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WRC - Bilan 2014 : Une année de transition pour Citroën

L'année 2014 représentait un véritable saut dans l'inconnu pour Citroën

L'année 2014 représentait un véritable saut dans l'inconnu pour Citroën. Pour la première fois depuis douze ans, l'équipe française a du en effet se débrouiller sans son nonuple champion du monde de pilote, Sébastien Loeb.

Dès lors, d'aucun considérait que l'année 2014 serait une saison de transition pour la marque aux chevrons. Et elle le fut, incontestablement. L'équipe a pu néanmoins compter sur les très beaux restes de la Citroën DS3 WRC, et notamment sur sa fiabilité à toute épreuve.

Sur sa facilité de prise en main aussi, comme en témoigne la très rapide adaptation de Mads Ostberg, qui avait rejoint l'équipe à l'intersaison. Le pilote norvégien, qui avait jusque-là pour habitude "d'enrouler" ses virages via une approche "en U", a ainsi du modifier son style de pilotage vers des passages "en V", plus conforme au comportement agressif de la DS3.

Ostberg et Meeke : deux parcours en négatif

Avec un succès certain lors des premières épreuves. Ostberg a ainsi réalisé une première partie de saison d'excellente facture, marquée par trois podiums lors des six premiers rallyes de la saison, en Suède, au Portugal et en Sardaigne. Une grande régularité qui lui a permis d'évoluer à la troisième place du championnat à la mi-saison.

Mais tout s'est compliqué pour Ostberg à compter du Rallye de Pologne, avec un tonneau suivi d'un abandon sur l'E.S. 14 de Goldap. Son élan brisé net, il a ensuite semblé perdre en confiance au fil des épreuves, accablé de surcroît par les pépins mécaniques et les soucis physiques de tout ordre.

D'abord en Argentine, avec un pouce douloureux qui l'a contraint à l'abandon. Puis en Finlande, où le pilote norvégien a du se retirer, la mort dans l'âme à deux spéciales du terme de l'épreuve, en raison d'un arceau de sécurité déformé lors d'un saut.

Même la banane dessinée par ses mécaniciens sur son volant n'y a rien changé. Ostberg a vu ses performances se déliter à mesure que la saison avançait, à l'opposé des prestations fournies par son coéquipier Kris Meeke.

En ce sens, le Britannique et le Norvégien ont connu une véritable croisée des chemins cette année : alors que Ostberg débutait la saison en fanfare, Meeke piétinait quant à lui dans le peloton, avec pas moins de trois abandons lors des six premiers rallyes.

Acte manqué en Allemagne

Loin de se laisser démonter, ce dernier est cependant monté en régime au fil des courses, jusqu'à renverser la tendance à la mi-saison, avec un pic de performance à l'occasion du Rallye d'Allemagne.

Là, le pilote irlandais fut dans le coup tout au long de la course, alors que son coéquipier reconnaissait lui-même ne pas trouver le bon rythme sur les pistes militaires de Panzerplatte. Kris Meeke voguait même vers sa première victoire en WRC à la suite des abandons successifs de Sébastien Ogier et de Jari-Matti Latvala, jusqu'à une sortie de piste à deux spéciales de l'arrivée.

Alors que la première victoire de l'année semblait enfin acquise à la marque française, nul doute que l'équipe passa un savon à son pilote ce jour-là. Mais l'essentiel était ailleurs : le Britannique venait de démontrer qu'il était le seul pilote capable de rivaliser avec les pilotes Volkswagen à la régulière.

Par la suite, les deux pilotes Citroën nivelèrent leurs performances respectives - vers le haut - pour assurer à l'équipe française le gain de la deuxième place du championnat des constructeurs, de justesse devant M-Sport et Hyundai.

A la recherche du pilote numéro un

A tel point qu'ils rempileront tous les deux l'an prochain, et tenteront de rendre la vie dure aux pilote Volkswagen. Dans cette optique, ils pourront compter sur la pige annoncée de Sébastien Loeb lors du Rallye Monte Carlo, qui pourrait bien venir jouer les troubles-fêtes en tête de course.

Il faudra bien cela pour pérenniser la présence de la marque aux chevrons dans la discipline, qui a décidé cette année de suivre les pas de son pilote fétiche en Championnat du monde des voitures de tourisme (WTCC).

Sans résultats tangibles en WRC, il semble en effet peu probable que Citroën maintienne un second programme en rallyes. Surtout à l'heure où la crise économique impacte directement les constructeurs. La présence de la marque française devrait cependant être assurée jusqu'à la saison 2016 incluse, en partie grâce au concours des financements d'Abu Dhabi.

Mais Citroën devra impérativement se trouver un nouveau pilote numéro un d'ici 2017, date de l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation technique, sous peine de tourner le dos à la discipline. Kris Meeke et Mads Ostberg savent ce qu'il leur reste à faire...

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