements, le plus marquant reste toutefois l'attribution de points aux équipes dans la Power Stage. Instaurée depuis 2011, cette spéciale "bonus" récompensait jusque-là les cinq pilotes les plus rapides, elle offrira désormais des points au championnat constructeurs grâce aux deux meilleurs représentants de chaque équipe. Une mesure visant à renforcer l'intérêt et les possibles stratégies de ce dernier exercice, où le principe sera même étendu aux catégories WRC2 et WRC3. De bonne augure pour les fins de matinée dominicales !

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Pirelli dans les traces de Michelin

En 2019, la FIA avait lancé un appel d'offres pour désigner le fournisseur unique de pneus sur la période 2021-2024 et avait tranché, par vote électronique, en faveur de Pirelli. Face à Michelin, MRF et Hankook, le manufacturier italien s'est donc imposé et a mené une campagne de tests courant 2020 pour réussir son retour. En collaboration avec Andreas Mikkelsen et l'équipe ligérienne Saintéloc, les nouvelles gommes ont pu être développées et analysées avec une Citroën C3 WRC sur les pistes cassantes et le tarmac abrasif de Sardaigne notamment.

Petter Solberg, Andreas Mikkelsen, Citroen C3 WRC

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